6ème mélodie du deuxième cahier de "Au-delà", cette mélodie est une fugue, dont les développements épousent le texte: évocation mystérieuse et poétique d'un sentier de forêt, errant dans une végétation de plus en plus dense...les linéaments du contrepoint évoquent les fougères et les ronces, de brusques dissonances des arbres tombés qui barrent le passage. Au-delà de ce parcours de plus en plus sauvage se trouve un espace inviolé, silencieux, où règne un calme surnaturel. La ligne descendante qui semblait secondaire, derrière le thème, apparaît maintenant comme l'essence même du voyage.