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Hier, incontournable dans nos sociétés, le métier de tisserand qui jouait une place prépondérante pour l’habillement des hommes et des femmes, s’éteint lentement à pas de caméléon. Le constat est très simple. Ils étaient très nombreux à exercer cette profession avant. Mais aujourd’hui, les tisserands se comptent au bout des doigts. Et les rares personnes qui pratiquent encore l’activité risquent de l’abandonner pour diverses raisons parmi lesquelles le boom de l’industrialisation du textile.
Or le tissage traditionnel qui reflétait le façonnage de l’identité vestimentaire dans divers milieux de différents pays, notamment au Mali, s’avère peu rentable aujourd’hui en termes de revenu que procure l’activité. Il faut dire que ceux qui demeurent accrochés à la profession sont en général issus des familles de tisserands. Ils l’ont hérité de leurs parents ; la vocation pour ce métier étant rare. Dans de telles circonstances et dans l’avenir, la relève risque d’être difficile à assurer. Le métier ne nourrissant plus son homme, comme on dit couramment, faute de revenu nécessaire à la subsistance, beaucoup de tisserands migrent vers d’autres métiers plus rentables.
Un magazine de 26 minutes réalisé par Bakaye SAMAKE, étudiant à l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication.