Je trouve Vinciane Despret tout à fait remarquable. Quelle clarté ! Un vrai plaisir à l'écouter…

J'ai perdu mon mari dans des circonstances très dures. J'ai eu besoin de beaucoup de temps pour accepter son geste, pour évacuer ma colère. J'ai repris le travail deux semaines après, pensant que cela allait m'aider. Erreur. J'ai très mal supporté, comme si j'avais forcé mon esprit à réintégrer un réel pour lequel il n'était pas encore prêt. Nouvel arrêt de travail . Et bien, on m'a fait cette réflexion affreuse : "Il va falloir passer à autre chose !" Et bien non, je ne suis pas passée à autre chose et mon rapport avec sa mort ne regarde que moi. Nous faisons tous une place differente à nos morts.

"Une perte sèche innommable comme un trou dans le réel ..un gouffre" ; L seule description que j'ai pu partager merci pour cette émission 🙏

Cela fait 5 ans... 🙏 Aucun soutiens J'ai étais seule sur ce chemin.. 🙏 Notre société ne respecte plus rien ni personnes.. Je me reconstruit petit à petit.. Et cela grâce à ma force intérieure.. Celle que mon mari m'a transmise sa devise à tout problème une solution.. 🙏 Et la spiritualité.. Qui nous aident et nous protègent ... 🙏 MERCI L'UNIVERS..!

Super intéressant. On moque souvent les processus sociaux d'avant-guerre (naissance, sociabilisation, sortie de l'enfance, fiançailles, mariage, deuil) mais tous ces codes étaient une façon de tenir compte de la communauté. Aujourd'hui on est obsédés par tous ces vocables de solidarité et collectif mais on fait tout l'inverse.

J'ai perdu mon conjoint il y a 6 ans et ce que j'en retire, c'est que la manière dont on fait face à cette perte sur le moment d'abord, dans les mois et années qui suivent ensuite, est vraiment très personnelle. Personnellement, je n'étais pas capable d'organiser un quelconque "rituel collectif" - comme une cérémonie - où beaucoup de personnes auraient été présentes, où il y aurait eu des prises de parole, etc. J'ai donc opté pour l'intimité, mais je peux tout à fait comprendre que d'autres ressentent le besoin inverse. Le terme "injonction" dans l'interview est très pertinent, car les injonctions sont omniprésentes et elles sont parfois difficiles à vivre. J'ai eu quelques personnes qui m'ont dit, sur le moment, avoir compris l'intimité que j'avais choisie, mais qui en réalité, ont été froissées (alors que ce n'étaient pas des proches) et ont coupé tout contact très rapidement, ne tenant aucun compte du fait que j'étais si mal. Cette intrusion des autres dans votre deuil peut se manifester régulièrement par une sémantique fort désagréable : "la vie va reprendre ses droits", "tourner la page", "courage, le meilleur est à venir" (la plus horrible, je pense), "il ne faut plus trop en parler", etc. Quant à la place du mort dont on parle dans l'interview, certains veulent s'en charger aussi: " il ou elle n'aurait pas voulu que tu restes chez toi ", "si il ou elle était encore là, il ou elle t'aurait dit que", ... Fort heureusement, il y a aussi des gens qui sont juste là, qui font du bien, qui ne jugent pas ou ne tentent pas de forcer les choses. Mais ils ne sont pas si nombreux, au final, et il y a un "deuil dans le deuil", à savoir qu'une série de personnes "de ma vie d'avant" ne font plus partie de ma vie actuelle ...

Je suis étudiante en master de philosophie et je n’ai jamais entendu de discours et de pistes de réflexions aussi riches depuis bien longtemps. Je vis avec le manque de la personne que j’aime le plus au monde depuis bientôt 1 an, l’accepter est absurde, le deuil est impossible et cruel. Merci pour ce travail 🌟

Remarquable de subtilité, de retenue et de douceur. Il faut toujours vivre avec ceux qu’on a aimé comme s’ils étaient toujours là et savoir profiter de leurs petits signes. Un grand merci pour ces mots simples, comme une caresse mentale…

Je viens de perdre ma maman il y a une semaine et cette vidéo est absolument thérapeutique! Merci Arte !

L'amour que j'éprouve toujours pour ma femme décédée m'empêche de "faire mon deuil", mais l'amour qu'elle a encore pour moi (je le sais, je le sens) m'y encourage afin de poursuivre mon chemin jusqu'au bout; alors nous serons de nouveau réunis...

