Très intéressant, merci à cette praticienne et à vous.

Fascinant, merci pour cet éclairage Emmanuelle Picquet !

Apprendre à l'harcelé à se défendre, à se rebeller... 😉 Permettre à l'enfant de régler le problème lui même tout en le soutenant face aux personnels éducatifs ! 👍

J'ai été harcelé plus jeune, je reviens depuis peu sur ces questions (aujourd'hui j'ai la trentaine) et cette Mme Piquet semble tenir, enfin, des propos raisonnables, qui tiennent compte du point de vue de l'enfant.

Je vous ai connue grâce au livre « je me défends du harcèlement ». Je suis tellement contente d’enfin « rencontrer » une personne qui partage la même vision des choses! Nous avons vécu une première situation où mon aînée a été accusée de harcèlement scolaire et entendue en gendarmerie, alors que dans les faits c’était l’inverse mais ma fille a su se défendre seule… Aujourd’hui je suis face à une situation où ma cadette est la cible d’une certaine manière de harcèlement, c’est à dire que en s’éloignant de la personne et se faisant de nouvelles amies elle est constamment confrontée aux faits que ces « nouvelles amies » rencontrant la personne se détournent de ma fille. Est il possible de s’entretenir avec vous? Par mail par exemple ?

3:35 : les collégiens ne veulent pas dire qu'ils sont harcelés, mais alors en primaire... un mot ou une remarque de travers et go, on sort l'artillerie lourde. Certains enfants sont "ravis" de ce petit temps de discussion privilégiée avec deux adultes et d'être au centre de l'attention des adultes et des autres élèves à qui ils racontent qu'ils ont un entretien mais qu'ils veulent pas dire de quoi ils parlent avec des airs de conspirateurs 🤣 tous les autres parlent alors entre eux pour essayer de deviner, mettant l'enfant au centre des discussions... C'est radio potins dans la cour de récré. Les "vrais" harcelés, généralement, on en a écho via les parents ou nos observations "grâce" au changement de comportement.

Quid des harceleurs Violents .

Beaucoup de généralités tout de même, je trouve que cela manque de nuances parfois, malgré quelques idées assez intéressantes On n’a pas su protéger nos enfants point. Pour moi l’école aujourd’hui est violente, elle est tout simplement un miroir de notre société pour ceux qui veulent bien le voir. Le niveau est faible, donc pour ceux qui aiment apprendre cela les met déjà dans une position qui ne va pas puisqu’ils s’ennuient ou ne trouvent pas de sens à se rendre dans un lieu où ils n’apprennent pas ou si peu. Il y a à mon sens un sérieux problème de valeurs, donc cela ne va pas se résoudre du jour au lendemain. Ensuite, tant que la charge de la preuve incombera à la victime, rien ne changera.

Il a changé Karl Zero

La sanction n'a pas d'impact... encore une fois, au collège, avec un harcèlement plus installé, plus dur. En primaire, si on sait déceler les premiers signes, une simple punition courte et sans conséquences importantes, peut souvent stopper l'emballement. LE problème alors, ce sont les parents qui montent au créneau, qui excusent leur enfant qui se sera plaint, qui nous accusent de ne rien supporter à nous adultes, qui le cas échéant parlent de racisme ou de "prise en grippe" ou d'être contre le handicap si l'enfant a un trouble quelconque. Mais la communication de ce début d'année scolaire change la donne : bizarrement, les deux parents qui ont appelé l'école depuis septembre l'ont fait car ils étaient "inquiets" des suites de ces entretiens ou punitions, savoir si ça allait "remonter plus haut" ou pas. Le ton a radicalement changé et cela libère à la fois la parole de certains parents qui jusque là n'osaient pas de peur d’aggraver la situation de leur enfant, et les actions des adultes qui savent qu'enfin ils vont pouvoir agir véritablement.

Limpide. Voila ce qu'on veut voir.

Mauvais raisonnement, s'il conduit à rejeter toute sanction. Sans avoir d'utilité au sens strict, elle peut néanmoins satisfaire le sentiment que justice a été rendue.

Bin voyons avec beaucoup d'humour ... Non mais ca c'est vraiment des trucs de bobos perchés qui restent dans leur cabinet ...

Jaaj

La victimisation et la pathologisation qui est un de ses corollaires sont en pleine explosion dans tous les domaines de la société. Le statut de victime/malade est valorisé, pris en compte par la société. Dans le domaine médical lié à cette interview, cela permet aux enfants et aux parents de se déresponsabiliser et de tout excuser, mais ça condamne aussi les gens à l'impuissance face à leur destin misérable. Des jeunes ados et même des adultes de tous âges refusent de se prendre en charge et préfèrent le statut de malade ou de victime qui fait que la société va s'occuper d'eux et pourvoir à leurs besoins. Il n'y a plus de stigmate à être un "bon à rien" si c'est parce qu'on est une victime (d'une maladie, de son identité etc.), c'est même valorisé.

Les enfants sont en train de redevenir des animaux, de génération en génération.

Je ne sais pas si on pathologiste tout, quand de nos jours on tolère qu'un homme dise qu'il est une femme et vice-versa...

tout le monde a déjà subi des moqueries à un moment ou à un autre de sa vie, c'est malheureux mais c'est comme ça, tant que ça reste ponctuel pas besoin de dramatiser. C'est plutôt dans le cas où une personne ne parvient pas à se remettre d'une banale moquerie qu'on est dans le pathologique. Mais désormais une simple moquerie sera qualifiée différemment selon l'identité de la victime (merci la gauche pour faire des catégories selon le genre, la sexualité, la couleur de peau...) et selon les cas pourra être considérée comme extrêmement grave. Et le statut de victime est effectivement devenu si confortable... On ne peut pas s'attendre à ce que la société toute entière s'adapte à nous. A force de crier au loup pour de banales moqueries, on invisibilise les vrais cas de harcèlement.

Faut arrêter d'éduquer les enfants comme des "Tapettes" !!!!! 🤔🤔🤔🤔 Faut éduquer les enfants "sévèrement" comme au temps de nos grands parents, comme ça pas de "faiblesse", donc pas d'envie "suicidaire" ! 🧐🧐🧐🧐