Ca parle beaucoup trop de sciences po ici. Vous savez les grandes écoles ne regroupent pas que Sciences Po l'ENA l'X et l'ENS il y a plus de deux cents écoles d'ingénieurs et de nombreuses de commerces, de vétérinaires, d'art et j'en passe. Il serait d'ailleurs très intéressant de constater les différences de populations suivant les champs d'études et les positions géographiques de ces écoles qui donneront des postes pas forcément à la hauteur de celles citées au dessus mais tout de même de directions. Et je parle pas des Mines de Paris ou des Centrales... En se focalisant sur Science Po (dont tout le monde se fout car c'est de notoriété publique que Science Po ne fournit aucune compétence autre que la parole ) vous invisibilisez complètement les autres et particulièrement les écoles d'ingénieurs et de commerces. Qui sont pourtant bien plus importantes à l'échelle nationale.

La seule façon d'éviter toute discrimination me semble être de privilégier un écrit national totalement anonymisé et de se concentrer sur les savoir et savoir faire. Toute approche essentialiste pratiquée qu'on le veuille ou non assez systématiquement à l'oral sera discriminatoire par définition. On peut tout à fait diversifier les épreuves écrites en visant par exemple dans certaines épreuves des durées courtes. Se concentrer sur les savoir et savoir faire est de plus beaucoup plus facile dans les domaines techniques et scientifiques et je pense que c'est d'abord dans ces domaines que l'on devrait agir pour augmenter significativement le pourcentage de jeunes issus des milieux défavorisés (et de filles d'ailleurs). De plus la France a un déficit commercial monstrueux et un niveau absolu en mathématiques qui s'est effondré face notamment aux pays asiatiques et ce n'est pas en cherchant à produire des sciences po ou des docteurs en sociologie qu'on améliorera cette situation. Pour cela il faut dès le primaire réhabiliter la recherche de l'excellence, ajouter plus de moyens pour ceux qui en ont besoin (dédoublements rep, antichambres prépas) en orientant peut-être aussi au cours moyen et au collège les élèves en difficulté vers des classes à faible effectif. La discipline doit être garantie partout et pour cela, les profs doivent être secondés, les élèves à problèmes envoyés vers des internats gratuits à fort encadrement. Bref, il faut faire machine arrière toute, le contraire de ce qui a été fait depuis Haby. Les grandes écoles et l'université peuvent se rapprocher mais aujourd'hui, force est de constater qu'hormis sur la taille, les grandes écoles françaises sont plus proches des méthodes des universités étrangères que l'université française. C'est donc aussi à l'université de bouger (comme l'a fait par exemple Dauphine). Enfin l'information sur les filières et le conseil pour pousser un élève dans la bonne direction doivent être confiés aux professeurs et certainement pas aux parents.

les classes de remise à niveau sont une bonne idée. c'est un bon pansement, pratique et efficace mais il est placé sur la plaie béante de l'éducation nationale :////

Très intéressants échanges

J'ai vu Nesrine j'ai cliqué

merci beaucoup, pour se trouver au chomage

Blabla philosophique donc inutile. Qui en plus est pollué par la bien pensence et des racourcis débile. Tu veux reussir tu travail. S'il y a plus de riche c'est parcequ'ils se battent plus car mieux informé et mieux former par leur parent tout simplement