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Sylvie a 7 ans au moment des faits en 1959 et elle demeure sur la rue Fabre à Montréal.
Elle raconte:
« C’était d’un réalisme cruel. Je suis couchée dans la petite chambre que je partage avec ma mère. Des bruits de pas feutrés ou de mouvements dérangent mon sommeil si bien que je finis par me réveiller. Je ne vois personne qui circule. J’entends dans ma tête et je suis alors informée de cette manière que l’on doit venir me chercher. J’ai donc dû me lever. J’ai alors une vue sur notre vestibule où se tient ma grand-mère décédée, à quelques pas de la porte de sortie qui semble là pour faciliter mon départ et elle me dit : Tu sais, Gisèle (la plus jeune de ses filles) est passée par là elle aussi.
Apparaissent alors ces Êtres, ils sont cinq, je crois, ou six. Je ne vois ni leurs corps ni leurs visages à cause d’une sorte de large vêtement à capuchon qui les recouvre tout entiers. Ils m’allongent et semblent me soutenir et nous flottons, nous ne marchons pas, vers une petite centrale électrique avec juste à côté, un champ. J’ai l’impression que c’est là qu’ils se dirigent. Aucune peur ne m’habite ; une fois leur travail terminé, ils me ramèneront. Cette information me parvient avec clarté étonnante et je sais sans l’ombre d’un doute que c’est la vérité. Cela ne doit pas être la première fois. Ils ne sont ni bons ni méchants. Je sais qu’ils ne me feront aucun mal. Quant à leurs tailles, ayant 6 ans à l’époque, ils m’apparaissaient être un peu plus grands que moi. Leurs habits étaient foncés, sans que je puisse me rappeler la couleur (noir, brun ou gris).
Je me retrouve dans une immense clarté et un endroit très grand, très vaste. C’est difficile à décrire. Je sais simplement qu’il s’est passé quelque chose d’important, mais sans plus. Tout cela a duré une demi-heure je dirais. J’ai le souvenir quand je reviens dans mon lit qu’il fait encore nuit.
Au matin, j’ai ouvert les yeux et je n’étais plus la même. C’est ce qui me bouleverse encore de toute cette expérience et que tant d’années après, le souvenir demeure vivant. Tant et tant de fois depuis toutes ces années, je me suis remémoré la scène, l’après-scène, me suis questionnée et me questionne encore... Ces Êtres m’ont ramenée changée. Ma perception était tout autre. Je n’éprouvais ni confusion ni alourdissement dû au réveil, mais je sentais avoir un autre cerveau. J’ai connu les effets d’un réveil après anesthésie générale et quoique confuse, j’étais bel et bien moi-même. Là, j’étais une autre, dans le sens de, modifiée. Ce qui est incroyable est cette soudaine phobie d’avoir des apparitions de la Sainte-Vierge. M’imaginer voir apparaître dans ma chambre un faisceau lumineux suivi d’une dame me regardant suspendue et enveloppée de lumière m’amenait à des peurs extrêmes et irrationnelles approchant l’évanouissement. J’étais difficile à calmer et l’horreur était accrue lorsque j’entendais la bonne parole d’un adulte bien intentionné me dire : De toute façon, elle ne pourrait pas te faire de mal, c’est la mère de Jésus. Ce n’est que maintenant que je fais un rapprochement. Y aurait-il eu un phénomène lumineux, puis une apparition de ces Êtres à côté de mon lit au cours de l’expérience de cette nuit-là ? J’aurais totalement occulté cela de ma mémoire pour finalement transformer cela en une terreur d’apparitions mariales ? »
Sylvie subira par la suite une série d’événements liés à de la hantise avec des récepteurs radio qui s’allument seuls, des robinets d’eau qui s’ouvrent tout grand, des tablettes de cuisine qui se vident de tout leur contenu sur le plancher et des objets très lourds qui se déplacent. Cas typique de hantises associées à une jeune fille.
#capcut J'ai créé cette super vidéo avec CapCut. Ouvre le lien pour l'essayer :capcut.com/tools/desktop-video-editor
Musique (capcut) : Lo-Fi beat_chill_R & B(951922)
Miniature conçue avec www.canva.com/ avec le dessin produit par Éric Dorion
Crédit illustration dans la vidéo: Éric Dorion