Virginie Lebrun bienvenue au club

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oui je tien un journal et sa m'aide

Bonjour Chloé ! Tout d'abord, je me permet de te mettre en garde contre les tests en auto-passation que tu pourrais trouver sur le net. Bien que je n'exclue pas qu'il puisse y en avoir de sérieux dans le lot, ceux-ci ne peuvent en aucuns cas se substituer à l'expertise d'un professionnel disposant d'outils diagnostiques plus sérieux. Ensuite, sache que la personnalité est une entité complexe qui se forme et se structure progressivement avec l'âge, pour tendre à se "cristalliser" à l'âge adulte, théoriquement aux alentours des 25 ans. Tu dis être mineure, pas de fatalisme, ni de résignation donc... Ta personnalité est toujours en devenir, et même si elle présentait une organisation de type pre-borderline, elle demeure susceptible de changements. Pour la question de la nécessité d'en informer tes parents, bien que la situation idéale serait qu'ils puissent activement t'aider en pleine connaissance de cause, sache que la déontologie médicale impose aux médecins, et aussi aux psychologues dont la déontologie dérive directement, de respecter le secret médical. Et que ce secret médical est aussi d'application pour un mineur d'âge, sauf cas exceptionnels et particuliers ( enfants en bas age, n'ayant pas la maturité nécessaire, constituant un danger imminent pour eux mêmes ou pour autrui... ) et que, même dans ces cas, ne doivent être révélées que les informations indispensable à la prise de décision par l'adulte légalement responsable. Impossible de soigner les gens, s'ils ne peuvent livrer en toute confiance ce qui les tourmentent sans craindre que ce soit révélé. Les symptômes que tu décrits laissent penser que tu es réellement en souffrance ( sentiment de vide, auto-mutilations, tristesse, humeur dépressive, troubles alimentaires ), et je ne saurais que trop peu te recommander de requérir l'aide d'un professionnel en santé mentale. Tu semble toute disposée à chercher de l'aide comme en témoigne ta demande sur la toile... Tu trouveras sans doute dans ton entourage quelques structures pouvant t'offrir une aide thérapeutique, possiblement gratuite ( PMS, planning familiaux, centre de santé mentale, psychiatre, psychologue, médecin de famille ). Je te félicite d'oser chercher de l'aide, c'est une attitude saine et responsable quand on se sent dépassé et en souffrance, et je t'encourage à continuer ta démarche en te tournant vers des professionnels compétents. N'hésite surtout pas à amener dès le premier entretient ces questions qui te freinent concernant le secret médical et tes parents, et concernant ta crainte de perte de l'amour parental au cas où tu leur confierait ton mal être. Le thérapeute pourra t'aider et te rassurer directement quant à ces questions. Pour finir, plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic. Cela signifie que même si le diagnostique confirmait tes craintes, moins tu traînera à trouver l'aide nécessaire, plus grandes seront tes chances de rapidement aller mieux. En te souhaitant, le cas échéant naturellement, tout le courage nécessaire à se reconnaître en souffrance, à oser demander de l'aide, et à entreprendre un travail thérapeutique. En te souhaitant de dépasser tes difficultés pour devenir un être heureux et épanouis, plein et entier, et libérés de ces symptômes que tu nous a livrés. Bonne continuation...

Belle Choucroute faut voir un psy..ça se guérit.

je me reconnait énormément dans se que tu dit, j'ai du faire tout les tests sur le sujet, consulter des site, pour voire les symptômes, ( que j'ai pour la plupart) mais je n'ose en parler a personne. pourtant dans les pire moment je m'imagine une personne qui me soutient, à qui j'aurais tout avoué.

C'est le premier pas le plus dur, fais le pour toi.