En tant qu'enfant des 90's, la jaquette de Maximum overdrive a une place de choix dans ma liste des épouvantails de vidéo clubs.

Au final y a eu 4 "dernier quart d'heure" je crois... pour notre plus grand plaisir ^^

Il faudrait que Karim fasse un truc pour pouvoir "spoil" rapidement un passage et expliciter ce dont il parle. Jsp genre un overlay accessible depuis son stream deck avec un gros "SPOIL" marqué en rouge comme ça ceux qui ont vu le film (ou qui s’en foute d’être spoilé) comprenne de quoi il parle sans qu’il ait à faire une gymnastique mentale tah les fous (qui, en plus, peut laisser ceux qui ont une mauvais mémoire sur la touche) et les autres n’ont qu’à mute le live et attendre qu’il enlève la bannière.

20:43 c'est surtout que pour apprécier un film d'horreur, il faut absolument voir ça comme une allégorie, bien plus que les autres genres, et mettre la "cohérence" au second plan, en n'oubliant pas que le cinéma est du cinéma, et donc l'argument "ce n'est pas crédible" est complètement relatif aux prétentions du film. Ensuite, il y a bien sûr du cinéma d'horreur de divertissement pur (Evil Dead) Et pour finir, il ne faut pas oublier que Karim Debbache est un professionel en plus d'être un passionné. Il va donc avoir un intérêt à regarder des nanards parce qu'il va y voir un tas de choses et mettre en relations des procédés, des histoires, du méta texte etc... Seul et sans expérience, c'est impossible d'en avoir cette lecture à moins d'être face à un excellent film suffisamment clair pour être universel. Donc son trip sur les films d'exploitation, c'est quand même une lecture déjà assez poussée. Y'a qu'à écouter leur podcast NTSC. Ils aiment ces films pour les références qu'ils invoquent et conjuguent, rarement pour leurs qualités artistiques. Donc commencer par les chefs d'oeuvres classiques (The Thing, Alien, etc etc...) lui donnera effectivement les clefs pour la suite.

"vous allez être raid vers quelqu'un de forcément sympathique et intéressant, c'est une promesse que je peux faire" Kamel Debbiche ?

51:15 Exactement mon cheminement de pensée. Pour moi, la solution était tellement évidente que je me suis dit que cela ne pouvait pas être aussi grossier... et que j'ai donc cherché d'autres coupables, intrigues...

C'est pour ça que j'aime écouter Karim, il se contente pas de donner une opinion à chaud, il prend le temps d'analyser. De nos jours les gens consomment, commentent et oublient, et c'est triste. Et je sais pas si c'est le marketing qui déteint sur les gens ou les influenceurs ou je ne sais quoi, mais tout est soit overhypé, soit le pire truc qui existe et tout le monde crache dessus. On est dans l'émotion extrême permanente sans demi-mesure. C'est bien illustré quand il dit que des gens lui ont conseillé Barbarian en disant que c'était génial et finalement il l'a trouvé pas ouf et overhypé. Mais c'est comme ça que ça marche de nos jours, les gens overhype tout.

Pas vu Glass Onion mais pas étonné que Rian Johnson soit malhonnête en mentant dans le montage, dans SW8 déjà il le faisait deux fois : - on est censé croire que Rey tue Chewbacca en explosant le vaisseau, alors que du point de vue de Rey c'est impossible qu'elle se trompe de vaisseau - les 3 ou 4 flashbacks où Luke essaie tuer Kylo, avec de nouvelles infos à chaque flashback qui changent la façon d'interpréter la scène, alors que les persos de la scène la connaisse dans son entier C'est juste aberrant en terme de réalisation, c'est un clown ce mec. C'est comme les séries qui te montrent le héros qui se prend une balle dans le cœur à la fin de l'épisode, et tu te dis "wtf le héro est mort ? Ou ptet juste blessé ?", et à l'épisode d'après on te remontre la même scène mais en fait la balle le frôle. Non non non. Non. Tu n'as pas le droit de faire ça. C'est hallucinant qu'on te confie des millions de dollars alors que tu as les connexions neuronales d'un enfant en bas âge.

SPOILS GLASS ONION Je me demande si Rian Johnson n'a pas malgré lui mis en abyme la vanité de son cinéma : à vouloir toujours se penser plus malin que tout le monde, à casser les codes, à tout vouloir redéfinir, on accouche de raisonnements et d'édifices inutilement complexes au point d'en être vidés de leur substance initiale. Ce à quoi répond le twist du perso de Janelle Monae, qui revient à quelque chose de terriblement éculé mais qui a le mérite d'être sans détour et assumé dans le récit. Ainsi une réalité simple et concrète triomphera de tous les artifices les plus abstraits et élaborés, que l'on parle du coffret en bois ou de la Joconde. La critique des riches est tautologique car après Knives Out elle est tenue pour acquise, IMO l'enjeu de Glass Onion est ailleurs, on s'attaque plutôt au système de croyance qui vise à légitimer leur "supériorité". Le perso de Monae incarne une vision politique matérialiste, qui permet à Johnson de déployer un discours quasi situationniste : quand elle voit la boîte à énigmes en bois, elle la détruit avec... un marteau. De même, tandis que les riches conservent la Joconde mais démontrent à chaque seconde leur inculture et leur incompréhension de ce qui en fait la beauté, le personnage de Monae finit par la brûler, pour finalement être filmé à la fin dans une posture similaire à Mona Lisa. Dans un logiciel situationniste, on pourrait dire que le réel de la lutte des classes remplace l'artifice de la culture bourgeoise, que cette dernière se gargarise d'une définition abstraite de la beauté (reprise après coup pour légitimer des échelles de valeurs et inégalités "naturelles") ou de la spéculation du marché de l'art. Cette scène me rappelle à plein de niveaux l'autodafé des manuscrits Jedi dans SW8, dont le propos allait déjà dans ce sens : "brûle ce que tu as adoré, car la fétichisation des grands récits au nom de la société du spectacle fait le jeu des puissants". Je n'ai que très peu de sympathie pour les films de Rian Johnson, et je ne souscrirai jamais à la destruction d'une œuvre d'art (a fortiori venant d'un artiste, soyons sérieux deux minutes) ou d'objets de connaissance. Mais je ne peux pas m'empêcher de voir dans Glass Onion une forme de bascule, qui placerait Johnson pour la première fois du côté de la simplicité. Si cette mise à mort des tours de passe-passe qui boursouflent son cinéma peut se confirmer dans la suite de sa carrière, quand bien même je n'adhère pas aux idées du bonhomme, ça me rendra ses films autrement plus digestes.

