🙏 Merci aux personnes qui s’engageront dans le projet en passant par ce lien : fr.tipeee.com/arthuryasmine. P.-S. - Une recommandation serait cette archive à propos de Lydie Dattas, poétesse vivante, sur laquelle il a écrit un essai : kzfaq.info/get/bejne/oN-EmLiG3c2lZWw.html.

Merci Christian Bobin pour tout ce que vous m'avez apporté depuis que je vous lis! je n'ai pas les mots pour dire cela.

Après avoir tellement lu...après tellement d'années dans la littérature...j'arrive à cet écrivain, au moment dont j'avais plus besoin, au milieu du deuil d'un compagnon lumineux, limpide, qui ne trouvait pas des mots, mais qui sculptait la lumière dans ses photos. Et il a donné la vue à deux personnes grâce au don d'organes, malgré sa maladie. Heureusement qu'il a écrit, pour cette consolation dont j'ai tellement besoin en ce moment.

Quel poète !!! Les mots me manquent ! C est une consolation pure!!! Merci bcoup !! Que Dieu le protège !! Cet homme est precieux !! Et rare!!

Quelle merveille, la voix, la pensée, la lumière de Christian Bobin !

Bobin, un homme qui sait ce qu'est l'âme et la nécessité de l'esprit , ce qui gît au coeur de la poésie et de la vie .......Merci !

M. Bobin vous êtes vivant ! Vos mots et pensées sont gravés dans la pierre de l'éternité. Un rayon de lumière est là quand on vous nomme, vous fleurtiez de si prés avec l'Indiscible...

Poser un regard léger et fragile sur le réel, ces petites choses qui font la grandeur du quotidien, le sel d’une vie rencontrée, voilà la force épurée qui jaillit d’un cœur révélé par nature...

Sa totale présence à l' ETRE fût et continue de m offrir une merveilleuse nourriture... prodigieusement DIVINE. Infinie gratitude à lui, à vous pour nous partager cette richesse d une grande préciosité pour notre monde !

M. Bobin, vous m'avez donné à voir. Merci ❤

Merci beaucoup j'aime Christian Bobin et ses livres depuis longtemps....

Merveilleux Bobin, un baume sur nos plaies!

Merci à mon Petit Brin De Bobin dont je garde la lettre très précieusement depuis 2003 Belle route vers votre étoile

Un bonheur de vous lire.

Merci ! J'ai bien aimé surtout les bruits de la nature et quand il dit qu'il aime le silence , je découvre évidemment se poète. Quand il parle des enfants et des nourrissons, j'ai fait l'expérience en Centrafrique avec un bébé de 1 mois seul dans son berceau et personne ne venait lui rendre visite à part un oncle éloigné, j'ai pris une chaise pour me mettre à côté de lui , tout doucement j'ai approché ma main sur sa joue et il m'a sourit avec une immense tendresse , ça c'est du brut ! Je suis partie le cœur gros , mais c'était lui le plus fort avec son sourire. Merci Monsieur.

Merci pour cette entrevue avec notre adorable poete Christian bobin .

je découvre bien tardivement, un auteur qui correspond à ma sensibilité de jongleur des mots.

Formidable ce monsieur lisez le,écoutez le .

le meuilleur poete de notre temps

Merci pour cette très belle conversation qui invite au silence pour élever notre âme 🙏

Merci pour le partage, j'ai retranscris la partie qui m'a le plus touché de l'entretien, on peut retrouver d'autres extraits d'interview de Christian Bobin et d'autres poètes sur mon blog, taper Comme un cheveu Vincent dans le moteur de recherche. Pour les malentendants je trouve qu'il serait bien de sous-titrer certaines émissions de radio, et de télévision, on pourrait aussi les traduire, il y a plein de choses à faire pour perpétuer le poésie française... Une autre manière de le faire est celle d'un certain poète dont le pseudonyme est Cochondusius, son blog "Pays de poésie", il reprends des sonnets anciens, du moins les terminaisons des vers et refait des sonnets à partir d'eux, je vous invite à le visiter, c'est exceptionnel !

Je découvre, merci quelle divine nourriture, merci 🙏💐🌹

Une interview personnelle comme il y en a peu

Trop bien, merci.......

Merci BOBIN !

Quelle émerveillement Christian bobin Mais l’intervieweur… quelle indicate brutalité arrogante ignare une fausse culture de surface Merci a Christian de retrouver à chaque fois le chemin vers la lumière à chaque fois que l’intervieweur remet du noir

”Merci Bobin”❤❤❤

Merci.

