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Mbita est une petite ville située sur le bord du lac Victoria, au Kenya. Elle se trouve dans le comté de Homa Bay, dans l'ouest du pays. En raison de sa position géographique, Mbita est un point d'accès important pour les traversées en ferry vers les différentes îles du lac Victoria, notamment l'île de Rusinga, et l'île de Mfangano.
Le ferry de Mbita relie cette ville à ces îles, et assure le transport de passagers, de marchandises, et de véhicules. Il joue un rôle essentiel dans la connectivité et le commerce entre la région du lac Victoria et les communautés insulaires. Par contre, il n’y a pas de liaisons maritimes internationales, vers l’Ouganda ou encore la Tanzanie.
En plus des ferries, Mbita est également connue pour être une porte d'entrée vers l'île de Rusinga. Celle-ci est réputée pour ses paysages et sa richesse en histoire et en culture. On y trouve des sites archéologiques, des musées et des plages magnifiques. L'île de Mfangano, quant à elle, est connue pour sa beauté naturelle, sa pêche et son artisanat local.
C’est donc là, à Mbita, que j’ai décidé de me rendre, avec Richard mon chauffeur. Je me suis installé dans une guesthouse sur l’île de Rusinga. Cette île est la deuxième plus grande du Kenya sur le lac Victoria, avec 43 km² (soit une longueur de 16 km, et large au maximum de 5 km), et 25.000 habitants. L’île est reliée depuis quelques années par un pont à la ville de Mbita, installée sur la terre ferme.
J’ai marché entre l’île et la ville de Mbita, seul, en fin d’après-midi, en empruntant ce grand pont métallique. J’ai profité du spectacle des pêcheurs qui préparaient leurs embarcations pour partir à la pêche au lamparo durant toute la nuit. Cette pêche consiste à attirer les bancs de poissons vers la surface avec des faisceaux de lumière puissants, puis de les prendre dans des filets.
Pour la suite de mon voyage, je souhaitais me rendre dans la région de Kericho, une destination qui a porté le Kenya parmi les plus gros producteurs et exportateurs de thé au monde. J’avais le choix entre un itinéraire entièrement routier, et un autre qui comprenait un tronçon en ferry, d’une dizaine de kilomètres. Les deux trajets prenaient sensiblement le même temps, soit un peu moins de 4 heures. Finalement, c’est la curiosité qui m’a emmené à préférer l’option ferry. Je me suis donc rendu au guichet de la société de ferry pour demander des renseignements. Mais le guichet était déjà fermé, et la seule information que j’ai trouvée, affichée sur un panneau, est le fait qu’on ne pouvait payer que par Mpesa, un moyen de paiement dématérialisé propre au Kenya, et dont je ne disposai pas. De plus, les horaires des navettes n’étaient pas affichées.
Les ferries fonctionnent généralement à des horaires réguliers, mais il est conseillé de vérifier les horaires avant de planifier un voyage. Comme je n’avais aucune idée quant à la taille du bateau ni de l’affluence, je considérai qu’il était préférable d’arriver en avance, bien avant le départ réel du ferry.
J’ai donc envoyé un whatsapp à Richard, mon chauffeur, pour lui demander s’il avait un compte Mpesa suffisamment approvisionné (ce qui était le cas), et s’il pouvait se renseigner sur les horaires du bateau. Ce qu’il fit le lendemain dès 8 heures.
Le ferry est plus grand qu’anticipé, avec une capacité de 16 véhicules et une centaine de passagers. Mais le bateau était loin d’être plein.
Le trajet consiste à traverser un bras du lac, pour rejoindre la petite localité de Luanda K'otieno. La traversée est de 10 km et dure 45 minutes. On peut également emprunter un waterbus qui ne prend que 27 minutes, mais il est réservé aux piétons.
Les voitures accèdent au pont du navire en marche arrière, et redescendent en marche avant.
Le trajet a offert une vue magnifique sur le lac Victoria et ses rives, et a représenté une belle expérience.
Une fois la traversée faite, on reprend la route en direction des plantations de thé de Kericho, en traversant des champs de maïs et de cannes à sucre, mais également de pommes de terre et d’oignons, sur de belles routes. Mais qui dit belle, dit rapide, et donc danger !
Les plantations de thé de Kericho seront traitées dans une prochaine vidéo. Et donc je vous dis à la prochaine !