Pour une fois, c'est moi qui interview quelqu'un, et pas n'importe qui : mes parents ! L'occasion de recueillir la perception qu'ils avaient de moi avant et depuis le diagnostic.
Une belle marque d'amour que les voir accepter cette diffusion publique alors qu'ils prennent conscience que je leur ai caché pendant tant d'années le harcèlement et les agressions verbales et physiques que je vivais au quotidien. De mon côté, nulle forme de culpabilisation à leur égard : l'autisme féminin est encore trop mal connu et il existe encore trop peu de spécialistes TSA : ils n'auraient jamais pu trouver un psychiatre pour poser mon diagnostic quand j'étais petite, et pire : j'aurais pu avoir un diagnostic erroné qui aurait pu créer bien plus de dégâts. Mon foyer a toujours été le lieu où je trouvais du répit après des journées à vivre l'enfer auprès de mes pairs.
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Lali Dugelay
Autiste Asperger, conférencière Hymne à la joie de l'inclusion
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