Les prix littéraires tuent la littérature tout en augmentant les ventes. Les auteurs sortent un bon livres et se font un nom, ils deviennent le poulain d'une maison d'édition qui se reposera sur un grand nom. Les maisons préfèrent vendre des ouvrages souvent pas terribles d'auteurs une fois reconnu que d'éditer des bon livres d'auteurs dont la réputation est à faire. On publie toujours les mêmes et on ne donne quasiment plus leur chance aux jeunes auteurs. On transforme nos librairies en comptoir à récit commerciaux. Il faut faire du chiffre, c'est un business c'est vrai... malheureusement.

Je me suis faite avoir deux fois par l'étiquette "PRIX GONCOURT", je peux vous dire que pour moi ce n'est pas un gage de qualité...

Ça peut être un des critères ... parmis tant d'autres ! Choisir un livre est une conjonction d'éléments. Enfin, pour moi, Goncourt et Interallié.

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Il me semble qu'on peut reconnaître la belle litterature même si on n'est pas intéressé par l'intrigue du livre. Une écriture de qualité a un vocabulaire riche et précis, et applique les règles de la syntaxe. Elle ne se complaît pas dans les répétitions et la vulgarité. Elle exprime tout avec tact et délicatesse. Elle possède un style aisé. Pas de tournure alambiquée. Mais cela ne suffit pas pour faire un livre passionnant.

Trop de prix littéraires ! Landerneaux, Fnac, Académie Française, Renaudot etc. Je n'achète jamais un prix Goncourt parce que c'est un accord pour favoriser alternativement telle ou telle maison d'édition et en général ce ne sont pas de bons ouvrages. Quant aux autres prix, on sait qui les décerne. La littérature actuelle est pleine de bons et de mauvais livres. Qui en décide ? Je fais mon choix moi-même.

Et ça se dit journaliste… Elle est où la contradiction ? Tous vos invités, toutes vos interview ne vont que dans un seul sens, tout le monde est d’accord, quel intérêt ? Heureusement qu’il y avait Vincent dans les commentaires pour poser des questions et apporter de la contradiction.