Merci pour ce sujet. Personnellement, je sais que les funérailles de ma fille de 15 ans, polyhandicapée ont "permis" à ceux qui ne la connaissaient pas ou uniquement à travers moi, de mieux saisir qui elle était, ce qu'elle a vécu, ce que nous avons vécu avec elle, que malgré le handicap grave et une santé précaire, un enfant comme ma puce n'a pas que vocation à mourir plus tôt, a une vie, différente certes, mais qui vaut toutes les autres. Et si on peut retirer une satisfaction des funérailles de son enfant, c'est celle ci, cela s'est déroulé comme nous le souhaitions et les "gens" ont capté ce que nous voulions partager...

Très sceptique au début mais elle a ouvert une nouvelle brèche dans mes pensées ! Vinciane Despret est brillante, de part son éloquence, sa neutralité et son sens critique ! Merci pour cette vidéo

Me semble-t-il que les personnes qui ont eu le désir de visionner cette vidéo avec un titre éloquent cherchaient sans doute des réponses. Et qu'elle merveille de femme de nous expliquer en toute simplicité qu'il est juste et normal d'osciller entre pragmatisme et croyances plus fantasques. La mort et tout le cortège qui l'accompagne sont pour sûr les plus dure expériences dans notre existence de vivant.... Alors que decidons nous de faire de nos fantômes ? Finalement le deuil nest il pas le biais qui permet de transcender ce fantôme écrasant par un fantôme inspirant nous permettent de continuer d'avancer ? Que tous les morts puissent trouver la paix ainsi que les vivants...

Je ne connaissais pas Vincianne Despres mais bonne découverte. C'est fuse dans sa tête.

J'aime cette approche qui consiste à ouvrir des portes que, pour des raisons sociales voire philosophiques, l'on maintient généralement fermées ; avec le sexe, le deuil est une affaire très très intime, personnelle ; il n'y a donc ni recettes ni potion magique, juste une voie (une voix aussi peut-être) à trouver, et cette voie-là ne peut être qu'unique. Merci pour cette intervention riche et bien menée. 🙌

Merci Arte de nous proposer des angles aussi originaux 👌🏼

une masterclass cette emission, 20 min avec des spécialistes de la questions et toujours très pédagogique. J'en redemande !

J'adore idées larges. Mais ce qui m'a marqué le plus ici c'est le fait qu'on est pas obligé de trancher et ça c'est bouleversant, merci.

Je suis étonnée du temps qu'il faille à notre esprit pour prendre conscience d'un grand changement non désiré (le temps qu'il faut pour penser à un proche comme étant parti, "acter le processus de la mort", comme elle dit, alors qu'il est déjà parti depuis 1 an ou 2). Je m'observe moi-même à repenser à un proche en "oubliant" régulièrement qu'il est mort, et je conscientise en 2e temps qu'il n'est plus la, et à chaque fois ça me surprend (sans me déplaire forcément).

C'est passionnant, on est heureux d'entendre l,intelligence et le bon sens moral réhabiliter les grands questionnements au sujet de deuil,Magnifique époque quand on portait un brassard noir pour signifier sans le dire "je suis en deuil" bref je suis une porcelaine. Ne me secouez pas💀🐱

La mort est intense en fonction de la personne aimé, je pense que cela est très personnelles a chaque individu

Tellement fan de Vinciane Depret !!! Elle m'émeut beaucoup et est une merveilleuse philosophe ! Une véritable inspiration :-)

Absolument remarquable et passionnant.

"Il n'y a pas de mort, juste un changement de monde", phrase prononcée par un dignitaire indien d'Amérique du Nord. J'y adhère totalement. Pour en avoir eu l'expérience.

Je découvre vos émissions et j adore votre travail !!

Incroyable vidéo, comme d'habitude. La réflexion de clôture résume bien l'état d'esprit de la série: choisir une façon de vivre, c'est d'abord croire en sa cohérence. De fait, on se demanderait presque, à voir la pertinence du choix des invités de cette émission, si l'objectif profond n'est pas de remettre purement en question nos bases épistémologiques socialement et psychologiquement admises, par une subtile métaphore in absentia... Où trouve-t-on de la légitimité à nos idées les plus communes ?

