Merci pour ce super moment !

Ô menue Jeûne, Encore, tout au long du festin, Des goûts, des vues, reflètent, De glace, ne voient qu’en moi, sans teint, Un souci dans l’assiette, Ne soupçonnent pas que ce venin, Satiété dans ma tête, Est autre qu’un caprice, malsain, Simple envie d’une silhouette, Des lisses, des jeunes. Font, Qu'un, mon être et ma confidente, Reniant, la chair, le cœur, Bien que fluettes et souffrantes, C'est main dans la main, sœurs, Qu'on se sent si fortes, surpuissantes, Même affamées, vainqueures, Quand rien ne cède, quand tout nous tente, Nous dessert, la saveur, Je semble, qu'on fond. Fine, Adversaire, de taille, acérée, Des lames font ses contours, M’attaque, mes doigts se cyanoser, Mon corps plus lent, toujours, Ma graisse, ma peau sèche se creuser, Sans scrupule, sans détour, Altère ego d’aménorrhée, Ses couteaux, mes os courts, Lacèrent, affinent. Feins, L’étique, je cache tocs, ces tyrans, Mais quand je sens que grince, La calorie, mon vice latent, Jamais loin sont ses pinces, À cette anthropophage épiant, Mets, miettes, pour que m’évince, La vie qui me croque à pleines dents, Récidive et m’émince, L’histoire sans faim.

La voix est un peu trop blanche, le texte un poil abscon, la mélodie sommaire, l'accompagnement de guitare est ,par contre ,très bien.