C’est vraiment très léger et primaire comme façon de pensée..

Sympa la vidéo

Bonjour, comme tu le dis si bien, : la personne forte , et puissante et toujours la victime, et le faible par dessus tout avec sa moral. C très bien dis. Sa donne une grosse impuissance apprise , qui sera dur dur dur a digéré , a toléré etc..... Quand a moi Phoenix de mon coté , j'ai juste laissé le temps au temps, et la douleur s'estompe, petit a petit . Ce genre de situation, c pas du tout évidant , quand sa nous arrive en pleine figure. A bientot pour d'autres vidéos, bien explicite!!!

Mouais. J'ai lu la généalogie de la morale et par delà le bien et le mal. J'en suis revenu. Ma morale est toute française et sans doute rousseauiste : ne pas faire a autrui ce qu'on aimerait pas qu'il nous fit. C'est l'esprit qui a animé la révolution française. Bien des gens ne vivent pas selon ce principe mais selon le principe nietzschéen de puissance : ma liberté s'étend là où commence celle des autres qui n'ont pas la volonté ou la force de se défendre, en un mot des faibles. J'ai le pouvoir de dominer donc j'ai le droit de dominer. C'est une morale de prédateur. Que faire face à ces gens d'après mes valeurs? Se défendre et surtout rester fidèle à ses valeurs et droits dans ses bottes. Ça demande une grande force d'âme et c'est ingrat mais c'est ce qui sauve.

Comme tu le sais, je suis beaucoup le Précepteur (pour s'être lu sur Hume) donc je vais mettre ici le lien sur Nietzsche et la Morale de l'Esclave : kzfaq.info/get/bejne/achyrLiQrs3ao40.html&ab_channel=LePr%C3%A9cepteur Je pratique ce philosophe depuis mes 13 ans et s'il reste un de mes Philosophes préférés avec Spinoza (tiens, tiens, un autre vitaliste...), j'ai eu longtemps du mal avec sa vision de la morale, alors que tout le reste me plaisait. Certainement, un vieux relent de morale catho où il faut avoir pitié des faibles ! Mais avoir pitié des faibles ne les sauvent pas de leur situation d'infériorité, au contraire ! " Extrait : Les agneaux gardent rancune aux grands rapaces, rien de surprenant : mais ce n’est point là une raison pour en vouloir aux grands rapaces d’attraper les petits agneaux. Mais si ces agneaux se disent entre eux : » Ces rapaces sont méchants ; et celui qui est aussi peu rapace que possible, qui en est plutôt le contraire, un agneau, celui-là ne serait-il pas bon ? », alors il n’y a rien à redire à cette construction d’un idéal, même si les rapaces doivent voir cela d’un œil un peu moqueur et se dire peut-être : « nous, nous ne leur gardons nullement rancune, à ces bons agneaux, et même nous les aimons : rien n’est moins goûteux qu’un tendre agneau. » Exiger de la force qu’elle ne se manifeste pas comme force, qu’elle ne soit pas volonté de domination, volonté de terrasser, volonté de maîtrise, soif d’ennemis, de résistances et de triomphes, c’est tout aussi absurde que d’exiger de la faiblesse qu’elle se manifeste comme force. » NIETZSCHE, La Généalogie de la morale, 1er traité, §13, trad. E. Blondel

Il n'y a aucune notion de puissance dans ce que vous exposez, ce ne sont que des exemples de peurs egotiques qui mènent à une domination triangulaire, le schéma victime/bourreau/sauveur est à l'antipode de la puissance puisque "l'un ne peut vivre sans l'autre". La vraie puissance c'est choisir de ne pas faire ce dont on a conscience de pouvoir faire. J'ai le pouvoir de tuer sans aucun remords mais je choisi de ne pas tuer non pas par peur ou par besoin de domination mais par conscience des conséquences de mon pouvoir. Le pouvoir c'est sortir de la culpabilité pour accéder à la responsabilité. Le manipulateur n'a aucun pouvoir puisqu'il a besoin d'un tiers dépendant. Globalement vous n'avez rien compris à la pensée de Nietzsche qui se résumerait à "Dieu est tout puissant c'est pour cette raison qu'il renonce à tuer".