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Appel au désordre feat. Le Cercle & Labsyl - Sergent Papou
Album La meute
partir à la chasse de son bourreau,
ne plus rien devoir à personne,
ni à l'état ni devoir aller au bureau
j'ai bu au comptoir du bar des milles histoires,
j'ai entendu ces hommes asservis
qui se disent libre et plein d'espoir
heureusement d'ailleurs, l'avenir me fait peur,
pessimiste sur le bord, peut être faible à l'intérieur
j'ai des rêves qui dépasse l'entendement, je crève,
car je ne sais pas comment vivre autrement
qu'en faisant des concessions
sur mes convictions, nos conditions,
la ville et ses congestions, mes multiples réflexions
m'amène à croire que penser autrement
fait de toi un déviant,
suis-je le seul fou ou suis-je juste trop méfiant ?
trop stressant est notre rythme de vie,
oppressante est la ville, j'te dis, même avec mille keustis
et on nous demande de garder notre calme,
mettre le feu sans flamme,
notre art rime avec brandir nos armes
et tels des guerriers toujours sur l'offensive,
pétillant comme le perrier près à offenser l'empire
les notes montent à crescendo,
et l'impact de nos versets font peur
comme la théorie des dominos
nos minos ici, des mini missiles, qui cassent des bras,
au bobo docile, qu'on lobotomise
finissent dans d'drôle d'état
je suis d'ici mais j'ai l'rythme de vie d'un sans papelard,
demande aux anars'
si manifester ne t'emmène pas au placard
et ça fait un lève la main, lève la main,
deux lève la main, lève la main
trois lève la bien lève la bien,
quatre ce soir on brûle tout viens avec nous (x2)
c'est le cercle et le sergent
on vas vous rincer au détergent
c'est la contre offensive de l'underground
musicalement ça répond pas vraiment à la loi
de l'offre et la demande mais je sais que je suis sensé,
tenter de vous faire danser
tant et pour autant que c'est dans les temps
que mes rimes sont pensées
en ces temps c'est tendu
il faut viser le carton plein
parce que c'est toujours les mêmes
qui tiennent les cartes en mains
parce que c'est toujours les mêmes
qui tiennent les monopoles
ceux là mêmes qui se cachent
dans les grattes-ciel des mégalopoles
le cercle
une appellation d'origine
incontrôlable comme
cette aberration de régime
quelle oligarchie
quel joli gâchis
ils font le monde avec au bec
un petit garci
mais il est à refaire
il n'est pas tard frère
le monde est à nous
il faut juste qu'on le récupère
tiret d
le rappeur qui vous gène
en l'absence de justice
c'est la peur qui gouverne
s'allient les ponks et les cailles; pour enfoncer les failles
s'ils tronquent les détails; et que les cons le bétail
foncent tête baissée; on a le fonk pour tester
on a le son pour rester; on ira manifester
«et j'suis pas à mon coup d'essaie;
donc si je tire y'aura blessé»
mais tu sais que je sais; que je suis le premier concerné
et je sais que tu sais; que t'es le premier à te berner
certes ils nous on tenté; mais c'est nous qui avons céder
nos parents ont lutté; nos grands parents ont lutté
et nous on s'fait entubé; trop d'acquis partent en fumée
on a les poches pleines à craquer; par le crédit arnaqué
des barrières dans le crâne et; la peur de tout plaquer
le bourreau est masqué; est difficile à traquer
on oublie le passé; par le futur happé
le présent est caché; sous l'actu des polémiques
donc mes files arrachés; j'serai le pantin colérique
un, lève le point
deux, lève le point
trois, lève le point
quatre ce soir on brûle tout viens avec nous
deux trois et je foudroie
ce fou de roi qui croit
qu'il a tout l'droit de faire
à sa carrière je met une courroie sa philosophie de règne
c'est qu'on joue tous des coudes
quoi coûte que coûte cours toi,
plein toi que je ne suis pas courtois, ta couronne ?
garde la
rien à faire de toi scarla
et gare toi, écarte toi
y'a pleins de flèches à mon carquois
je ne sais pas lire dans les cieux
mais je sais lire dans les yeux
à travers les traîtres
au sourire narquois
lève la main
citadin
si t'as un peu de coeur
s'engager fais tous jour un peu peur le futur marqué
de trois petit points
une plage blanche
je suis prêt à écorcher mes phalanges
la tête contre la vitre du tram
la pluie y dessine
y désigne comme des larmes certains sont prêts
devant tant d'attraits
tentés de faire le truc
au cran d'arrêt.
et c'est aps faux au fond
c'est limite légitime
alors toi qui nous écoute dans ton casque
derrière tes enceintes
viens ce soir on brûle tout un, lève le poing
deux, lève le poing
trois, lève le poing
quatre ce soir on brûle tout viens avec nous