Super de souligner les limites du dogmatisme freudien en rendant hommage au synthétiseur qu'il fut, heureusement et obligatoirement dépassé malgré son action ..."aseptisante"... (je reste soft pour ne pas encourir les ires des gardiens du temple psychanalytique)... et d'évoquer la dimension politique, ce grand fantôme moribond en territoire consumériste. Ce qui me fait dire que la belle formule "le monde social est en nous" n'est qu'un potentiel, et que la réalité est que nous sommes éduqués à chasser le monde social hors de nous pour l'avènement programmé de milliards d''homo consumeris. Heureusement que le galop nocturne caractérise le retour du chassé... Le "psycho" avait planté son drapeau sur le domaine du rêve, merci Bernard Lahire de rendre à la multi-référentialité ce champ humain usurpé. Quand à ne pas se souvenir de ses rêves parce que happé par le monde actif, ce n'est qu'une hypothèse. Mon expérience d'homme qui notait chacun de ses rêves pour en comprendre le sens et ne s'en est plus souvenu du jour au lendemain me fait envisager plutôt l'hypothèse d'une mesure de protection, contre l'inconfort d'une réécriture de notre propre carte du monde rassurante telle qu'elle est.

Bernard Lahire, un grand homme :) Il nous a beaucoup aidé (enfin ses bouquins plutôt) dans notre dernière vidéo :p kzfaq.info/get/bejne/m9lyist_lpuuYZ8.html

Lahire fait fausse route. Il n'y absolument aucune justification à prendre le rêve comme objet sociologique, car ce n'est pas un fait social (peu importe ce que Lahire peut en dire). Je me demande vraiment il lui a passé quoi par la tête d'étudier ça