Рет қаралды 16,482
LA VÉRITÉ SUR PROPHÈTE MOUHAMMAD SALALAHOU HALAYHI WASSALAM | DR MOUHAMMAD AHMAD LO H.A |
-Le malade doit être satisfait de ce qu'Allah lui a destiné
Il doit faire preuve de patience à l'égard de Son décret immuable et penser du bien de Son Seigneur. Tout cela constitue un bien pour lui. Le Messager d'Allah ( salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :
« Le cas du croyant est admirable. Tout est chez lui un bien, et ceci n'est accordé qu'au croyant et à personne d'autre. Si un bonheur le touche, il se montre reconnaissant et c'est un bien pour lui. Si, par contre, un mal le touche, il endure et c'est aussi un bien pour lui ».
Le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) a aussi dit :
« Qu'aucun d'entre vous ne meurt sans penser du bien d'Allah le Très Haut. »
(Muslim)
-Le malade doit être partagé entre la crainte et l'espoir
Il doit craindre le châtiment d'Allah pour ses péchés et espérer la miséricorde de son Seigneur selon le hadith d'Anas :
« Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) s'introduisit auprès d'un jeune homme qui agonisait. Il lui demanda : « Comment te sens-tu ? ». Le jeune homme répondit : « Par Allah, ô Messager d'Allah ! J'espère beaucoup d'Allah et je crains mes péchés ». Le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) dit : « Ces deux sentiments ne sont pas réunis dans le cœur d'un serviteur en pareille circonstance sans qu'Allah ne lui octroie ce qu'il espère et ne le protège de ce qu'il craint. »
(At-Tirmidhî)
-Quelle que soit la souffrance engendrée par la maladie, il ne lui est pas permis de souhaiter la mort
Selon le hadith d'Umm Al-Fa dhl : « Le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) rentra chez nous alors que cAbbâs, l'oncle paternel du Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) était malade. cAbbâs se mit à souhaiter la mort et le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) lui dit : « Ô mon oncle ! Ne souhaite pas la mort car si tu es quelqu'un de bienfaisant, il est préférable que l'heure de ta mort soit repoussée afin que tu augmentes tes bonnes œuvres ; et si tu es un homme qui a commis du mal, il est préférable pour toi que soit retardée l'heure de ta mort pour que tu puisses te faire pardonner tes méfaits. Ne désire donc pas la mort. »
Muslim, Al-Bukhârî, Al-Bayhaqî (3/377) et d'autres ont rapporté un hadith similaire qui est le hadith d'Anas, dont le texte est :
« Si l'individu ne peut faire autrement, qu'il dise : « Ô mon Dieu ! Garde-moi en vie tant que cela est mieux pour moi et fais-moi mourir si cela vaut mieux pour moi ».
Je l'ai référencé dans Al-Irwâ' (683).
-Si le malade doit s'acquitter de droits envers les autres, qu'il le fasse, si c'est possible
Sinon, qu'il charge quelqu'un de le faire. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit à ce sujet :
« Quiconque a commis une injustice touchant à l'honneur ou aux biens de son frère [musulman], qu'il la répare avant que ne vienne le jour de la Résurrection où ne seront acceptés ni dinar ni dirham. S'il a quelque bonne action, on les lui prendra pour les donner à la personne [lésée] et s'il n'a aucune bonne action, on prélèvera des mauvaises actions de la personne lésée pour les lui imputer. »
(Al-Bukhârî)
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit aussi :
« Savez-vous qui est celui qui a tout perdu ? » Les Compagnons répondirent : « Celui d'entre nous qui a tout perdu est celui qui n'a ni argent, ni biens. » Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) rétorqua : « Celui de ma communauté qui a tout perdu est celui se présentera le jour de la Résurrection avec prière, jeûne et Zakât, alors qu'il aura insulté untel, calomnié untel, pris injustement les biens d'untel, versé le sang d'untel et frappé untel. On donnera alors à l'un et à l'autre de ses bonnes actions. Et si elles s'épuisent avant d'avoir terminé de régler ce qui lui incombe, on prélèvera de leurs péchés pour les lui imputer et le jeter ensuite dans le Feu. » (Muslim)
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit également :
« Quiconque meurt endetté, ce ne sont ni les dinars ni les dirhams [qui serviront de réparation], mais les bonnes et les mauvaises actions. »
(Al-Hâkim)
Il a aussi été rapporté par At-Tabarânî dans Al-Mucjam ul-Kabîr en ces termes :
« La dette est de deux sortes : si quelqu'un meurt alors qu'il avait l'intention de régler ses dettes, je serai son garant ; et si quelqu'un meurt sans avoir eu l'intention de les régler, c'est à celui-là que l'on prélèvera de ses bonnes actions, le Jour du Jugement Dernier, où il n'y aura ni dinar, ni dirham. »
Jâbir ibn cAbdillah a dit :
« Lorsque la bataille d'Uhud eut lieu, mon père me convoqua en pleine nuit et dit : « Je me vois parmi les premiers Compagnons du Prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) qui se