Rendons hommage au Maître Zen Thich Nhat Han qui s'est éteint le 22 janvier et qui n'a eu de cesse de nous enseigner qu'il n'y a ni mort, ni peur. Nous, occidentaux, avons (la fâcheuse) habitude d"étiqueter les situations de la vie. La mort est avant tout une notion ! Certaines cultures FÊTENT la mort ! Nous, nous la percevons comme une finalité alors qu'il s'agit (peut-etre) d'un début ! Je ne dis pas que c'est facile, mais c'est aussi à nous de modifier notre perception de la mort ! Peace 🙏

Cette dame est passionnante, j'aime beaucoup ses réflexions et analyses.

Merci pour ce beau partage, à l'heure où le deuil prolongé entre dans le DSM....

Le deuil ne vous demande pas votre avis. Une émission intelligente.

Merci, Enfin des mots sur mon ressenti. Ils sont là, m'encouragent, me guident sans me forcer.

Je suis moi-même philosophe de formation et je trouve le discours de Vinciane Despret assez confus voire désagréable. Ce qu'elle dit de plus intéressant concerne l'acceptation qu'on doit poser comme principe quant au choix ou au non-choix de chacun dans son rapport à ses morts ; de manière rationaliste ou spiritualiste, chacun a évidemment le droit de se sortir comme il peut, aussi bien que possible, de la perte de proches, mais n'est-ce pas une évidence dans une société qui reconnaît institutionnellement la liberté de conscience ? Pour le reste, elle me paraît faire partie de ces philosophes qui ont des comptes à régler avec la psychologie en général. Du reste, si l'on veut éventuellement chercher une injonction de certains psys à "faire son deuil", c'est du côté des comportementalistes qu'il faut chercher, pas du côté de la psychanalyse qui est infiniment moins utilitariste et respecte le droit au chagrin des personnes, en particulier le déploiement temporel - par définition individuel - de ce chagrin. Entendre dire que Vinciane Despret critique "l'injonction d'une certaine doxa psychanalytique à accepter la mort d'un proche" est même choquant après les 44 secondes (seulement !) d'interview de Laurie Laufer. Ces 44 secondes sont un diamant noir d'exactitude, de clarté et de précision, et excluent de fait qu'une telle injonction puisse avoir lieu. Qu'il soit freudien, jungien, winnicottien ou autre, aucun psychanalyste compétent ne va enjoindre à ses patients d'accepter quoique ce soit. Sur le sujet ici abordé, ne pas entendre une seule fois le mot "mémoire" est très étonnant, car ce qu'on peut dire avec certitude, c'est que les morts continuent à être - de manière positive ou toxique - dans la mémoire des survivants, tant au niveau conscient qu'inconscient. Une fois morte, une personne devient un être de mémoire dans l'esprit de ceux qui lui survivent, c'est même le cœur de la problématique du deuil. Ne pas l'avoir mentionné explicitement est une erreur, presque une faute professionnelle de la part de quelqu'un qui entend statuer en la matière.

Cette expression faire .. son deuil ou autre chose, l amour .. etc comme la mécanique de faire la vaisselle ou sa toilette rétrécit la vie à du fonctionnel ou technique.... bref nos vies et morts toujours rétrécies..... en bref la poésie de la vie et de la mort disparaît. Toute la psychologie actuelle tue cette vaste aptitude poétique et la poésie fondamentale de la vie

Excellent vos sujets ! Et vos invités sont top, ils voient larges, justement. Continuez, c'est vraiment un plaisir à vous regarder :) Merci

Fantastique comme vidéo ! merci Vinciane Despret et arte !

J’adore le travail de cette journaliste! 👌🏻👏🏻🤩🇧🇷 Merci pour ce sujet, très intéressante !

Pour moi, mes disparus sont toujours dans mon cœur et mon esprit. Cela ne m’empêche pas de vivre, c’est simplement que je vis différemment, et que le regard que je porte sur ma propre disparition est plus serein.

C'est vraiment intéressant et ça donne à réfléchir, merci !

Passionnant et très bien réalisé. Merci !

Pas facile le deuil on pandémie. Je l'ai vécu et je souhaite ça à personne

En 19:29min, la mort et le regard sur la vie a pris une toute autre dimension. Merci.

Intéressant et très intelligent ! Merci ❤️

Cette émission est toujours excellente

Merci beaucoup pour cette vidéo très éclairante !

Merci pour votre bienveillance-vous nous faites avancer....

Très intéressant

Si j’avais pu avoir une prof de philo pareille… mon rapport avec la matière aurait été tout autre ! Fascinante.

