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Le 22 mars 2014, l'émission “Une vie, une oeuvre” diffusée tous les samedis sur France Culture, était consacrée à l'évocation du peintre américain, Mark Rothko (1903-1970). Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Isabelle Yhuel. Rothko était très agacé lorsqu’on évoquait le zen ou les pratiques mystiques orientalistes pour décrire son travail. Sa peinture, toute colorée qu’elle soit, n’était en rien le fruit d’une recherche d’apaisement. Elle n’avait rien de décoratif, ni de plaisant, au contraire. Pour preuve : quand, en 1958, un grand restaurant New Yorkais lui commande une fresque, il « n’accepte cette tâche que comme un défi, avec des intentions rigoureusement malveillantes ». Après quelques semaines de travail, dînant dans ce fameux restaurant, il se rend compte de l’impossibilité d’honorer son contrat, même en le dévoyant : « J’interdis à quiconque mangera ce type de nourriture pour ce type de prix, de jamais regarder aucune de mes œuvres ! ». La profondeur métaphysique des toiles de Rothko, l’angoisse et la révolte dont elles sont chargées, voilà le fil invisible de ce numéro d’“Une vie, une œuvre”.
Avec :
- Annie Cohen-Solal, auteur d’une biographie de Rothko (Actes Sud)
- Stéphane Lambert, écrivain, auteur de “Mark Rothko : rêver de ne pas être” (Ed les impressions nouvelles)
- Marcellin Pleynet, critique d’art
- Isy Morgensztern, réalisateur d'un film sur Mark Rothko, Ed. Montparnasse,professeur en histoire des religions
- Didier Mencoboni, plasticien
Thèmes : Arts & Spectacles| 20e siècle| Peinture| Mark Rothko
Source : France Culture
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