un feat avec 'bad franck video club' serait cool.. On est des orphelins des salles d'arcades et video clubs.. Et les films genre 'Valerie a tyden divu'..Alice z alenky ..Requiem pour un massacre...

Tout le monde critique le parallèle avec Musk sachant que Johnson a écrit le film avant que Musk ne commence à avoir tant de gens contre lui et que la ressemblance, notamment sur les réseaux sociaux, est un hasard

j'adore quand il dit caca à 8:02 et qu'il rigole

Pour moi glass onion c'est une schématisation de la relation de rian johnson avec le cinéma et avec le genre du who done it en général. Johnson est Blanc et le méchant représente le genre éculé de who done it et la scène pilier de ce raisonnement c'est évidemment Johnson qui démonte le jeu du méchant en deux phrases et qui l'humilie. Le glass onion c'est le cinéma, c'est le genre et johnson avec la complicité du spectateur démonte son illusionisme Johnson se fait la voix des spectateurs en disant "oui on connait le genre, il est éculé, les intrigues sont cousues de fil blanc et on ne se fera pas avoir, la preuve ça n'a pas commencé qu'on a déjà tout trouvé", ce qui fait écho aux indices éléphantesques que johnson laisse aux spectateurs en début de film. Et j'essaye de ne pas spoiler mais le reste de l'intrigue c'est blanc avec sa pote (métaphoriquement johnson avec les spectateurs) qui font un pied de nez au méchant. Pour moi le propos du film est là mais ça me parait malgré tout comme une rustine vu que le film cousu de fil blanc que le méchant nous montre, bah en fait c'est quand même johnson qui nous le montre donc le saboter pour appuyer son propose ça donne quand même un film saboté. Et de la même manière sacrifier des personnages parce que "ah ha! dans hercule poirot les personnages sont des stéréotypes du coup clin d'oeil ici aussi!" bah ouais ok mais les personnages sont sacrifiés. A la limite toujours sans spoiler on sent qu'en fin de film blanc (johnson) lève un peu le rideau (à un moment de manière très pragmatique avec la complicité de la caméra qui passe de son côté ou en tout cas de son côté du propos métaphorique) et qui désacralise ces stéréotypes et qui contraste un peu leur unilatéralité. Voilà c'est une analyse à trois francs six sous surtout parce qu'il faudrait revoir le film pour trouver si la caméra appuie cette théorie et où elle se situe dans la dichotomie johnson vs genre mais il y a peut-être une piste à creuser.

Pour moi le meilleur film d'horreur de tous les temps reste l'Exorciste. Et dans les récents je dirais Hérédité. Pour les 2 on est plutôt dans une horreur d'ambiance, pas dans le jumpscare à foison qui ne sont d'ailleurs pas de la peur ou de l'angoisse, juste de la surprise. Perso je sursaute jamais donc les jumpscare ça marche pas. Sinon pas vraiment horreur mais The Perfection j'avais vachement aimé. Midsommar aussi (même réal qu'Hérédité)

On peut s'attendre effectivement à ce que le méchant ne soit pas l'un des suspects évidents et c'est décevant que ça finisse par être le cas, bien que ça se veuille être le propos du film

super interessante discussion sur glass onion, mais montrer des choses qui ne sont pas vrai (donc la camera qui ment) c'est extremement repandu dans les dramas coréens ce qui amene a ne jamais croire les images, car celle ci traduise des etats desprits ou des pensées plus que la réalité

La série L'Outsider est magnifique si vous avez l'occasion

C'était de la " balle "....

Rian Johnson me fait l'effet d'un mec qui se croit très malin et qui nous révèle des choses qu'on sait déjà tous. Et comme il réalise, il décide ce qu'on voit, ce qu'il nous dit, donc il triche

Tain man! Tu coupes part 1 sur un cliffhanger de fou en nous disant "j'vais vous montrer un truc de malade"... Et part 2 : Prout! Nada! Steuplé, mets au moins le lien avec la timeline qu'on puisse profiter de l'extrait et pas perdre le fil. Merci d'avance pour toute ta commu de visionneurs-de-tes-streams-en-retard

Mais pk le caca et le bully?

Karim n'a pas demandé la suppression de cette chaine?