J'ai choisi de ne plus travailler pour un salaire il y a maintenant plus de 15 ans (c'était début 2009) parce que ça me faisait prendre trop de risques à moi et ma famille... Dus à une inadaptation très sérieuse, et grave, du monde sociale (au sens large) je risquais à chaque fois l'exclusion professionnelle, puis une trop longue période avant de récupérer mes plein droits d'aides sociales (la seule chance que j'ai jamais eue) pour une reconnaissance de handicap, très sévère, ce qui remonte à l'an 2000. C'était un simple calcul financier, en tenant compte de nos deux apports financiers dans le couple (mon aide sociale seule équivalente à un SMIC et pour cause : impossibilité d'insertion professionnelle à moins d'injecter un sérum d'intelligence hypothétique à l'ensemble de la population humaine histoire que "ça roule pour moi aussi"). Et donc j'allais devoir travailler pour moi-même, essayer d'aboutir dans mes projets d'autonomie. Heureusement j'étais au moins en capacité de "faire ça" mais ça aurait très bien pu ne pas être le cas, dans le sens de : même diagnostic, même exclusion, et zéro possibilité (intellectuelle notamment) tout court et puis donc "suicide obligé" car plus d'une personne sur deux avec mon diagnostic finit par se suicider et même parfois involontairement... Mais ça c'est une autre histoire, et médicale, à propos de la "folie douce" et de ses conséquences les plus dingues. Puis j'ai divorcé puis aujourd'hui je me retrouve sans cette solidarité familiale (ma famille m'ayant largement abandonné à mon destin depuis longtemps) et surtout sans aucune perspective d'emploi... Je suis en quelque sorte "confiné" depuis sept ans, dans une campagne où les politiques les plus incompétents, les plus corrompus et les plus faible se sont succédé pour gouverner la région sans aucune vision ni aucune intelligence. De part mon isolement social, l'impossibilité d'une perspective tout juste "normale" (intégration à l'emploi) j'ai vécu un Enfer comme vous imaginerez difficilement. Votre "monde" s'est écroulé, mais je suis pour ma part témoin qu'il n'a jamais si bien existé, cet équilibre, et que les politiques - TOUS - et toujours les plus incompétents se succèdent pour poursuivre le délire actuel ; pied au plancher dans la pire des ingérences écologiques. Aucunes perspectives très sérieuses n'existent, ni n'existaient, à moins d'un renouveau qui n'est pas prêt d'arriver... Il s'agirait de Révolution, aux sens sérieux que ça signifie : changement de paradigme, mais cela strictement aucun candidat "intégré" dans le système actuel ne peut le comprendre, et j'en suis tout à fait témoin ! Je m'explique... [ mais avant ça : comprenez que par "échec politique" ça signifie disparition des transports en commun qui existaient encore il y a quelques années et ça pour de maigres économies, gigantesque désert médical, violence brute de l'isolement et de la misère campagnarde, pas de chauffage l'hiver pour éviter le loyer impayé etc - on a quelques faiseurs d'idées, des constats et c'est déjà mieux que rien mais c'est à peu près tout ce qui comptait en politique ; depuis les chocs qui se sont succédé ces cinquante dernières années ; malheureusement le problème est plus grave et plus profond et sa résolution ne tiendra pas en quelconques votes, ça je trouvais que c'était largement prévisible en 1998 avec une vraie bonne lecture de la situation complexe et en tenant compte de tous les paramètres dont l'inertie qui a le don de pousser à l'immobilisme par toutes sortes de biais, et je ne me suis pas trompé fort malheureusement, j'avais anticipé la présente situation pour ma part - ] J'ai un QI d'astronaute, j'ai essayé pendant des années d'activer tous les rouages (sociaux) pour démarcher des aides à la création d'entreprise notamment car dans mon cas c'est clairement la seule issue possible pour échapper à la discrimination systématique et la pseudo-violence sociale qui va avec. Je dis "pseudo-violence" parce que c'est assez clair qu'avec les aides sociales auxquelles j'ai droit (bien que je sois assigné "exclu à résidence" pratiquement sans aucune perspective : aucun droit véritable au crédit pour investir dans mon projet par exemple / le moindre effort se compte en dizaines d'années) je ne suis pas exactement le plus à plaindre sur le papier. Non, le pire n'est pas ça... Le pire c'est que j'ai un potentiel, que je sais beaucoup mieux que la moyenne "comment" on sortirait de cette crise énergétique ; et pourtant toutes les portes restent fermées devant mes efforts personnels ; ce que je ne pourrais pas résumer ici car ça serait trop long... 25 ans de travail médical psycho-thérapeutique ont eu raison, avec ma propre raison à l'appui, des mauvais pronostics médicaux de départ. Jamais je ne devais m'en sortir, et pour l'instant je suis encore coincé mais j'ai un début d'issue envisageable c'est déjà ça. Exemple d'injustice : on m'a refusé un passage en commission pour statuer de ma situation particulière d'abandon de la part de mes parents, et donc que je n'avais aucun revenu fiscal, ce qui m'ouvrait un droit aux bourses universitaires. Blocage administratif quand celui-ci n'est pas légal... Il y a un mythe de la justice dans ce pays, sinon Karl Zéro ne parlerait pas dans le vide depuis si longtemps, mais c'est un autre sujet. Bien évidemment je devrais pouvoir faire un recourt, mais dans ma position : attaquer en justice la direction du CROUS qui n'a pas fait son travail, alors que déjà je dois vivre au jour le jour, j'ai vraiment autre chose à faire, donc "ils ont gagné un cas d'exclusion supplémentaire" (et des économies de débiles mentaux je suppose) me concernant. Je ne pardonnerai pas ce genre d'action là, de mise à l'écart volontaire, de même que je ne crois plus depuis longtemps à "la justice romaine" depuis Mathusalem... Ma dernière psychiatre m'a dit que j'étais tout à fait un "génie potentiel au sens strict du terme", ce qui m'a bien fait rire, je lui ai dit d'une part que "ça restait à prouver" et d'autre part qu'au-delà du truc social d'idolâtre franchement naïf "le génie n'existe pas" et j'ai essayé de lui expliquer "pourquoi et comment" mais elle n'a rien compris à mon explication me laissant comprendre que les faits sociaux ont la vie dure, tout autant que les sciences physiques. Même dans mon isolement le plus terrible, socialement, je ne peux pratiquement compter que sur la personne (limitée en possibilités réelles) que je suis moi-même, en cherchant des issues aussi créatives que farfelues parfois (au moins j'essaie). Pour le moment : c'est l'échec social qui gagne haut la main, à mon endroit personnel tout autant que dans l'ensemble politique le plus général, et la partie n'est cependant pas terminée. Mais je n'ai pas abandonné, j'ai continué d'étudier tel que je m'y étais engagé envers moi-même au moment où je m'excluais moi-même d'un cursus universitaire vraiment pas ambitieux (à ce moment là je voulais poursuivre mon travail d'artiste avant tout puis m'engager en politique). Tout ça remonte à 1998, avant qu'on observe que je n'ai pas un cerveau "normal" et pas les mêmes façons de fonctionner. J'ai à la fois repoussé les limites médicales donc quelque part la "Science sur moi" tout en poussant le plus loin possible mon parcours personnel, à la fois autodidacte polytechnique, et à la fois dans mon parcours artistique. Je ne peux pas ici résumer ce que j'ai traversé ; mais en gros : les sept dernières années, de survie quasi-totale, sans pouvoir me déplacer hors d'un village où il n'y a strictement rien pour moi, avec peu de perspectives ne serait-ce que "potentielles" que j'ai vécues à peu près aussi difficilement que l'ensemble des français pendant leur "confinement" mais en pire et aussi longtemps alors que je n'ai rien fait qui mérite une telle prison, et même bien au contraire. La peur et la lamentation ne m'auraient été d'aucune aide ; il me fallait surtout la détermination.

