Pour rebondir sur le très bon passage final sur le lien entre amour et volonté, je trouve très éclairante la distinction entre amour affectif (sentiment pur) et amour effectif (vertu : fidélité, dévouement, etc.) : l'amour affectif est fluctuant et seul l'amour effectif est pleinement entre nos mains. C'est dans L'homme tue et la femme rend fou. Et je pense que Philippe de Vulpillières, dans son dernier livre, dresse le panorama le plus juste de ce qui nous mène à "la haine de la maternité". Il appelle ça "l'esprit du Lupanar" et sa vidéo intitulée "L'Occident : patriarcat ou matriarcat ?" explicite de quelle façon un tel esprit est devenu l'esprit du temps, l'esprit de la foule, depuis Woodstock.

Tout à fait d'accord à propos des enfants "désirés". Les enfants qui n'ont pas été planifiés des mois ou des années à l'avance sont assez mal vus et même dans le milieu médical ! Je suis personnellement tombée enceinte de mon fils alors que j'avais un stérilet au cuivre. Et sur tous les formulaires médicaux je devais inscrire que c'était une grossesse "non désirée" ! Alors que dès que nous avons su que nous aurions un enfant avec mon mari, bien que cela ai été une surprise, nous l'avons désiré jusqu'à ce qu'il vienne au monde cet enfant !

Bonjours Thérèse, J'ai adoré cette chronique de livre. Ça donne envie de lire ce livre.

Merci Thérèse pour cette chronique de livre (que je vais me procurer c'est certain!) Je trouve, au contraire, très bien de lire les propos pleins de bon sens d'un auteur qui n'a pas la Foi... personnellement cela m'aide dans les échanges avec les non-croyants qui m'entourent et qui ne sont pas sensibles aux arguments liés a Dieu. 🤓

Merci Thérèse d'avoir publié cette chronique de livres ! Merci de m'avoir fait confiance et regardé cette vidéo et olis encore d'avoir lu et commenté son livre ! Cela m'incite à le lire aussi... Bravo pour votre travail 💪

J'ai commandé le livre chez mon libraire, hâte de le lire ! Merci d'en avoir parlé :)

Merci Thérèse

Je vous rejoins sur la pénibilité et sur l'intolérance à la "souffrance" de nos sociétés occidentales. Pour moi la bascule s'est fait aussi avec l'invention de la péridurale, l'engagement dans une relation, un projet, une réflexion... étant proportionnel à la pénibilité que l'on est capable de surmonter et le résultat, la récompense, est lui aussi proportionnelle à cela. Si la femme ne se "bat" pas au travers de l'accouchement pour avoir son enfant alors elle ne s'investit pas assez pour créer les bases affectives solides. La plupart des gens font des enfants parce qu'ils "doivent" (conformisme) en faire sans réel ou profond désir. C'est toute la "déconstruction" du féminisme qui a ouvert la porte de sa déshumanisation, puisqu'une femme peut "pondre", pourquoi ne le ferait-elle pas pour les autres ? Le seul combat qui resté pour les femmes était celui là, mettre au monde (et non "donner la vie" --> dégénérescence étymologique de l'occident, perte de sens), ce sens et ces valeurs qu'il fallait déployer pour y parvenir étant inversé/perdu, ne reste plus qu'aux femmes à devenir l'ombre d'elles mêmes. PS: Le constat est le même pour les hommes.

Très intéressant, un grand merci !!

❤

Il n'y a pas de haine de la maternité. Ce terme est excessif. Seulement des mutations sociales.

Beaucoup de femmes ont eu des enfants à travers l'histoire sans le vouloir (violé, mariage arrangé,...) c'est juste pas moyens de contraception et obligée d'être mère. Ensuite il y atoujour eu de la tromperie (hommes allaient voir des prostituées, amantes et une femme qui trompait son mari était mal vu alors que l'inverse limite les gens en avait rien à faire. Les femmes ne pouvaient pas se plaindre ( les hommes aussi d'ailleurs car tous ne voulaient probablement pas être père). Aujourd'hui nous les femmes avons la liberté de choisir