Mercredi 22 novembre, Bernard Callebat, chargé de cours et membre du Centre de Recherche de l’ICES (CRICES), professeur de droit à l’Institut catholique de Toulouse s’est proposé d’étudier l’histoire des églises anti-concordataires à travers « La Petite Eglise ».
En 1801, l’État français et le Vatican signèrent le Concordat afin de refermer les plaies douloureuses d’une Révolution qui s’était attaquée à l’Église catholique. Dans plusieurs provinces françaises, des dizaines de communautés s’opposèrent à cet accord. Sans hiérarchie officielle, ces minorités étaient, jugeait-on, vouées à disparaître rapidement. Pourtant, deux cents ans plus tard, l’une d’elle survit encore dans le nord des Deux-Sèvres. « La Petite Église » reste le témoin d’une spécificité religieuse de la région, portée encore par quelques familles et dont la commune de Courlay, près de Cerizay, reste l’épicentre.
En partenariat avec le COSH, association étudiante de l’ICES.