Il cherche son fils Jean Jean Baptiste Poquelin précisément Il est le père de celui qui ce nommera Molière Il est très très en colère Car son fils lui fait des misères Ou te cache tu Jean-Baptiste tu dois revenir à la raison Dans notre famille il n’y a pas d’artistes Seulement de simples et honnête gens Pourquoi cette ingratitude moi qui t’ai tout donné Qui t’ai offert de belles études et enseigner le plus beau des métiers Aujourd’hui je dois te céder du roi la charge de tapissier On ne peut mieux rêver quand on est comme moi roturier Qui t’a mis en tête cette folle idée de vouloir devenir comédien Tu dois chasser de tes pensées toutes ces foutaises d’arlequins. Tu finiras par tomber, tomber, tomber Bonjour monsieur Poquelin Je ne vous connais pas monsieur Mais c’est moi monsieur Joseph Béjard (Je refuse de saluer le frère de la maudite comédienne que le tout Paris appelle Madeleine Que reprochez vous à notre sœur ?) Madeleine mère de tout les vices sournoise et manipulatrice je dois retrouver mon fils et le libérer de son emprise Où te cache tu Jean-Baptiste Où te cache tu Jean-Baptiste Je m'appelle Jean-Baptiste, Jean-Baptiste Poquelin Tapissier ou artiste, aujourd'hui se joue mon destin Ce même destin qui m'a pris ma mère que j'aimais tant Si le bonheur a un prix, je l'ai payé il y a longtemps Mon enfance fût solitaire, et la souffrance était ma seule amie Jusqu'au jour où mon grand-père m'a ouvert les yeux à la vie Il m'a emmené traîner dans les rues de Paris Où j'ai réappris à aimer et puis à rire de la vie Tu finiras par tomber, tomber, tomber À vouloir briller d'orgueil et de vanité Tu finiras par tomber, tomber, tomber Mon grand-père m'a initié aux gens très rustres et bourrus À la Comedia Del Arte, et aux spectacles de rue Dans les théâtres, j'ai découvert les prémices de ma passion La décor et son envers sont devenus mon obsession Mais mon père a tout réglé, il ne me laissera pas le choix Du Roi, je serai tapissier, quel honneur pour un bourgeois Mais moi je ne veux pas de ce brillant avenir Je veux avoir le choix de ce que je veux devenir Tu finiras par tomber, tomber, tomber À vouloir briller d'orgueil et de vanité Tu finiras par tomber, tomber, tomber Du haut des sommets, tomber, tomber, tomber Et puis il y a Madelaine, la plus belle des comédiennes Elle m'a tendu la main, elle m'a montré le chemin Avec elle je veux grandir, avec elle je veux construire Je veux être son avenir, mais je ne sais comment lui dire Jean-Baptiste, Jean-Baptiste ! Mes amis mon fils ne sais plus ce qu’il dit, je vous en prie aider moi à le faire changer d’avis Si comédiens vous devenez Vous serez interdit a jamais D’exercer les plus beaux métiers Et l’honneur, justice de témoigner Vous serez excommunié Banni de la bonne société À votre mort point de sacrement Aux enfers vous serez Vous et vos menteurs, tricheurs se moquent des honnêtes gens Des menteurs, tricheurs Qui ne jouent que pour l’argent (Jean-Baptiste, Jean-Baptiste être le roi tapissier et le plus beau des métiers. Tu approcheras les plus grands, tu recevras 300 livres par ans sans compter tes récompenses, tu pourras largement assurer tes dépenses. Mon fils, oh mon fils tu es l’aîné, mon préféré et toute ma vie j’ai travaillé pour assurer ta prospérité. Mais qu’ai-je raté et qu’ai-je mal fait. Père je sais que toute votre vie vous avez œuvré pour que mon avenir soit assuré, mais je vous implore de respecter mon choix et vous jure qu’un jour vous serez fier de moi.) Je m'appelle Jean-Baptiste, Jean-Baptiste Poquelin J'ai choisi mon destin, je serai comédien