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Interessant. Est ce que ça veut dire que toute la planète est en mesure d'atteidre un niveau de satisfaction des besoins équivalent à celui atteint par les occidentaux ? L'idée des vases comuniquants qui voudrait que pour que certains possèdent d'autres doivent se priver, est-elle fausse dans un contexte planétaire d'écarts nord / sud ?😵

Merci ! Ça donne envie de se procurer le livre !!

Excellent 👍 👍 👍

Excellente interview 👏🏻, une approche très rare des problèmes économiques. Complètement d´accord sur les points aveugles de Jancovici en terme de politique et de sociologie.

Brillant !! Bravo ! Merci

Très intéressant!

Excellent !!

Bonjour et merci pour cet entretien Les coupures viennent-elles du Média ou du Vent Se Lève ?

Merci très intéressant !

Merci!

Excellente analyse: le sabotage qualitatif est un très bon concept, que l'on peut constater dans tous les domaines (les services techniques ajoutés aux plateformes téléphoniques de groupe comme Orange ou Engie par exemple).

C'est pour ça que Macrotte vend notre eau au Qatar ! 😡😡😡

C'est moi où il y a du Timothy Mitchell dans le texte ?

J'ai bien écouté J-M Jancovici. Effectivement, il y a peu de discours politique chez lui sauf à indiquer que même les riches seront touchés et beaucoup. Un monde sans pétrole ressemblera plus à celui d'avant la révolution industrielle qu'à une décroissance heureuse. Pire, dans le système tel qu'il est, Maltus va finir par avoir raison. Macron a dit par exemple que si l'on arrête les intrants chimiques, on produit moins et oh drame, on n'exporte plus - et là évidemment il exprime l'intention de sa classe plus qu'une fatalité. En effet, les techniques modernes d'agriculture (permaculture, sols vivants, agriculture avec des arbres...) permettrait de résister à la déplétion du pétrole et au réchauffement climatique (et même de l'infléchir) tout en nourrissant la population actuelle. Je crois que la bourgeoisie en est parfaitement consciente. Elle choisit d'aller dans le mur en maintenant cette agriculture intensive et alimentée par le pétrole sur des terres mortes, uniquement par profit. Quand le pétrole manquera vraiment, sans intrants, ces terres ne produiront subitement plus rien. Et la bourgeoisie sait qu'elle sera confrontée à des révoltes. Les gouvernements deviennent donc répressifs et se réarment, non pas contre Poutine, mais bien pour être en mesure de contenir la grande famine de masse qui arrivera et découlera de leurs choix politiques. J'ai entendu parler de ce projet de réduction de population au siècle dernier et je n'y croyais pas du tout. Aujourd'hui je pense que la vague absurde de néolibéralisme depuis 1980, jamais voulue par les électeurs, contient cet horizon de famine ainsi qu'un accroissement sans précédent des bénéfices. Il est frappant de voir ces films à grand spectacle pourtant rappeler le peu de cas que fait la classe supérieure de la vie des gens ordinaires et comment elle les décime si nécessaire : Titanic, 2012 ou Gans of New York... Ces scénaristes peuvent dire au peuple que quand ça va mal, la bourgeoisie le réprime et le décime dans son sang, J-M J peut annoncer cet horizon, car la bourgeoisie s'en sert pour faire accepter ce qui est plus son projet qu'une fatalité. Ces faits indiquent que ça ne dérange pas le projet bourgeois, pas plus que de rationner pour augmenter ses profits. Elle gère la population travailleuse comme on gère un troupeau que l'on abat si un cas de maladie contagieuse apparaît parce que la maladie du pauvre c'est de se révolter en masse quand il a faim plutôt que d'accepter de mourir parce qu'il est la variable d'ajustement. L'idée qu'une gestion avisée pourrait nourrir tout le monde les fait vomir de haine : pourquoi nourrir ses ennemis de classe à tout prix ? Pourquoi viser leur réel bien-être du reste ? Il est plus intéressant de les exploiter et de les abattre quand ils deviennent dangerueux. Et là je vois une grande similitude avec nos cousins chimpanzés qui vont, quand les ressources manquent, se livrer à une conquête de territoire contre leurs voisins en les canibalisant avec sauvagerie. Depuis l'ancêtre initial, le massacre des autres groupes n'a pas cessé - dès lors que les ressources sont en jeu. Mais dans nos sociétés très nombreuses, la bourgeoisie est un groupe et la population restante en est un autre (avec des indécis au milieu). Accessoirement, les pays ennemis constituent d'autres groupes, ce qui est bien pratique pour à la fois vendre des armes et faire mourir les excès de population contestataires qui se massacrent entre eux. De cette analyse éthologique et de l'évolution, ou cette absence d'évolution sur le point de la lutte à mort de classe, j'en conçois une acceptation du fait que la vie des autres ne comptent pas et même doit être massacrée quand c'est nécessaire avec une régularité maltusienne. Je ne m'en étonne plus. Racisme, exploitation, empoisonnement par des produits toxiques, misère, répression, guerres, famines organisées, colonisation, révolutions socialistes qui virent en dictature et j'en passe, me paraissent des déclinaisons humaines de sa nature simiesque, jamais abandonnée. Plus rien n'est écoeurant ou indigne quand vous identifiez des groupes concurrents sur leurs ressources et que vous comprenez que par nature celà conduira à une extermination. L'humain peut juste très facilement se monter la tête à mort contre ceux qui l'embêtent car cela se perpétue depuis au moins dix millions d'années. Cela aurait pu disparaitre ou s'estomper, comme chez les bonobos, mais force est de constater que nous nous comportons bien plus comme les chimpanzés que comme les bonobos. On pourrait même voir dans les mouvements de gauche une possibilité de bonoboïsation si je puis dire. Et on peut voir la réaction chimpanzesque dans la montée des tensions et du racisme fachisant en ce moment même. Mon pessimisme vient de l'histoire, qui nous montre que chaque fois le côté chimpanzé a gagné...