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Chanson d’hiver (Joël Maillard 30 nov 2014) essai par un logiciel d' IA .
Au revoir les beaux jours, le froid sombre de novembre
Conduit le barde au refuge de sa chambre.
Oui, la nature entière expire à cette heure,
Et pourtant ce n’est pas sa peine que je pleure.
Non, car je me rappelle et pense avec effroi
Revoilà la saison de la faim et du froid .
Où jouaient tant de fleurs au soleil rassasiées,
Rien, plus rien , tout a fui comme un rêve d’été.
Là-bas, avec sa voix monocorde lancinante,
Le berger, comme dans un conte de Noël, chante,
De sa chanson fugace, le vent sans espoir,
M’en apporte la moitié, et se dilue dans le soir.
La forêt, naguère belle grâce de verdure,
Laissant au vent doux flotter sa chevelure,
Famélique aujourd’hui, sans arôme, sans toilette,
Inerte, expose en l’air ses grands bras de squelette.
Un craquement obscur de temps en temps en sort,
Semblant murmurer le Grand Pan est déjà mort .