19olivier72 Malheureusement le métier d'ébéniste est déjà rangé " au rayon vieux métier " et ce depuis pas mal de temps aujourd'hui, vous ne trouverez pas un jeune qui rêve de devenir ébéniste ! de plus pour trouver un établissement ou lycée qui forme à l'ébénisterie sont rarissime . Il suffit de se rendre à un Emmaus pour se rendre compte à quel point les gens ne veulent plus de meubles en bois !! et parfois on y trouve de magnifiques meubles de styles en merisier à prix plus que sacrifiés mais y a pas preneur ou trés peu . Quand aux antiquaires dont certains sont restaurateurs et bien ils vivent dans une galère terrible beaucoup ont disparus ou reprennent trés peu de meubles ( de styles signés ). Je connais dans ma ville un ébéniste restaurateur et bien s'il veut manger ! il répare des volets pour vivre !!

pareil 22 ans et je suis dans une des meilleures école d'ébénisterie d'europe (St Luc Tournai) il y a un regain de l'artisanat ces dernière années, les jeunes en ont marre de l'éphémère, il veulent du beau, bon et résistant :p

@@javimirage si, moi. J'ai 18 ans et je rêve d'être ébéniste et artiste peintre à côté.

@@peryngveohlin4246 Je précise que je suis ébéniste de formation et y aillant travaillé pendant plusieurs années mais n'est pas ébéniste qui veux ! déjà ressentir une passion pour les beaux meubles de styles mais l'amour ou une exigence du travail bien, une certaine sensibilité pour le travail d'art. Je vous recommanderais de faire l'école Boulle à Paris. Mais il est bien de savoir si l'on a les dispositions manuelles qui peuvent s'acquérir...et il y a les doués !! Et pour votre culture d'ébéniste je vous recommande le livre ; le traité d'ébénisterie de Lucien Chanson un peu la bible des ébénistes, il reste une référence. Bonne continuation !

Pas qu’au Québec

Je comprend bien, mais sachez qu'il n'a jamais existé d'époque où l'art véritable nouvellement créé se vendait sur un marché ouvert de produits finis sauf celui des collectionneurs qui est anachronique et sporadique. L'unique modèle de marché qui a fonctionné pour le grand art fraîchement sorti de l'atelier est celui du commanditaire qui s’éprend d'une pièce d'art qu'il voit chez autrui, en identifie l'artiste et fait sa commande auprès de l'artiste. L'acheteur prend possession de l'oeuvre avant sa création. Il paye le travail à l'avance et non pas une pièce finie (différence du collectionneur) pour laquelle il n'accepterait jamais de payer autant. Il faut donc travailler sur les possibilités de personnalisation d'une oeuvre d'art pour que l'acheteur prenne sa place (même superficielle) dans sa conception. Prenez l'exemple d'un artiste de rue qui fait des portraits croquis, il va trouvez des acheteurs qui vont accepter de payer pour leur portrait. Ils deviennent commanditaire d'une oeuvre d'art à faire. Mais prenez le même artiste qui vend des croquis finis de gens inconnus, il ne vendra rien ou presque. C'est pareil pour les meubles d'art qui dépassent l'usage purement fonctionnel. Il ne faut pas chercher à vendre des produits finis, mais mettre son talent à la disposition de clients et ouvrir des possibilités de choix pour stimuler les commandes. Par exemple faire des meubles de démonstration qui montrent les possibilité techniques bien assises et pratiques (pas des exploits sur une pièce qui a prix des années à faire) mais aussi donner accès à un lyrisme. L'inclusion d'un animal mythique ou d'une feuille sculptée nouvelle. Autrement dit faire quelque chose de nouveau et pas du réchauffé tout en respectant les canons de l'art classique. Ensuite il faut bien sur être visible sur les canaux et les réseaux de la clientèle cible qui n'est pas la même que celle d'Ikéa.

nous vivons à une époque où nous avons la chance de pouvoir facilement apprendre des techniques par vidéo sur internet sans avoir à intégrée une école.

Très prétentieux de parler comment ça !!!

Cette vidéo est faite pour expliquer une technique de sculpture adaptée à des motifs standards pour des pieds de meuble Louis xv provençal.