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© Copyright: 2023 LA COSCA
℗ Production: 2023 LA COSCA
Paroles:
On était assis sur les gradins
Je fixais les yeux de mon père s’illuminer de joie
On ne fréquentait pas le gratin
J’étais Phi, le fils du napolitain aux cheveux châtains
Enfant des 70’s dans une ville exsangue
À fond système D où on vit d’estanques
Où le foot est monté sur un piédestal
Où les stars du zig et du zag remplissent les stades
Certains affirment c’est un lieu triste et sale
Mais il est pauvre et le fric électrise les âmes
Une chose sure, dans les cœurs, la mentale
Y a pas de fruits étranges sur nos arbres, sonde nos âmes
La passion fuit l’école et ce qui nous dirigent c’est la croix sur nos épaules
Ça c’est l’habit de nos valeurs, je sais,
Il en faut plus pour tirer un trait sur nos malheurs
Qu’ils comprennent ce qu’est l’éclair de la victoire dans un océan d’échecs
Avoir la chance de grimper à leur échelle
Sans s’afficher dans la téléréalité sur toutes les chaines
Ils nous parlent de Movida mais le mauvais film est là et termine droit à l’hôpital
J’aimerais savoir la route à emprunter, le meilleur chemin
Why don’t you show me the way now
La feuille buvard absorbe l’émotion, tracée à l’encre noire
Juste au-dessus, lumière orange qui s’allume
C’est ma ville, ses couleurs, ma plume
Nous sommes la somme de ce qu’on a vécu
Dès le début on fut privé de vagues et on eut que l’écume
L’espoir, inscrit jusqu’au cœur des molécules
À changer les Everest en petit monticule
Leur projet pour nous, c’est, qu’on dise amen à tout
C’est nos fesses coincées dans le vestibule
Si on regarde, amer est le constat
On défie le destin tracé par l’adresse postale
On a des droits, quoiqu’ils disent, on les fait valoir
Quand ils visent chacun de nos pas
Épiés qualifiés d’impardonnables
Quand en place de salles de concert, ils nous font des Mc Donald
On pose nos rêves sur les stars des stades
Les staffs de réacs pensent par les stats
Vivre en nos villes : un sport d’équipe
Qu’ils rendent égoïste et crachent sur l’éthique
Alors pourquoi ce maillot va le dire aux autres
C’est pour fermer le clapet de ces faux philosophes
S’ils le trouvent trop noir, cet oripeau
C’est que la couleur des gants, aux JO de Mexico, c’est clair
Je ne l’ai pas fait pour eux, pour fixer de mes yeux les cieux
Et arracher un sourire à mon père
Comme quand sur ces marches on était assis
Et se projeter dans les nuages était si facile
La feuille buvard absorbe l’émotion, tracée à l’encre noire
Juste au-dessus, lumière orange qui s’allume
C’est ma ville, ses couleurs, ma plume
Why don’t you show me the way now
La feuille buvard absorbe l’émotion, tracée à l’encre noire
Juste au-dessus, lumière orange qui s’allume
C’est ma ville, ses couleurs, ma plume
Auteur : Akhenaton
Compositeur : Akhenaton
Arrangeur : Thery Denis
Editeur : La Cosca
Chœurs : Said & Shurik'n
scratches DJ Daz