Bravo ! superbe interview, vivement la partie 2 🛡️

C’est vraiment passionnant, cela valait la peine de persévérer. C’est vrai qu’on oublie souvent la jeunesse de la rédaction à l’époque. Par moments, Claude Gendrot semble un peu injuste avec les adaptations télé. Ceci dit, il a raison, il y avait un certain opportunisme mercantile dans la démarche, on s’éloignait de la création d’auteur qui avait caractérisé la période rouge, inégalable. Mais Mannix, par exemple, c’était épatant, Huescar a fait un boulot remarquable. Retrouver Les Mystères de l'Ouest sous la plume de Gérald Forton, que j'avais beaucoup aimé dans Teddy Ted, c'était également une surprise extraordinaire. Sans parler du fait qu'il ne s'agissait pas d'adaptations d'épisodes existants, mais de scénarios originaux. En tout cas, moi qui étais pile dans le cœur de cible, scotché devant Samedi est à vous chaque semaine, j’ai du mal à décrire l’enthousiasme que j’avais à retrouver mes séries préférées dans ma revue préférée, de ce point de vue ça a été une réussite. Mais il est normal qu’avec le recul ceux qui étaient au commandes à l’époque regardent tout cela de manière plus critique. Et comme le rappelle Claude Bardavid, il s’agissait d’expérimentation en temps réel, le nez dans le guidon. Encore une fois, passionnant.

Merci pour cet entretien passionnant! J'adorais Pif, que j'ai commencé à lire à 6 ans en 71 (mes premiers gadgets furent la catapulte, le téléphone à fil, le sous-marin à levure...) J'avoue que même si j'adorais les séries TV de "La Une est à vous", en particulier "Les Mystères de l'Ouest", je n'appréciais pas les adaptations en BD dans PIF. Les gadgets consacrés à la série n'étaient pas à la hauteur ("le sac de James Ouest", la cravate de J.W. ou le jeu de société) mais PIF sentit avant les autres journaux que le marché était porteur: deux ans plus tard, en 77 donc, naissait Télé Junior. Encore merci à Claude BARDAVID et Claude GENDROT, dont la passion est toujours aussi communicative. S'il fallait avoir la carte du parti communiste pour entrer à PIF, je n'ai jamais senti le moindre prosélytisme ou la la moindre volonté d'embrigader les gosses (sauf peut-être dans l''histoire "Supermatou contre Superman", publiée en toute illégalité pour ridiculiser Superman avec des dessins de l'homme d'acier calqués dans l'album 'Superman contre Wonder Woman") Par contre, après 75; c'est PIF qui s'est fait récupérer par le capitalisme tant décrié par le communisme en devenant un véritable catalogue de jouets. Et c'est sans doute l'une des raisons qui m'ont fait décrocher du journal quelques années plus tard: je ne reconnaissais plus PIF.

Merci pour ces souvenirs d'enfance ou tous les mercredis, j'attendais mon Pif gadget dans ma boîte à lettres !

MERCI tellement pour cette chaîne Jean-Luc ! Des archives importantes immortalisant tous ces créateurs et artisans de ce super magazine avec les héros en BD de notre enfance.

Issue d'une famille communiste , tout d'abord Vaillant et ensuite Pif gadget . Merci pour ces souvenirs d'enfance ou tous les mercredis, j'attendais mon Pif gadget dans ma boîte à lettres !

J'adore 👏 ! Très bon choix musical, la Panthère rose 😅

Bonjour, merci pour cet entretien passionnant, bientôt la seconde partie???

Chapitres de la vidéo : 01:32 - arrivée chez Pif-Gadget (Claude Gendrot) 02:52 - arrivée chez Pif-Gadget (Claude Bardavid) 04:09 - un télégramme de la rédaction 05:03 - Ce qu’ils connaissaient du journal avant d’y entrer 06:40 - une culture BD plus classique (Claude Bardavid) 09:00 - un boulot d’étudiant aux dépôts des éditions Vaillant ! 10:56 - Les années 1973-1975 commentées 14:00 - rapports avec responsables gadgets 14:41 - l’année 1975 et la transformation éditoriale du journal 16:10 - les tentatives d’adaptations de séries TV

Fabuleux entretien ! Pour un enfant de la Roumanie communiste, ce journal était comme une bouffée d'oxygène ! Merci, grand merci ! C'est pour quand la séconde partie?