Je vous écris parce que vous parlez beaucoup de "peur" alors que je sais par expérience que la peur n'est jamais le bon moteur... La peur est : très mauvaise conseillère... Je n'ai personnellement pas le choix de "ne pas avoir peur" car ma propre survie est continuellement en jeu, en danger grave compte tenu de ma pathologie et de toute la situation (ultra critique) dans laquelle je me trouve. J'ai eu la chance d'avoir deux beaux enfants avant mon divorce, donc je sais ce que cette expérience apporte, compte etc. Ce sont eux (mes deux enfants adolescents) qui sont mon principal moteur, d'une part car "mon" enjeu de survie et de résilience est plus important pour eux, et car il se trouve aussi qu'ils sont les 1ers fans de mes exploits artistiques et mes meilleurs conseillers. Il se trouve, qu'au bout du compte, à force de travail, j'ai fait "ce qu'il faut et préparé ce qu'il faudra" notamment dans mon travail artistique (car même sans aucun salaire je suis hyper loin d'avoir chômé)... Mon travail paiera, car j'ai un but qu'il faut que j'atteigne et que j'ai toutes les cartes en main. Un peu plus précisément, vite fait, j'ai démarré une activité (artistique) prévue en 2025 pour sa sortie et qui sera la première pierre à mon édifice (ensuite il me faut d'autres moyens pour poursuivre) et j'en aussi prévu le démarrage d'une autre, en parallèle. Le plus gros de mon travail à propos de création artistique (pour les décennies à venir => autant dire que je ne compterai jamais sur la retraite) ne concerne pas directement ces deux activités que j'ai dû choisir comme "annexes" pour permettre de financer la suite (plus directement faisable donc plus réaliste financièrement parlant). La peur ne m'a jamais aidé. Et c'est plutôt ceci : l'éloge de la fuite en avant. Ne pas couler, toujours chercher une accroche, ne pas baisser les bras, ne pas céder à l'adversité, pour tout écraser par la suite et plus fort que jamais. Je vous écrit ceci pour vous dire, même de ma part qui est la plus miséreuse qui soit, que je suis témoin d'une seule chose : la peur est la mauvaise conseillère et qu'il faut davantage attendre de sa propre ressource, compter sur son propre ressort créatif et sa propre capacité de résilience, que sur une conjoncture un peu plus favorable à un moment donné ou à un autre. Le seul véritable destin est celui que nous traçons, en le choisissant, et ça bien au-delà des peurs et leurs démons. Bien à vous, bon courage... P.S. comme vous l'aurez peut-être remarqué, j'ai une certaine capacité à écrire, et c'est justement (à force d'entrainement constant) un ressort qui comptera énormément pour la réussite d'un des deux projets "annexes" (artistiques) dont je parlais, et je n'ai pas franchement le choix de réussir sinon je meurs et ça n'est ni un parti politique ni un autre qui changerait quoi que ce soit de cette situation là, la société ayant certainement des siècles de retard concernant mes besoins les plus simples et les plus réels, donc je ne peux pas compter sur l'énumération de ce qui dysfonctionne en demandant qu'on répare mais plutôt en comptant sur ce que j'ai la possibilité (positive) de faire directement par moi-même et uniquement cela; vous comprendrez certainement suivant votre sensibilité politique qu'il faudra plutôt des gens comme moi, ayant dépassé d'autres défis et ayant une autre expérience de l'adversité, pour imaginer ne serait-ce qu'une seconde une véritable issue politique face à l'ensemble des problèmes non résolus tels qu'ils s'accumulent gravement (en toute connaissance de cause) depuis déjà des décennies. J'ai l'âge, physique, de Macron et cinq cent mille fois plus de connaissance et d'expérience de la réalité. Lui a préparé un "terrain" relativement à l'aveugle, et la gauche radicale a lancé des appels, mais les ressorts d'un réel changement ne sont pas "alignés" et malheureusement nous allons en passer, comme après une crise financière, par une période de replis. Ce n'est qu'une mauvaise passe et une illusion de changement pour les gens qui en ont marre, je le sais, nous le savons tous, pour peu qu'on ait un système de pensée en état de fonctionner. Mais ça ne compte pas vraiment car à la finale "ce n'est pas eux qui décideront puisque s'il fallait vraiment décider quelque chose ça serait le vote de vraies décisions pour un changement sérieux et juste et véritable" (et surtout : en profondeur vue la gravité de la situation planétaire). Nous ne sommes pas dans une meilleure perspective et il faudra nous en contenter pour le moment. Pour la dernière anecdote, je suis également ambidextre et ça me donne un certain avantage dans ma façon de faire avec mon cerveau d'une part et pour me servir de mes mains dans mon exercice artistique d'autre part ; il y a vraiment pire cas que le vôtre ou le mien alors il ne semble pas sérieux de se laisser aller au désespoir et à la peur à la moindre difficulté aussi sérieuse qu'elle puisse être. [ une grosse heure à écrire pour m'exercer, merci pour toute l'inspiration du moment que vous m'avez offerte ]