Merci Bobin

Merci

Vibration dense danse des cellules Merci écouter et entendre Entre Entre

- Beaucoup d’écrivains parlent des enfants de manière mièvre, alors comment en parler de manière haute, comme vous le faîtes vous-même, comme des métaphysiciens, des gens qui vous guident, qui vous éveillent, qui vous montrent une part de la réalité que vous ne voyez pas, sans du tout tomber dans le « Qu’il est mignon ce petit » ? - Ah, bien oui, si on m’accorde qu’un nouveau-né, ou qu’un bébé est un métaphysicien, c’est à dire un grand sage, un sage tout proche du Dieu, si on m’accorde qu’un bébé est sage, on va pas dire « Oh ! Qu’il est mignon ce sage, oh ! Qu’il fait la risette, peut-être que certaines mères ont reconnu la grandeur de leur enfant, peut-être pas toute, je le déplore, et que cette grandeur les dépassait de toute part, et qu’elle était bien autrement large que ce que pouvait en contenir un couffin, et une petite joliesse de dentelle et une boite à musique, quand certaines mères ont découvert ça, en tout cas, quand j’ai découvert ça, que les bébés étaient très proches de la sagesse la plus pointue, de la plus rude aussi, car je ne connais pas de regards plus dangereux à croisé que celui d’un nouveau-né, parce qu’il ne s’ennuie pas lui, il ignore toute convention, il vous fixe dans les yeux, ça ne se fait pas de regarder les gens dans les yeux très longuement, c’est dommage que ça ne se fasse pas, mais lui ça ne le gène pas, il vous envisage comme un mystère, il a raison, vous êtes un vrai mystère, il a raison, on a tendance à l’oublier, bien avant d’être ceci ou cela, bien avant même d’être écrivain, on est un mystère, et le nouveau-né le sait d’instinct, peut-être parce qu’il s’éprouve lui-même comme un mystère, et bien quand vous avez cette gravité, cette beauté, c’est toute la grâce des anges, mais alors des anges dont leurs ailes sont en acier, quand vous voyez cette grâce dans les yeux des nouveaux-nés, vous êtes confondus comme devant la plus grande et la plus rude pensée, vous avez-là un mystère qui vous interroge et qui ne se contentera d’aucune réponse. - Il n’y a pas un risque de projection ? De projeter son désir de réponse à travers justement celui qui ne peut pas répondre ? - Je ne crois pas, parce que les nouveaux-nés ont cette qualité-là, mais les agonisants l’ont aussi, et les vieillards parfois, peuvent l’avoir, et ceux qui aiment, quand ils aiment d’un amour pur, très réel et très pur, ils ont aussi dans leur présence ce coté diamantaire, ce coté aiguisé, aigu, comme ça, donc je ne pense pas céder à une empathie ou à une projection, toute simple, et toute pauvre. - Parce qu’il y a une époque, dans vos livres étaient présents des enfants, dont une petite fille d’une de vos amis, on l’a vu grandir, etcétéra, qui avait quand même le langage, des réactions, des pirouettes, donc avec maintenant avec le nouveau-né, on se rapproche vers le centre, vers le plus incandescent, là on est sans parole, sans gestes, sans charme, alors je veux dire, sans séduction de sa part, lui il est là, brut, entier, mais proche de la source, parce qu’il en vient. - Il en vient et il est encore trempé de…, au fond, le monde est à l’inverse de ce qu’il prétend être, il dit « regardez, je suis la lumière, regardez, je vais vous mettre plein de publicité, plein de bruits très attrayants, regardez, je vais vous mettre plein de couleur, vous allez vous régaler, et puis, il y a un problème » nous dis le monde, "c’est qu’il y a la mort, on ne sais pas d’où l’on vient, de toute façon, il n’y a pas de réponse, c’est la nuit partout, c’est tout noir, c’est du néant, mais avec moi », dis le monde « qu’est ce que vous allez vous amusez ! Ça je vous promet, c’est lumière sur lumière ! ». On est bordé de nuit, mais à l’intérieur du monde, c’est la lumière, moi, je dis, c’est l’inverse, c’est l’inverse, c’est à dire que les nouveau-nés ils viennent de la lumière, et ils sont jetés dans notre nuit, c’est pour ça qu’ils sont éblouissants, c’est pour ça que leur regard est brulant et que leurs visages sont dévorants comme ça, ils ont,… c’est une expérience très matérielle à quoi je vous renvoie, comparez, et vous verrez que la comparaison marche terme à terme, comparez l’attente ou