Depuis le 25 mars, la population de Beloeil, a décidé de venir en aide à la Chapelle Notre-Dame de l'Arbre au Puits. Cette dernière, après avoir été vandalisée, méritait plusieurs réparations. La démarche consistait à faire intervenir bénévolement les citoyens et les entreprises locales. Les différentes interventions sont visibles à travers des reportages vidéos qui étaient réalisés au fur et à mesure de sa restauration et diffusés sur la page facebook: Comélion Prod.
La famille Croes et David Marlier sont ainsi intervenus pour le plafonnage, l'enduit et la peinture. G & G Rénov a réparé le mur de l'hôtel à bougies.
Ets Moulin Axel est venu remettre des ardoises.
Fino et Léo Conversano ont quant à eux reproduit à l'identique, le fer forgé manquant du dessus de la porte vieille de 1889.
La fleuriste " la rose des sables" est intervenue pour la décoration florale.
La Chapelle:
Elle est dédiée à la Vierge Notre-Dame de l’Arcaupuits, appelée autrefois la Vierge des Bois. On ne connaît pas sa date de construction mais elle doit être très ancienne, antérieure à 1833 comme l’atteste Ph. Vander Maelen, éminent géographe et cartographe. Elle a été restaurée et agrandie en 1889 et sa surface est d’environ 12 mètres carrés. Bâtie en pierres taillées de grès du pays avec une toiture d’ardoises, on pense qu’à l’origine elle occupait peut-être l’emplacement d’une source, disparue aujourd’hui. L’arc au puits ferait référence à une construction en voûte abritant un point d’eau.
C’est le 15 août et le lundi de Pâques que les personnes pieuses viennent, parfois de loin, lui prouver leur dévotion.
Légendes de la Vierge des Bois
Il y a longtemps, une Vierge est apparue sur l’Arbre à loques de l’époque. Le curé enleva la Vierge de l’arbre pour la mettre dans l'église de Stambruges mais le lendemain, elle était revenue sur l’Arbre. Lorsqu’il allait de nouveau l’enlever, la Vierge lui demanda de lui construire une « maison » à côté de l’Arbre, ce que l’on fit en bâtissant cette petite Chapelle.
Une autre légende rapporte que la statue a été trouvée pendant une guerre, et que, comme les soldats ne pouvaient la briser, ils la placèrent sur une armoire. Le lendemain, sa robe était toute crottée. Elle s’était promenée et était revenue pour montrer qu’elle ne craignait pas la guerre. On lui éleva une Chapelle, là où elle retournait quotidiennement.
Origine du mot ARCONPUCH
Il vient du mot Ercon (arc) et puch (puits).
Né il y a des siècles car il existait une fontaine à 50m en face de la Chapelle qui avait l'apparence d’un puits que surplombait un banc de pierre en forme de voûte. Les vaches s’y désaltéraient au « Cronpuch». On a, par métathèse, transformé « Cron » par « Ercon ».
On le traduira ensuite par Arconpuch francisé par Arcaupuits puis par Arbre-au-Puits.
Il y a un Arbre et une Chapelle (objets de deux cultes différents), qui ont pris le nom du puits par rayonnement.
Futurs projets:
En août prochain, Lionel Croes, Solciologue et réalisateur, sortira son premier roman "Le Lion Noir: les Sorcières de Stambruges", un roman dont l'histoire s'est inspirée de l'arbre à loques.
Nous espérons reproduire l'initiative sur d'autres chapelles comme celle du Calvaire ou encore celle de Notre-Dame du Buisson. Sabine Delplanque se bat depuis des années pour la restauration de cette dernière qui est de surcroit la plus vieille chapelle (1701) de Stambruges. En effet, si la Chapelle du Calvaire n'a besoin que d'une bonne remise en couleur qui pourra être effectuée par des citoyens, la chapelle Notre-Dame du Buisson, quant à elle, nécessite une vraie restauration car la toiture doit être refaite. Une nouvelle demande a été faite auprès de l'indivise ce 30 avril 2021. Nous espérons que les pouvoirs locaux trouveront une solution à moindres coûts pour enfin redonner le cachet qu'elle mérite à cette chapelle qui fait partie intégrante de notre beau patrimoine.
Nous espérons également avoir l'autorisation de l'indivise pour placer un panneau explicatif près de chaque chapelle.