Après avoir rencontré Valérie Pécresse, Eric Zemmour et l'ensemble des candidats à la Primaire de la Droite et du Centre, nous avons retrouvé avec beaucoup de plaisir le député Jean Lassalle, candidat, lui aussi à l'élection Présidentielle. Son attachement à la chasse est profond et l'ancien maire de Lourdios-Ichère a longtemps travaillé avec les chasseurs. Ce fils de Berger a la nature au corps. Il ne peut s'empêcher au cours de cette interview de nous narrer les souvenirs de ces chasseurs vaillants, se levant aux aurores même lorsque la nature est gelée pour grimper dans les montagnes à la recherche des sangliers. Puis après ces moments de fougue, de fatigue, les chasseurs n'oublient pas de se retrouver, partager un bon moment, vivre, en somme.
Cette interview est en quelque sorte une ode à cet univers, à la nature, à l'incompréhension des écolos qui ne comprennent finalement ni le fond, ni la forme, ni d'ailleurs l'expérience de ces hommes perpétuant une tradition ou un certain art de vivre ! Pas besoin de se demander si Jean Lassalle est pour la chasse. Il est pour, et, bien sûr, c'est un fervent défenseur de l'ensemble de nos modes de chasse. A la question posée, pourquoi la chasse est aussi incomprise dans les médias ou par les politiques, sa réponse est simple et sincère, "Quand on ne remet plus ses pas sur une sente, sur un sentier, on n'a pas les mêmes vibrations, on est passé de la sensibilité à la sensiblerie. La sensibilité c'est le contact permanent avec le vent, le soleil, les nuages, les changements de temps, le drôle de pincement que l'on perçoit un moment donné sur la sixième lombaire, sur l'avant-bras, qui comme pour le pêcheur sur sa petite embarcation annonce le changement de temps !".
Allumez votre poêle, installez-vous confortablement dans votre fauteuil au coin du feu et laissez-vous bercer par la voix rocailleuse de ce cher Pyrénéen !