LES PASSANTES - G. BRASSENS / A. POL
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Je veux dédier ce poème, A toutes les femmes qu'on aime, Pendant quelques instants secrets,
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A celles qu'on connaît à peine, Qu'un destin / différent entraîne, Et qu'on ne retrouve jamais
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A celle qu'on voit apparaître, Une seconde à sa fenêtre, Et qui, preste, s'évanouit,
F E7 A7 Dm Am G Am
Mais dont la svelte silhouette, Est si gracieuse et fluette, Qu'on en demeure épanoui
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A la compagne de voyage, Dont les yeux, charmant paysage, Font paraître court le chemin ;
F E7 A7 Dm Am G Am
Qu'on_est_ seul, peut-être à comprendre, Et qu'on laisse pourtant descendre, Sans avoir effleuré la main
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A celles qui sont déjà prises, Et qui vivant des heures grises, Près d'un être /trop/ différent,
F E7 A7 Dm Am G Am
Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie, D'un avenir désespérant
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Chères images aperçues, Espérances d'un jour déçues, Vous serez_dans_l'oubli demain,
F E7 A7 Dm Am G Am
Pour peu que le bonheur survienne, Il est rare qu'on se souvienne, Des épisodes du chemin
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Mais/ si l'on a manqué sa vie, On songe avec un peu d'envie, A tous ces bonheurs entrevus,
F E7 A7 Dm Am G Am
Aux_ baisers qu'on n'osa pas prendre, Aux cœurs qui doivent vous attendre, Aux yeux qu'on n'a jamais/revus
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Alors, aux soirs de lassitude, Tout_en peuplant sa solitude, Des fantômes du_souvenir,
F E7 A7 Dm Am G Am
On pleure les lèvres absentes, De toutes ces belles passantes, Que l'on n'a pas su retenir