j'aime ce regard non figuratif qui fait voir la force de la vie en toute chose, Deleuze est très humaniste en ce sens et nous aide à aller au delà du cliché, il nous invite à l'exploration du mystère humain, de l'abîme...

-- Absolument fascinant... --

How can we get with english subtitles?

Il fait des efforts et arrive pas mal à décrire l'acte de peindre, mais si je puis me permettre, prendre Michelangelo comme exemple est déplacé: c'est fondamentalement un sculpteur génial, doublé d'un formidable dessinateur, mais pour la peinture, c'est du coloriage basique, sans risque et sans réflexion. De Vinci est un meilleur exemple pour parler de la peinture en tant que telle.

15:35 !!!!!

pour que la couleur naisse !

CG

Des mots et des images, de la catstrophe et de l'acte de peindre.... Pas d'art sans iconoclastes pour créer un état de catastrophe de chaos germe ?

Page blanche, forêt vierge ....écrire c'est plonger dans le chaos, débrouissailler, élaguer . Pour autant faut-il faire d'une forêt vierge , un jardin à la française?

DIAGRAMME

Personnellement, je ne suis pas du tout fasciné, déjà j'ai eu une part d'admiration pour Deleuze étant plus jeune, mais j'ai toujours été méfiant. Et là, il ne dit absolument rien de philosophique, c'est un cours d'Histoire de l'Art comme il peut ou a pu y en avoir dans les Ecoles des Beaux-Arts, en Musicologie ou dans diverses écoles d'art. D'ailleurs, au bout de plus de deux heures vingt, il n'y a eu aucun usage de concept philosophique dans ce qu'il a dit. Ca, c'est un cours de peinture, pas de philosophie. En plus, peut-être ne le savait-il pas, mais il use de concepts mathématiques qui sont en rapport avec le fait que la plupart des peintres ont été chercher une inspiration dans les mathématiques, jusqu'avant le Moyen-âge, et certain(e)s peintres ont d'ailleurs cru pouvoir se permettre de mesurer à la règle et au compas ou en plantant des petites aiguilles dans la toile (Vermeer) pour mesurer les distances et guider le pinceau. Et puis, donc, ce que je voulais dire, c'est que cette histoire de catastrophe et de violet ou de violette, de couleur, en réalité, ç'a rapport avec la catastrophe ultraviolette dans la formule de calcul de rayonnement du corps noir pour ce qui est des longueurs d'onde et de la réflexion autant lumineuse qu'acoustique, problème qui a été résolu pour ensuite inventer l'ampli-opérationnel puis le micro-processeur. Sur deux heures et demie de cours, d'après cet enregistrement, c'est du vide de sens, du creux. Il n'y a rien de dit de philosophique dans cet enregistrement, je le redis, sur plus de deux heures et demie, soit les vingt premières minutes de celui ci-dessus, et le reportage précédent première partie de celui-ci. Il a passé son temps sur ces deux heures et demie à donner un cours de peinture et à dire des idées presque reçues, des idées de base, et il aurait donc mieux fait de critiquer ce qu'il tente de critiquer: il tente de démontrer l'absurdité des idées reçues, or sur deux heures et demie, il ne fait que ça dire des idées reçues: le gris assemblage de vert et de rouge, la dimension supérieure contenue dans une seule dimension, l'exposition des théories de peintres, la couleur violette et la notion de catastrophe, la toile qu'il y a besoin de préparer parce qu'il y a une trame, le mythe et le non-mythe de la page blanche, tout ça, ce sont des données de base, des bases de la peinture, peut-être pas des idées toutes faites, mais du basique. Ca n'a aucune envergure, aucune profondeur. Il n'a pour moi fait preuve d'aucune réflexion, mais a sans doute écouté des profs ou lu sur le sujet, et ici quasiment récité des petits bouts d'Histoire de l'Art et des mathématiques.