Pour revenir sur le côté "social et solitude", c'est un peu le même quand on bouge dans une autre ville ou pays. Il est toujours question de s'intégrer, se fondre dans la masse. En tant qu'étudiant c'est bien plus facile qu'en poste : les opportunités sont nombreuses entre travaux académiques en groupe, associations, binômes..

La "lenteur administrative" s'explique par son financement public au même titre que l'éducation, la santé.. Ce sont les Français qui financent ce système par "solidarité nationale", l'école est peut être en apparence gratuite, mais derrière c'est le contribuable qui régale. Alors en fin de course, on rogne sur les autres dépenses publiques comme les fonctionnaires, l'administration en prenant les moins chers.... Résultat : aucun professionnalisme, une lenteur d'exécution, rejet des responsabilités..

Développons le point du salaire... ... La différence brut / net (voire charges patronales) permettent "la gratuité" du système. Après concernant le SMIC,... si c'est un poste à responsabilités ou reposant sur une expertise (généralement le cas après études supérieures.. ou alors elles ne sont pas si pertinentes)... le salaire avoisine plutôt les 2/3k € mensuels. Maintenant nombre de diplômes sont dévalués car aucune sélection et un surnombre d'étudiants (le tourisme en fait partie au même titre que les "sciences humaines). Au lieu de serrer les vis avec des concours, sélections en amont, on permet à un nombre illimité d'étudiants de s'engager dans ces filières... ensuite simple conséquence de marche entre offre et demande. Un diplôme dans le tourisme couple à une licence en histoire ou double diplôme international / business... ça a déjà bien plus de poids. Ou alors il faut des contacts, pistons pour vraiment se démarquer. Puis bon, le peu d'actifs par rapport au nombre de bénéficiaires, pousse l'État a faire reposer tout le système sur ces cotisants.

Agréablement surpris par l'approche de cette vidéo et la conclusion.. Une distinction majeure entre France et pays anglo-saxons, c'est l'organisation de la société. Les anglo-saxons reposent sur le communautarisme là où la France avec la République, propose l'unité d'un même peuple derrière l'universalisme républicain (Intégration voire assimilation à la communauté nationale) mais aussi un état providence qui repose sur la solidarité nationale. Votre dernier point autour des aides est intéressant... Ces dernières ne sont en rien un dû mais bien des aides temporaires (bon avec robotisation, IA et mondialisation... ça permet surtout d'assurer une base de consommateurs). C'est également ce même point qui "salit" l'image d'une immigration fondée sur le droit du sol qui, une fois la naturalisation en poche, se repose sur l'état providence.

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