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Titre extrait de l'album "Fiers et tremblants"
Marc Nammour et Loïc Lantoine
Réalisation: Cédric Gleyal / www.uriprod.com
Drone et seconde caméra: Benjamin Richard
Texte: Marc Nammour, Loïc Lantoine
Musique: Tibo Brandalise, Valentin Durup et Pépouseman.
Paroles:
Je sais d’où je viens jamais où je vais
Je veille au chevet d’un secret qui me plaît
Parlons bien parlons fort parlons court
Et si les fauves menacent mes rêves
J’entretiendrai le feu autour
Loïc Lantoine :
C’est vrai je cherche encore le prénom de mon ombre
J’suis perdu dans la foule dont j’aime tant le nombre
Si l’avenir est flou l’horizon n’est pas sombre
Et cette envie de vie m’éloigne des décombres
Je cherche le bonheur dans les plis des visages
Et je salue les gens moi qui suit de passage
À mes "je ne sais rien" je veux rendre un hommage
Je suis fier d’habiter rue des enfants pas sages
Au bord de la folie je protège les miens
Sans mesurer les risques puisque rien ne m’appartient
Je fais tourner le monde sous mes pieds de vilain
Et j’aime quand je tombe je n’ai pas mis les freins
Je cherche à pleins poumons je respire où c’est pur
Dans l’haleine d’un frère ou au vent d’aventure
Je tente parfois je plante mais quand c’est bon ça dure
Je cherche des heures calmes à tout de suite le futur
Je sais d’où je viens jamais où je vais
Je veille au chevet d’un secret qui me plaît
Parlons bien parlons fort parlons court
Et si les fauves menacent mes rêves
J’entretiendrai le feu autour
Marc Nammour :
Calligraphe sans kalam
Caravane cadencée
Agencer les mots pour avancer
Je dois franchir les douanes de la pensée
Laissez passer place à ma classe inférieure
À chaque cadenas y a sa pince-monseigneur
À la recherche d’un éden intérieur
Je voyage à l’aveugle pour mieux toucher l’ailleurs
Nomade dans l’âme que le mystère attire
Y a pas à dire la routine y a pas pire
L’ enfermement me transforme en satire
Ici mon cœur s’enflamme pour un pont à bâtir
Si je me perds c’est pour mieux me retrouver
Mon ton est grave mais m’empêche pas de groover
Je changerais bien le monde si je le pouvais
J’ai quelques vers en offrande pour le prouver
Je sais d’où je viens jamais où je vais
Je veille au chevet d’un secret qui me plaît
Parlons bien parlons fort parlons court
Et si les fauves menacent mes rêves
J’entretiendrai le feu autour