L'education positive est une mode qui pour ses apôtres s'applique aussi bien aux enfants qu'aux chiens. On fabrique artificiellement de la bienveillance dans tout les domaines et pour tout et rien. De fait cette positivité et cette ultra bienveillance n'existe que dans les murs de la maison. C'est une tendance qui en plus de fabriquer des tyrans est très culpabilisante pour les parents. Apres 2 ans d'echec total en focalisant sur l'éducation soit disant positive, j'ai lâché mes livres. J'ai commencé a vivre avec mes enfants en prenant en compte leurs besoins, les miens et les obligations de la vie en société. Depuis que j'ai intégré le "va dans ta chambre" à la maison et bien beaucoup de choses se sont apaisées et normalisées.

Forcement, quand on pose la question à d'éminents scientifiques qui ont fait carriere en laissant maman s'occuper des 3 mômes, tout à l'air simple...des crises de pleurs qui s'apaisent en 5 minutes, du bon sens qui suffit à régler tous les problèmes....est-ce qu'on pourrait entendre dans ces émissions les parents qui ne vivent pas dans ce monde magique, mais qui doivent se lever tôt le matin, courent récupérer les enfants à la crèche après une journée de travail éreintante, n'ont parfois aucun relais extérieur pour recharger les batteries, et qui malgré leur bon sens se sentent dépassés ?

La question du bon sens, abordée plusieurs fois par Didier Pleux, est très discutable. Le bon sens varie selon les cultures et les époques. Pour une brute, le bon sens sera de mettre une torgnole à l'enfant s'il n'obéit pas. Le bon sens est un mot fourre-tout plein de sous-entendus dans lequel chacun met ce qu'il a envie. Pas très rigoureux comme vocabulaire pour un psychologue.

Pourriez-vous développer le sujet du lien entre les types d'éducation et les violences adultes (et majoritairement masculines) ?

Et si on augmentait les salaires et si on passait à la semaine de 4 jours, les parents à la charge mentale déjà conséquente auraient le temps pour une éducation bienveillante et l'esprit libre des contraintes qui brouillent leur rationalité.

Que de la théorie. De l'empathie avec des limites ! Le minimum serait de justifier sa décision au lieu de l'imposer. No punishement disait Marshall Rosenberg. La motivation extrinsèque tue la motivation.... des techniques de fainéants.

Toujours l’éternel procès de la psychanalyse extravagante contre les très rationnelles psychologie et sciences cognitives. Et si vous bossiez tous ensemble pour changer et trouviez un consensus au lieu d'inventer de faux griefs !?