La troisième génération de Smart a été lancée en 2014, mais il a fallu attendre début 2016 pour voir arriver la version cabriolet. Au programme, comme sur la génération précédente, une capote en toile qui peut se replier d’abord au-dessus de la lunette arrière, puis totalement au-dessus du coffre, mais bouche alors la visibilité arrière. Les arches, comme sur la génération précédente, sont facilement amovibles et ont droit à leur rangement dans la paroi du coffre. La Fortwo cabriolet a droit à deux des 3 motorisations du coupé : les 1.0 l de 71 ch et 0.9 l de 90 ch, le petit bloc de 61 ch étant absent.
A l’intérieur, le cabriolet reprend bien-sûr les éléments de la Fortwo Coupé : on trouve du tissu sur la planche de bord et un écran central tactile avec des menus venus directement des Twingo ou Clio. La qualité de présentation n’est pas flatteuse mais l’ambiance plutôt sympa. La spécificité du cabriolet vient de cet interrupteur, qui permet de décapoter en environ 13 secondes, y compris en roulant. Le coffre atteint pour sa part le même volume que celui du coupé, à savoir 260 dm3 officiellement quelle que soit la position de la capote. Mais si vous rangez les arches, une brosse à dent tiendra à peine…
Contact et le petit 3 cylindres est discret en sonorité. En revanche, à chaud, il vibre beaucoup au ralenti et à chaque intervention du stop and start. En ville, il suffit globalement et la boîte double embrayage imposée sur le cabriolet se montre très agréable en conduite coulée. En revanche, le moteur se montre à la peine pour sortir de la ville avec des relances vraiment fastidieuses à partir de 80 km/h. Côté châssis, on retrouve ici les grands traits du coupé avec un confort en nette amélioration par rapport à la génération précédente et un rayon de braquage record, spectaculairement court.
Reprenant les atouts du coupé, à savoir un confort en nette hausse et une boîte automatique enfin agréable, le cabriolet devient lui aussi recommandable. Attention toutefois à cette motorisation vraiment limitée qui condamne quasiment cette version à un usage urbain exclusivement. Nous vous recommandons fortement la motorisation supérieure. Attention également au tarif puisque le cabriolet démarre à 15000 € en finition Pure, c’est-à-dire peu équipée. Pour avoir un équipement décent, avec par exemple un autoradio, il faut passer à la finition Passion, facturée 17500 € au minimum en cabriolet.