par: ¶***
¶.{j e a n c o c t e a u ø 1 9 6 2 :}
¶.{"Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000"}
¶.{"je ne sais pas si cette maison existe encore ..
.. qu'on écrive sur ma tombe 'je débute'."}
.t.™.tmp.temp.temps :: +51x4 "saisons" (2013-1962)
¶.réponse(s):
soyons fou(s) : imaginons une représentation micrang de la grammaire d'une micro langue ø:)
je passe sur les tas de riens formant des points,
je passe sur les tas de points formant des traits,
je passe sur les tas de traits formant des lettres,
je passe sur les tas de lettres formant des mots,
et de leur possible écrassement en un tas plus petit,
comme une "micro langue" devient "micrang" et "barres" devient "$".
comme toute langue, la micrang est traduisible,
elle utilise les mots existants de n'importe quelle langue capable de s'écrire sur un fil.
ce fil est souvent (re) plié pour former d'abord un plan,
puis un volume dans le cas d'un livre ou d'un rouleau,
puis un moteur dans le cas d'une machine.
bien qu'il ne puisse pas exister un mode d'emploi auto-contenu d'une langue qui n'a pas d'emploi, et que lorsqu'elle l'est, elle change de définition, radicalement, au plus bas niveau, dès qu'elle change de bouche ou de mains en participant à l'écriture du dialogue humain sur ici.terre, on peut quand même s'accorder sur le status particulier de certaines lettres et de certains mots.
ainsi pour l'alphabet que j'utilise en ce moment, 26 images sont réservées aux lettres, 10 aux chiffres, quelques unes aux accents et d'autres aux ponctuations. la lettre vide " " et le "zéro" ont ceci de particulier qu'elles ne sont pas nécessaires, mais suffisantes pour faciliter la lecture.
.r.re.ref :: • Jean Cocteau s'adresse...
.s.so.sou.sour.source :: www.ina.fr/vide...
.e.ex.extrait ::
Dans la salle à manger de la villa Santo Sospir à Saint Jean Cap Ferrat, Jean Cocteau s'adresse à la jeunesse de l'an 2000 en philosophant sur sa propre jeunesse et sur celle de 1962, comparant les mentalités des différentes époques. Il donne sa définition du poète, "un intermédaire, un médium de cette force mystérieuse qui l'habite" avant d'aborder plus largement le rôle de l'artiste et la notion de "génie". Il commente son besoin de peindre, la nécessité de travailler de ses mains ce qui permet à sa tête de se reposer et se ressourcer. Il traite du progrès technique, de la science et s'interroge sur le fait que le progrès ait pu, au fil des siècles, être stoppé par l'intolérance, l'incompréhension, en particulier religieuse.