Te recomiendo escuchar a Bjorling, Sabattini, Di Stefano, Gedda, Fleta, Gligli también…

Y Kraus

Madame en disant ça vous prouvez que vous n y connaissez absolument rien en chant lyrique désolé mais le chanteur qui dépasse est de loin tout les ténors de toute époque confondues dans cette air c est jussy bjorling est j ai raison a 100 % y aucun doute et bernheim et un tenor parmi les autre un conseil ne parlez pas sans savoir

Comme beaucoup de chanteurs contemporain. Hélas c'est devenu chose commune car nous ne préparons plus à produire des Ferraris de l'opéra mais des petits rossignols susurrant l'opéra mais ne le chantant plus. D'autres temps d'autres performances. À chacun ses valeurs. Mais ça plaît. la preuve avec les commentaires d'éloges ; puisque plus personne ne connaît ni le chant ni même l'opéra.

Yes, falsetto C

⁠@@moutserge Faites des recherches sur KZfaq on trouve sa performance en Italie et il chante bien le do aigu original. Il faut cesser ces généralités, B. Bernheim est très demandé et comme certains ténors (même les fameux trois ténors l’ont fait) il doit protéger sa voix et la réserver pour des performances exigeantes. C’est parfois aussi un choix artistique de l’interprète pour la délicatesse : ce n’est pas parce que les ténors ne brisent pas leur voix pour souffler tout l’air de leur poumons et surexploiter leur voix de poitrine qu’ils ne sont pas de bons chanteurs lyriques. Pour cela il faut un savoir musical, le même qui me permet de me concentrer sur le reste de la prestation et la technique vocale maîtrisée.

@@FahelB ma critique et bien plus généraliste que personnel, n'y voyez aucune aminosité particulière envers ce ténor. Je déplore et beaucoup de spécialistes du chant déplorent que l'on n'apprenne plus le beau chant traditionnel. Les effets comptent bien plus que la technique. C'est un fait de société : il faut désormais plaire avant tout et au plus grand nombre. Ainsi, il en va de l'art du chant, de l'art en général comme du vin : seul le fric compte et pour cela, les goûts doivent se standardiser, d'où nos petits ténors roitelets et nos vins qui ont tous le même goût tannique. Ça n'est pas que l'avis de ma petite personne qui en fait le constat, mais des spécialistes de plus en plus nombreux aujourd'hui qui s'élèvent enfin contre cette pratique désastreuse. Désolé de vous avoir contrarié. Quant à sa performance et l'explication que vous en donnez ici, c'est tout simplement d'une condescendance envers le public qui est tout bonnement scandaleuse. j'espère que vous vous trompez, car cela n'honorerait pas du tout ce ténor.

@@moutserge Bonjour, je suis ravi de vous lire aussi rapidement: cela fluidifie l’échange. Je suis d’accord avec vous sur le phénomène de société. Cependant ce ténor je suis en désaccord car il n’a pas été formé en France et par les institutions du « parcours royal » que sont le CNSM et les ateliers de l’O de Paris. Il serait donc exempt de vos remarques sur la France qui fabrique des ténors roitelet. D’ailleurs, là où je ne comprends pas votre remarque c’est que le beau chant, bel canto, techniquement, stricto sensu et je dis cela en tant que chanteur lyrique, serait d’avantage en faveur d’un do aigu en falsetto plutôt qu’en voix pleine. Ces techniques du bel canto sont d’ailleurs abandonnées dès le début du XIX. Donc même si la coutume et le compositeur exigeraient un contre-ut forte ou fortissimo voix pleine, la liberté de l’interprète tend davantage vers le bel canto que vous déplorez. Je vous assure que cela est véridique. Je ne sais si c’est le cas pour M. Bernheim mais je me souviens de Placido Domingo sur un plateau télévisé qui s’était excusé auprès du public avant sa performance car il allait chanter en voix de répétition (bien souvent usage du falsetto et voix mixée) car en représentation le lendemain. Je ne défends pas le choix de Bernheim, j’essayais simplement de l’expliquer et de le contextualiser et je vous prie de m’excuser si mes mots ont dépassé ma pensée.