Très très beau documentaire. Techniquement parlant.

alors la fin c'est - de mon point de vue -une très belle démonstration de pensées complexes, je me suis régalé tout du long, merci

Je m'intéresse beaucoup au "spiritisme" qu'on appelle aussi "métempsychose", je crois que la véritable vie est de l'autre coté. Et en plus il n'est pas impossible que nous ayons déjà vécu. Nous avons développé une civilisation dans laquelle il est "inconvenant" d'aborder de tels sujets , c'est très regrettable.

Très bon sujet et très bonne réalisation! Je suis captivé!

Merci pour le partage de cette perception du deuil si bien équilibrée 🙏

Laura Raim, quelle voix, quel physique ! J'adore.

Merci. Bonne journee.

Faire son deuil ne veux rien dire Vouloir ne pas vouloir est idiot . La personne est en vous ( enfant ) Vous etes amputé et vous vivez au jour le jour. Seule la la souffrance épouvantable se dilue dans le temps qui passe

Magnifique ! Quelle intelligence !

Bon reportage j'ai apprécié merci 👍

Très bonne vidéo, merci

Du vrai Arte , super !

Le bonheur c'est de ne pas s'attacher aux choses et aux êtres. Cela ne veut pas dire ne pas les aimer ou les chérir, mais accepter l'impermanence de la vie, accepter que nos êtres chers peuvent quitter le foyer rapidement, mourir rapidement, choisir une autre vie rapidement. Quand on prend conscience que ce à quoi on s'attache peut disparaître du jour au lendemain, on en profite plus que jamais.

quel genie Vinciane!

Ce sujet est passionnant

J'ai perdu mon plus jeune frère il y a six mois, sa copine a pris en main l'organisation des funérailles, ma mère était tellement dévastée, elle l'a laissé faire, ça a tourné à la farce, ils ont fini par organiser une fête le soir de la crémation et sabrer le champagne à la santé de mon frère. Ils n'ont laissé aucune place à l'église pour ma mère, c'est le maître de cérémonie qui a dû lui faire une place au premier rang. Et j'en passe. Tout ces souvenirs me hantent, je soutiens ma mère comme je peux.

after life / Une série où un homme qui ne fait pas son deuil , nous fait passer du rire aux larmes ( Ricky Gervais ) . C"est absurde comme la mort, beau comme l'amour , et drôle comme la vie. une séparation est aussi un deuil , pas forcément la mort , mais la séparation . La perte cruelle , et oui on ne fait pas son deuil , un grand amour, un proche , le gouffre oui , mais jamais le mort réel ou symbolique ne disparaît . Il est là à jamais , la disparition n'existe pas . et Tobie Nathan vous expliquera tout cela

Extraordinaire ! Je lis ce livre de suite !

3:42 "accepter le fait que le mort est mort et bien mort, qu'il n'existe plus". Il y en a qui vont avoir des surprises un jour...

Très intéressant. Preums

Vraiment excellent

Superbe ❤

Il y a deuil et deuil pathologique. Le problème n est pas le deuil, de le faire ou pas… mais d’être comme figé indefiniment dans ce gouffre qu est l absence .

Merci 🌟👍

Passionnant !

(1:23) "un fantôme est un être en attente de qualification". Ces fantômes reclament : - qu'on retrouve leur corps, - ou qu'un rituel soit accompli, - ou qu'un mécanisme de réparation soit mis en oeuvre à l'égard de ce qui leur était dû.

Haaaa ça fait du bien merci

Tout a fait un d accord les défunts ont le pouvoir sur nous ils continuent d être présent et de nous guider c est génial et surprenant mais réel si mes parents ne me redressaient pas lorsque je glisse il y a leur force qui me soulevé formi formidable

Bravo !!!!!!!

