Débat d'idées intéressant. Voilà ce qu'on aime!

L'idée du partage du travail est demandé par la CGT par exemple, le PC aussi.

HaHaHa 9mn22: "le marché de la consolation" (de notre aliénation) Quel bonheur, quelqu'un qui me délivre de la honte de ma jouissance quand j'ai du temps libre, 'le temps de': je ne fais rien, ou très lentement, en flottant... Et oui, je me sens puissante, puissante en cette matière qui est le Temps. (Bon, quand il a filé, l'atterrissage n'est pas toujour excellent, mais j'avais besoin...) Merci Lydia la lucha

Quand tu fais un travail même répétitif tu peux penser. . Le travail est une aliénation aussi bien qu'un moyen d'émancipation

Bon si je peux entrer dans la discutation, je vois un autre cas de travail qui ne laisse place à nulle autre pensée (mais qui est certainement un penser, un da-sein, un instant présent plein et saisi): c'est le travail comment dire, de précision, de jeu de la/sa vie, d'attention totale (opposable autant que le travail 'intellectuel' au travail à la chaîne et à celui répétitif abrutissant): exemples: le charpentier qui voltige entre poutres et solives à 3-5m de haut, le carreleur face à des surfaces pas commodes et une fresque à agencer avec ses carreaux, le poseur de fils et isolateurs entre des pylones ; cela à petite échelle humaine, s'entend, sinon c'est du pilotage numérique de GrossMaschinen. (vive les TPE et le local) Egalement, quand on fait qqch de vraiment routinier et pas cadencé à mort, eh bien alors oui, l'esprit peut s'échapper.... (sinon je pense comme Lydie, et de toute façon les témoignages auront raison) porque no tambien? Et je prends un métier pas ouvrier, également: la dessinatrice (ah oui: elle s'appelle Aurore) qui en est à colorier toutes ses grandes surfaces à la fin de sa page dessinée, peu.ut rêvasser. Et il y a d'autres cas de figure au-delà de 2 ou 3, par exemple concernant les agriculteurs ou les paysans ou les agri-forestiers... ...

Bon Pablito, puisque malgré l'indigence des commentaires tu ne me laisses pas poser un message à Lydie dont je me sens si proche et collègue en désoeuvrement souverain qui permet d'écrire de la poésie, je m'adresse à toi pour trouver que tu as été assez peu nuancé ou fin de la comprenette sur ce coup-là, et les commentateurs de ce fil: bien pire.

C'est dommage, le sujet est primordial et l'autrice a l'air d'avoir beaucoup de choses à dire dessus, mais l'entretien est mal mené, ça part un peu dans tous les sens et les remarques ne sont pas vraiment constructives. Par exemple on comprend bien où veut en venir Salvayre lorsqu'elle dit que les travailleurs n'ont pas le temps de penser lorsqu'ils sont en train de travailler. Evidemment qu'ils pensent à quelque chose, mais ils ne s'interrogent pas forcément sur les conditions de leur existence, sur la vie qui est la leur puisqu'ils ont quelque chose de plus urgent à faire. Vivien a l'air de vouloir trouver le contre pied de tout ce qui dit l'autrice pour la forme, ou par idéologie un peu trop libérale, je ne sais pas... toujours est-il que cela ne permet pas d'approfondir le sujet

Rétablissons le ministre du temps libre et le droit à la paresse pour la liste d union populaire de Manon Aubry pour gagner en 27 et avoir un autre monde plus juste plus respirable hors de la marchandisation et le libre marché et du libéralisme économique ☮️🇦🇪❤️☘️🐢🐢❤️❤️🐢🐢☘️☘️☘️🌈❤️