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Extrait de la Grande émission du 14 mai 2024.
À l'approche des élections européennes de 2024, la question de la place de la France dans l'Union européenne devient plus brûlante que jamais. Georges Kuzmanovic, connu pour ses opinions tranchées et ses critiques sévères des institutions européennes actuelles, propose une vision encore plus radicale que le Frexit. Il ne s'agit pas seulement de quitter l'UE, mais de remettre en cause son existence même, pointant du doigt son incapacité à défendre les intérêts et la souveraineté des nations membres.
En France, la désillusion envers l'Union européenne ne cesse de croître. Beaucoup la perçoivent comme une entité affaiblissant la souveraineté nationale et imposant des politiques économiques et sociales souvent en décalage avec les besoins réels des Français. La crise économique, les lourdeurs bureaucratiques et une élite politique jugée déconnectée des réalités citoyennes nourrissent un sentiment généralisé de frustration.
Dans ce contexte, les élections européennes de 2024 sont perçues comme une opportunité essentielle pour repenser la relation entre la France et l'UE. Kuzmanovic et d'autres souverainistes espèrent tirer parti de cette élection pour proposer une alternative qui dépasse le simple retrait de l'Union. Ils aspirent à construire un nouveau modèle européen basé sur la coopération intergouvernementale, plutôt que sur une intégration supranationale jugée défaillante dans le respect des diversités et aspirations nationales.
Ces souverainistes font face à une mission d'autant plus pressante que les médias traditionnels, souvent accusés de partialité, semblent négliger ou minimiser les critiques envers l'UE. Les figures comme Kuzmanovic doivent donc non seulement convaincre les électeurs, mais aussi surmonter un déficit de visibilité médiatique.
La possibilité d'une alliance des souverainistes reste complexe. Des partis comme l'UPR de François Asselineau ou Les Patriotes de Florian Philippot ont chacun leur propre vision du souverainisme, oscillant entre la défense de l'identité nationale et la protection des acquis sociaux. Malgré leurs différences, ces mouvements partagent un but commun : redonner à la France le contrôle de ses lois et de son économie, souvent vues comme soumises aux diktats de Bruxelles.
Pour Kuzmanovic et ses partisans, les élections européennes de 2024 ne sont pas une élection parmi d'autres ; elles représentent un référendum sur l'avenir de la France et, potentiellement, de l'Europe entière. Ils imaginent un parlement européen où les députés souverainistes pourraient contester chaque directive et règlement, non seulement pour défendre les intérêts français, mais aussi pour encourager d'autres nations à reconsidérer leur engagement envers l'Union européenne.
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00:00:00 Introduction
Musique intro :
_Mozart - Lacrimosa (From the Requiem Mass in D Minor), Licence achetée à Leo Symphony Orchestra, Numéro de la piste : 424634
_Cether - Requiem drill feat Mozart
#frexit #france #election2024