La Paimpolaise,
chanson de marin, par Jacques, à l'accordéon acoustique.
Mon épaule gauche commence à aller mieux. Je reprends mon accordéon Maugein acoustique. Le maniement du soufflet est encore hésitant mais il va s'améliorer.
Musique/Music et paroles/lyricsThéodore Botrel & E. Feautrier
Paroles de « La Paimpolaise »
Il n'y a pas de falaise à Paimpol, Théodore Botrel les a inventées pour la rime, par contre, il y a de très nombreuses Paimpolaises.
1
Quittant ses genêts et sa lande,
Quand le Breton se fait marin,
En allant aux pêches d'Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"J'aime Paimpol et sa falaise,
"Son église et son grand Pardon ;
"J'aime surtout la Paimpolaise
"Qui m'attend au pays breton."
2
Quand leurs bateaux quittent nos rives,
Le curé leur dit : "Mes bons fieux,
"Priez souvent Monsieur Saint Yves
"Qui nous voit, des cieux toujours bleus."
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas ;
"Le ciel est moins bleu, n'en déplaise
"A Saint Yvon, notre Patron,
"Que les yeux de la Paimpolaise
"Qui m'attend au pays breton !"
3
Guidé par la petite Étoile,
Le vieux patron, d'un air très fin,
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l'aile d'un Séraphin...
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas :
"Ta voilure, mon vieux Jean-Blaise,
"Est moins blanche, au mât d'artimon,
"Que la coiffe à la Paimpolaise
"Qui m'attend au pays breton."
4
Le brave Islandais, sans murmure,
Jette la ligne et le harpon ;
Puis, dans un relent de saumure,
Il se couche dans l'entrepont...
Et le pauvre gâs
Soupire tout bas :
"Je serions ben mieux à mon aise,
"Devant un joli feu d'ajonc,
"À côté de la Paimpolaise
"Qui m'attend au pays breton."
5
Mais souvent l'Océan qu'il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l'appel...
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
Pour aider la marine anglaise,
Comme il faut plus d'un moussaillon,
J'en f'rons deux à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton.
6
Puis, quand la vague le désigne,
L'appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne
En faisant un signe de croix...
Et le pauvre gâs
Quand vient le trépas,
Serrant la médaille qu'il baise,
Glisse dans l'Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise...
Qui l'attend au pays breton !...
Lyrics of « La Paimpolaise »
There is no cliff to Paimpol, Théodore Botrel invented them for the rhyme, on the other hand, there is very numerous Paimpolaises.
1
Leaving its brooms and its moor,
When the Breton makes marine,
By going to the peaches of Iceland,
Here is which is the soft tune,
That the poor guy
Hum quite low:
I love Paimpol and its cliff,
Its church and its Day of Atonement.
I like especially Paimpolaise
Who waits for me in the Breton country.
2
When their boats leave our banks,
The priest says to them: my good sons
Often ask Holy sir Yves
Who sees us heavens always blue.
And the poor guy
Hum quite low:
The sky is less blue displeases there
To saint Yvon, our boss,
That the eyes of my Paimpolaise
Who waits for me in the Breton country.
3
Guided by the small star,
The old boss of a very fine sight,
Often say that its white sail,
The wing of a seraph seems.
And the poor guy
Hum quite low:
Your buckle, my old man Jean-Blaise,
Is less white, in the mizzenmast,
That the headgear in Paimpolaise
Who waits for me in the Breton country.
4
The nice Icelander, without rustle,
Throw the line and the harpoon.
Then in a stench of brine,
He collapses in the steerage.
And the poor guy
Sighs every stocking :
I would be much better at my ease
In front of an attractive fire of gorse,
Next to Paimpolaise
Who waits for me in the Breton country.
5
But often the ocean which he tames
Wakes up loose and cruel.
And when in the evening we count,
Many names are missing.
And the poor guy
Hum quite low:
To help the English navy,
Decently more than a ship's boy,
I shall make two for my Paimpolaise
By returning in the Breton country.
6
Then when the wave appoints him,
Calling him in her big voice,
The nice Icelander resigns himself;
By making a sign of the cross.
And the poor guy,
When comes the demise,
Squeezing the medal which he kisses,
Glide in the bottomless ocean,
By thinking of Paimpolaise
Who waits for him in the Breton country.