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En bretagne, pendant des siècles, la langouste rouge était pêchée par les pêcheurs locaux à l’aide de nasses rudimentaires. Le but de ces pêches était essentiellement de nourrir les familles des marins et de vendre quelques spécimens aux notables de la région. Cette pêche très artisanale ne détruisait en rien la ressource.
Avec le développement des transports, ce crustacé très prisé par les citadins, devient très rapidement un des plats principaux des repas de fin d’année et des fêtes de famille.
Dans les années 1950, les pêcheurs du Finistère, vendaient à eux seuls 500 tonnes, et 1000 tonnes pour toute la Bretagne.
Après un demi-siècle de pêche incontrôlée, aux casiers et aux filets, c’est seulement 10 tonnes qui furent ramenées dans les criées du Finistère en l’an 2000.
Un pêcheur professionnel Finistérien fut à l’origine de la mise en place du cantonnement de la chaussée de SEIN, au lieu de la pêche à la langouste, Il avait pris conscience de la nécessité de protéger cette ressource.
Ce cantonnement fut créé en parallèle de l’étude sur la faisabilité du parc marin de la mer d’Iroise
Vers 2013-2014, les plongeurs commençaient à revoir des jeunes langoustes dans les anfractuosités des roches. Sans pour autant affirmer, que ces premières observations proviennent de la création de la réserve de la chaussée de sein et du renforcement des mesures de protection, la coïncidence des dates permette du supposer.