Concernant le deuil et pour peut-être en expliquer une partie, il ne faudrait pas oublier la notion d'inhibition de l'action du très regretté Henri Laborit qui avait comme deuxième terre d'accueil le Québec. Parce que justement très regretté, lorsque nous penserions à quelqu'un que nous aurions apprécié, il ne ferait pas seulement référence auxdits bons souvenirs, mais à tout ce que nous aurions aimé faire avec ou grâce à cette personne, lui dire, lui témoigner, etc. Se (re)trouvant de la sorte comme dans une incapacité de faire due à la mort - plus exactement à quelque problème l'ayant entraînée -, ce serait la raison pour laquelle nous pourrions sentir en soi une certaine douleur. Par suite, lorsque cette douleur serait trop grande, l'explication pourrait être que, parce que nous ressentirions une émotion avant d'accomplir une action dans le but d'en réduire la tension, il ne resterait plus que cette émotion dans le cas des nostalgiques, voire des mélancoliques (suicidaires). Pour ces derniers, nous saurions que les psys devraient porter plus d'attention au cas où l'affecte comme l'affection atteindrait l'infection. Pour l'aspect plus psychologique, et puisqu'il s'agirait toujours d'inhibition de l'action, ce ne serait pas moi qui vous dirais d'aller courir un marathon pour vous soulager - quoiqu'une part... -, cette motivation ou plutôt cette stimulation pouvant ne pas aller de pair avec lesdits témoignages. Mais au minimum d'essayer de toujours reconnaître de façon vigilante le mécanisme ici-haut - un accident étant toujours si vite arrivé dirait l'expression -, et qu'il y aurait toujours espoir de connaître les mêmes bonheurs, sinon avec d'autres et si ce ne serait davantage. La notion de stimulation ici semblant une chose très importante, ne saurions-nous pas que nous aurions nos routines habituelles à accomplir et au risque de toute façon de ne plus se rappeler l'être aimé? Que nous pourrions relativement vivre les mêmes choses avec d'autres personnes, événements, etc.? Que le fait de s'informer, voire de s'intéresser au monde des sciences au sens le plus large, serait susceptible de donner une explication en partie ou en totalité de ce pour quoi nous aurions perdu cet être aimé pour soi, lui-même et d'autres? Pour enfin faire suite avec la science, un mort pourrait nous aider avec son corps donné à la science dans le but de nous faire vivre autrement? En nous le rappelant, mais parce que dans le > il nous avait dit ou averti que... valant tout de même mieux que nos morts restent vivants pour des tas d'autres choses comme de raisons? Pour les fausses croyances, il y aurait les morts dans le sens de revenants, fantômes, etc., et qui, nous l'espèrerions, ne nous feraient pas trop d'emmerdes dirait... en n'y versant pas trop comme au risque qu'il n'y aurait plus d'explication criminelle, de science au sens le plus large du terme, etc. Mais avouons qu'ils pourraient nous être d'une utilité pour se faire peur en blaguant un peu, les films fantastiques et d'horreurs, etc. À savoir maintenant s'ils existeraient bel et bien, est-ce que Dieu existerait par son fils mort pour nous sur la Croix? Faire l'action d'y croire, nous aiderait, mais en devant tout de même vivre dans un monde complexe qui sans hasard ni magie nous démontrerait bien concrètement et le plus souvent qu'il pourrait toujours y avoir une explication.

Mon épouse est morte et jamais je ne l'oublierai elle reste dans mon coeur

Il n'y a pas que les morts dont il faut faire le deuil. On avance dans la vie avec une foule de deuils à porter. Amis, emplois, conjoint, enfants, tout passe et nous portons toujours en soi le déroulement quelconque de ce qui est révolu. Je rêve encore souvent - éveillé ou en dormant - à un collègue de travail que j'ai quitté il y a plus de 50 ans. Mon épouse divorcée vit encore avec moi chaque nuit en rêve, etc. Mais ces personnes n'existent nulle part ailleurs que dans mon esprit. Ce ne sont pas des fantômes qui agissent sur moi par leur volonté propre. Les fantômes existent, d'accord, mais ils ne se manifestent que par l'opération de mon esprit qui les maintient en vie. Le mort n'est objectivement plus rien. C'est nous qui continuons à le faire vivre de l'intérieur. En vieillissant, la vie continue à apporter son lot quotidien d'actualisations, mais à mesure que nous nous transformons en vieillards, la mémoire se remplit davantage, et la pensée laisse de moins en moins de place à de nouvelles relations. Si les vieux couples trouvent encore de l'intérêt mutuel, c'est que la beauté du jeune conjoint disparu avec le temps vit toujours dans leur mémoire. À l'âge de cent ans, mon grand-père n'avait plus dans l'esprit que les fantômes d'une époque révolue. Personne n'a pleuré sa mort ; symboliquement, nous étions contents pour lui qu'il aille rejoindre les siens. Mais nous savions bien qu'il s'était tout simplement éteint comme un lampadaire privé d'électricité. Maintenant, il vit encore agréablement par ma mémoire.

