Nous pensons souvent que le niveau de confiance est un don de naissance : certains sont nés confiants, d’autres moins. C’est faux !! La confiance est une compétence que l’on acquiert, basée sur notre vision du monde et de notre place dans celui-ci.
Le livre « La confiance » de The School of Life, est un condensé de points de vue originaux, qui ont le but de challenger nos convictions. On peut le lire en un trait, mais certaines idées invitent à une réflexion plus approfondie.
Pour alimenter notre confiance dans les moments difficiles, nos proches attirent notre attention sur nos points forts : notre intelligence, nos compétences, notre expérience. Mais si on s’attache trop à nos habilités et à notre dignité, nous risquons de stresser à chaque occasion qui semble mettre ces habilités à l’épreuve.
Dans les situations de vie courante, cela nous pousse à éviter le risque de paraître ridicules : demander des renseignements dans la rue, demander à quelqu’un qui nous plaît de sortir avec nous.
Cette peur du ridicule peut nous faire passer à côté d’excellentes opportunités.
Un facteur qui limite fortement la confiance dans nos capacité est ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur. Les personnes qui en souffrent sont convaincues ne pas avoir les capacités pour assurer les responsabilités qui leur sont confiées, et ne pas mériter les opportunités qui leur sont données.
Elles ont peur qu’un jour ou l’autre leur mise en scène sera démasquée.
Le syndrome de l’imposteur a son origine lors de l’enfance, quand nos parents nous semblent omniscients, infaillibles, très différents de nous.
Adultes, les personnes impressionnantes peuvent nous faire sentir vulnérables, pas à la hauteur. Il ne faut pas oublier que ce n’est qu’une impression : ces personnes ressentent les mêmes doutes, les mêmes anxiétés les mêmes remords que nous.
Pour certains, c’est l’effort nécessaire à dépasser les difficultés qui fait vaciller la confiance. Ils pensent que s’ils avaient suffisamment de qualités et de talent, dépasser les obstacles aurait dû être beaucoup plus simple. Les histoires que nous entendons nous font souvent paraître le succès plus facile qu'il ne l'est.
En tant que consommateurs, nous payons pour ne pas faire, ni voire, des efforts. Mais quand nous passons de consommateurs à producteurs, les efforts et les obstacles sont inévitables.
La peur de l’échec est aussi un frein majeur à notre confiance. La peur de nous sentir inadaptés, ou de faire un mauvais choix, finit par nous paralyser. Mais cette inaction n’est pas sans coûts : il y a quelque chose qui est sans doute encore plus effrayant que l'échec : gaspiller sa vie.
Nous ignorons trop facilement le fait le plus bête et en même temps le plus profond de notre existence : elle va finir. En se rappelant régulièrement que notre temps n’est pas infini, nos actions ou décisions paraissent d’un coup moins audacieuses, risquées.
Un autre élément qui peut miner la confiance en soi est l’auto-sabotage. C’est ce que l’on appelle la peur du succès, qui peut avoir 3 origines différentes :
• nous craignons que notre réussite nuise à nos relations

• nous pensons que le prix à payer pour le succès est trop élevé

• nous croyons ne pas mériter l’abondance ou la réussite.
Une fois découverts ces mauvais raccourcis, nous avons des solutions: nous rappeler des vraies raisons pour lesquelles nos proches nous aiment, changer la fausse croyance que succès professionnel et vie personnel sont incompatibles, et accepter le côté parfois aléatoire du succès (comme de l’échec, d’ailleurs).
Et pour vous ? Quels sont d’après vous les freins à votre confiance en vous ?
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