l’attention portée à un visage d’un nouveau-né ou d’un tout petit enfant, à l’attention et au regard que vous allez porter sur un feu de cheminée, vous allez être comme hypnotisé, la chose va vous attirer à elle, parce qu’elle est violente, mais elle a une violence de vie, elle a une violence archaïque et éternelle, c’est la même chose, le feu et la petite pointe de brulure bleu, dans les yeux des nouveau-né, ce bleu incroyable, qui tache les yeux des nouveau-né, après il vont choisir leur couleur, ou quelque chose en eux va choisir leur couleur, parfois ils vont garder ce bleu, rarement, ils vont le garder, mais c’est la même chose, la même intensité, ils viennent de la lumière, ils sont jetés dans notre nuit, comment ne pas les vénérer, pas au sens bêta de notre culture, qui adore les enfants stupidement, stupidement, stupidement, je dis bien, mais comment ne pas les respecter infiniment, comment ne pas respecter un vieillard aussi, pour ce qu’il commence à connaitre malgré lui de ce qui est de l’autre coté de la paroi ? Il commence à être touché un petit peu, par ce qui est intouchable, comment ne pas vénérer, respecter les plus faibles parce que dans l’ébranlement qu’il leur vient dans la chair et dans l’âme, il y a quelque chose de presque plus que la vie même, qui les touche et dont on peut voir sur eux les vibrations, comment ne pas être en silence devant ça ? - Nouveau-né, vieillard, oiseaux, fleurs, on s’éloigne du langage ? - Non, parce que le verbe des évangiles par exemple, et le verbe de certains poètes, peut avoir la force du silence d’un mourant ou de la vibration lumineuse d’une petite fleur. Le verbe de certains poètes, et parfois le verbe de certaines personnes dans cette vie pauvre, et qui ne se connaissent pas elles-même comme écrivain ou comme poète, et qui n’écrirons jamais, il suffit que la vérité les foudroie, et qu’elles acceptent ce foudroiement et vous avez devant vous une parole, comme on dit, on n'a la plus belle femme du monde, vous voyez, et donc le langage aussi peut nous amener à ce court-circuit, et à nous faire toucher cet au-delà de tout, le langage même, mais c’est rare, mais ça arrive, ça arrive. - Je ne le vois pas dans vos derniers livres, Christian Bobin, comme vous conduisant vers, en tout cas aussi intensément, vers la vérité que vous conduise un enfant, un vieillard, des fleurs, des oiseaux, comme si dans ce mouvement qu’est le votre aujourd’hui, vous n’aviez plus tellement besoin de la langue commune, cherchant peut-autre chose que cette langue commune ? - C’est vrai que le silence est…, là je vais rejoindre un savoir commun mais c’est un savoir vivant, un savoir vivace, que le silence est peut-être le plus haut point de la parole, quand la parole est menée par l’amour, il y a un moment où elle se tait, est c’est encore de la parole, mais c’est vrai que le silence, quand il est habité, quand il indique un travail intérieur, et non pas une mort, parce qu’il y tout sorte de silence, mais un silence vivant, vibrant, et bien il disqualifie tout les livres et toutes les écritures et toutes le paroles. Christian Bobin interviewé par Olivier Germain-Thomas, dans l’émission « For intérieur », diffusée le 31 mars 2002 sur France Culture, à partir de 44'55.

Un bon thérapeute

Somptueux

Il y a une différence entre la Culture et le Divertissement, ce dernier fait un bruit assourdissant de tiroir caisse.

L'interviewveur manque singulièrement de tact et de délicatesse !😮

Que c’est bon quand un intervieweur sait laisser la place à l’interviewé… le ce n’est pas le cas l’intervieweur prend tant de place et se raconte… heureusement que christian bobin sait magnifiquement se déployer sans vous !

Avec l’âme de Bobin, l’image de la mère ne prend jamais la place de la femme. L’église catholique devrait l’écouter un peu mieux et se rapprocher du « rire de Dieu » ... en silence

F

Pourquoi est-il tellement convenu d'ignorer autant l'histoire juive et la simplifier par le culte de quelques figures ?!

Dans la tragédie vous arrivez à injecter quelque chose d'autre....

Je ne connais pas ce C. Bobin mais sa voix dégage une telle mollesse qui tend vers le médiocre qu' à partir du moment où il dit : "Au diable la culture " çà devient indigeste ...