❤

"Mon mari aussi s'inquiète, il est noir, musulman, mon fils est métis, il a un prénom musulman. Ils sont français mais, alors que les menaces et les insultes se font de plus en plus régulières, pourront-ils encore sortir en toute sécurité..." Mais de quoi parlez-vous ?

Ton mari est musulman et il est favorable a l’avortement ? Et tu lui a parlé de ta bi sexualité ? 😂😂 Vous vivez dans un monde imaginaire c’est incroyable

tellement!!!

Elle respecterait les Français qui votent RN que ce serait presque audible !!

@@pascalandre3800 Elle ne se respecte déjà pas elle même...

C'est trop mignon de penser ça, mais non, ce n'est pas généreux ahaha. C'est du marketing.

@@morgane5534 bonjour Morganne, existe-t-il dans l'espèce humaine des personnes capables de faire un truc, comme ça, sans attendre un retour sur investissement? Peut-être par amour de notre Liberté, Égalité et Fraternité ...

Du marketing ? Quel cynisme.. Un spectacle qui sera obsolète dans une semaine. La haine ça épuise, conserve ton énergie, crois en la générosité

Simplement d'utilité publique ❤

c'est ça la gauche ahah ;)

Ouahou. Merci de nous avoir partagé ça. Je t’e voie plein d’amour

Je plussoie (pas française non plus).

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Moi c'est le moment de la rupture et des brassards rouge dans la rue... ça et jusqu'au écouteurs sans fils ! Mais grave.

Toustes 🤦🏻‍♀️🤦🏻‍♀️🤦🏻‍♀️🤮🤮🤮