J'ai écouté toute l'émission où chacun et chacune des intervenants m'avait ému. Mais je retiens une phrase de l'intervenante Psychiatre Alice Cherki : " en France ou en Algérie, se réconcilier avec eux-mêmes". En effet, telle est la question la plus ardue à réaliser pour les individus, les peuples et les nations. Ce travail est de grande haleine, il y a donc la mémoire et le futur qui sont deux éléments anthropologiques de l'existence humaine. Je remercie infiniment Samia Arhab de ce travail de mémoire qu'elle enregistre, ces témoignages émouvants qui nous permettent de nous réconcilier avec nous mêmes et apaisent et amélioreront nos futurs d'existences à construire !

Très émouvant, j'ai l'impression qu'un puzzle est entrain de se constituer et l'image finale commence à apparaitre. En effet, la diversité des personnes présentes est particulière, par leurs témoignages on entrevois cet enchevêtrement identitaire complexe que la relation France Algérie a créé entre périodes de paix et de guerre, mais on remet les pendules à l'heure exacte, on dévoile, les rôles non avoués, cachés, effacés peut être aussi par les politiques au profit de raccourcis intéresses pour servir des causes moins nobles et clientélistes. Merci pour cette fenêtre d'espoir qui constitue le lien entre le passé et future. Si je puis me permettre, une autre catégorie de personnes victimes de la colonisation et non pas de la guerre qui passe sous silence souvent, car loin de regards, les milliers de personnes irradiées, dans le désert algérien par les essais nucléaires français, qui portent encore les stigmates de cette folies! Merci!