4:50 _"aucun objet ne viendra substituer [...] il y a un trou dans le réel"_ Je revois la scène finale du "Voyage à Tokyo" dans ma tête...

Je voudrais juste dire une chose qu'un magnétiseur m'a dit au sujet d'un mot que j'utilisais. Ce mot est PERDRE . Nous perdons un bien matériel et non un être cher, si non nous la ou le cherchons sans cesse et souvent inconsciemment. Ce qui peut empêcher l Âme du défunt d'être en paix. Cela reste bien évidemment que mon point de vue. A chacun son libre arbitre. 🙏🏻 ✨😇

Très intéressant comme point de vue ! Ca aurait été intéressant par contre d'avoir un aspect différent en parallèle. Ca donne beaucoup de crédit à une seule personne / un seul point de vue (en l'occurrence l'intervenante)

Arrêtons de dire à chacun ce qu il doit faire ou pas faire Ce qui est bon ou pas pour lui Les rituels font partie de la vie depuis que l homme est homme Une façon de rendre hommage, faire vivre encore et encore Il y a un processus, dans la temporalité. différent pour chacun Respectons les choix de l autre, tous ces pauvres gens qui n attendent que joie, sourires de l autre, Égoïsme quand tu ns tiens Nos amis, parents devraient être aimés et soutenus surtout alors que la tristesse les a envahi Ras le bol du positivisme Béa

J'ai perdu mon père il y a 6 ans , et j'ai toujours du mal à accepter.......

MERCI

De toute façon on a supprimé beaucoup de rituels et ça fait beaucoup de mal de façon generale

Merciiiiiiiiiiiiiii ! 🎉

Mais quelle absence de retour à Freud. Il n'a jamais parle de deuil, mais d'un travail de deuil. Il n'a jamais été question d'oubli, d'effacement de l'autre, de tour ce qui a fait que... Le travail du deuil, reprit à la sauce médical et autres associés, est devenu dans la pensée courante une espèce de processus à étapes qui permettrait de dépasser la douleur etc.. Freud n'a fait que parler de l'aptitude à vivre, un jour, à terme, malgré la douleur de l'absence de l'autre, perdu. Oui, il se trouve des personnes qui ne peuvent vivre à terme.. La perte est tellement Insupportable mentalement qu'elle en devient physique aussi. Avec tout son cortège de drames relationnels, sociaux.. On n'oublie rien. On " Fait avec" Non sans mal, non dans peine.. Mais on vit.. Y a un avant, un après.. " Que serais-je sans toi qui me regardais et me renvoyais cette " Image " de moi si aimante, ...? " La question du deuil.. Cet interview est une vision bricolée à partir d'une lecture erronée de ce qu'est le deuil définit par Freud. On a le droit de ne pas être du même avis mais encore faudrait il partir des mêmes points de départs..

3:40 " ... le fait d'accepter que le mort est bien mort et n'existe plus .... " Faux car on s'adresse toujours à lui au présent, comme s'il était toujours en vie.

Plutôt 2 fois qu'une... TOUT EST DIS ET ACQUIS. On ne se mélange pas à des pauvres gens. Bon courage les filles.

Quand ce que vous perdez ne vous coûte rien ,il n'est pas de perte donc aucun deuil.

Passionant

Super intéressant

Je ne sais pas si vivre avec des "fantômes" est souhaitable. D'un autre coté le trou laissé par le mort qui n'existe plus du tout alors est d'autant plus invivable à mon avis.

Tout à fait d'accord !

11 ans après le décès de ma maman, je n'ai pas encore fait mon deuil car il se nourrit de regrets et de remords. Je pense avoir été une mauvaise fille, ne lui avoir apporté que des déceptions et de la peine. Et il est trop tard pour arranger quoi que ce soit.

j ai perdu mon grand frère quand il avait 28 ans . et jamais su et pu faire mon deuil même au bout de 37 ans. 💔💔💔 oui.effectivement les morts peuvent venir dans les rêves.

You are safe in my heart and my heart will go on and on...🎵🎶

17:06 l'hésitation fait partie de nos rapports avec les morts : j'aime imaginer cela comme une sorte d'existence fantomatique, en quelque sorte intriquée au sens quantique du terme

il manque une touche de spiritualité à ce documentaire. Et je me demande dans quelle mesure ne pas faire son deuil ne retient pas l'âme du défunt d'entamer son prochain voyage