Sous la houlette de l'Association Mauritanienne pour la Promotion de la langue et de la Culture Soninké, le Festival International Soninké a réuni du 20 au 24 février des milliers de personnes venues notamment de la Mauritanie, du Niger, de la Guinée Conakry, de la France, de la Gambie, du Mali ou encore de la Côte d'Ivoire.
Après 5 jours de fête, de conférences, d'expositions, les rideaux sont levés ce lundi 24 février, au Stade Olympique de Nouakchott, sur la troisième édition du FISO. Pour la soirée de clôture, ils étaient tous là : Coumba Salla Diafouné, Samba Diadié Dango, Amadou Diawané, Banda Koné, Diawdi Coura Diadié, Sidi Bonko Tandoudia et Kandé Sy qui ont fait retentir leurs voix.
Mais également les troupes artistiques venues présenter les multiples facettes de la richesse de leur culture et de leur histoire, à travers des chœurs et des danses qui ont emporté le public.
"Après l'éclatement de l'empire du Ghana dont la capitale était Koumbi-Saleh, les Soninkés se sont dispersés un peu partout en Afrique. Mais, malgré tout cela, leur culture et leurs coutumes sont toujours vivantes et maintenues", souligne un festivalier.
Durant toute la soirée, chanteurs comme troupes artistiques vont ressortir cette évidence chez les Soninkés. Malgré des conditions d'organisation difficiles, la troisième édition du Festival International Soninké a tenu toutes ces promesses.
On retiendra que, dans la foulée, des rappeurs comme Yimbi-Kuma ont appelé à plus d'"ouverture" aux autres cultures qui cohabitent avec les Soninkés dans les futures programmations du FISO.
Production : www.cridem.org