Merci Mao. Votre voix, vos mots font du bien dans le corps : quelque chose qui s’allège, la respiration plus ample. Après la compréhension à plusieurs niveaux, à laquelle vous nous invitez, il est essentiel de revenir dans le corps pour accueillir ses émotions et ses sensations et découvrir combien elles témoignent de ce que nous avons vécu ou de ce que nous vivons. La biologie peut aussi permettre de mieux comprendre pourquoi nous n’avons pas réagi « plus tôt ou mieux… ». Nous sommes des mammifères et il est courant de voir chez les humains, des réactions de figement, d’immobilié face à un agresseur/prédateur, en dehors de toute conscience et de toute volonté. C’est ce qu’on commence à mieux comprendre pour les victimes d’agression de toute nature : elles ne POUVAIENT pas bouger, pour s’extraire de la situation, c’est biologique avant tout. L’emprise procède de la même chose, répétée jour après jour et imprime dans le corps des réactions qui deviennent habituelles. C’est biologique, inconscient. Le système sympathique domine avec une hypervigilance quotidienne. Allez donc dire à un impala qu’on a éradiqué tous ses prédateurs… nous n’y pouvons rien, c’est la biologie. Si nous n’avons pas réagi mieux…plus tôt…avec la volonté….mais non. Vous ne pouvez pas empêcher votre corps de réagir. Et quand la conscience a pu, grâce aux audios de Mao ou à toute autre aide, nous remettre en mouvement, alors il est temps de s’occuper de cet enfant qui a un attachement désorganisé, et qui a tant besoin que l’adulte en prenne soin, le reconnaisse, le sécurise… alors, à nous tous, victimes en voie de réorganisation, je souhaite le meilleur.

Merci de rappeler qu'un sourd ne peut pas entendre l'alarme, qu'un innocent ne peut pas être responsable de ce qu'il ne connait pas, qu'un aveugle ne peut pas voir l'obstacle... ce langage accusateur envers la victime d'être responsable de ce qu'elle a accepté est intolérable. C'est rajouter de la culpabilité. Meilleurs voeux chez vous Monique, ainsi qu'à toutes les personnes de bonne volonté, artisans de Paix et de Respect.. prenez soin de vous, prenons soin de nous... Tendresse

Merci de le rappeler, oui. C'est essentiel de ne pas se victimiser à outrance aujourd'hui mais c'est tout aussi essentiel, vital même, de ne pas abandonner l'enfant que j'ai été. Pouvoir lui dire aujourd'hui "ce que tu as vécu n'est pas normal, et tu n'étais pas responsable du comportement que ton parent avait envers toi" c'est l'étape indispensable pour commencer à se reconnaître comme valable, digne de vivre. C'est très difficile, et peu de thérapies permettent cette étape. Beaucoup de thérapeutes, dont des psychiatres, affirment en boucle : "Vous n'allez pas récrire l'histoire, elle est déjà écrite, c'est du passé, il n'y a qu'à l'accepter, pardonner et vivre votre vie aujourd'hui." Quelle violence supplémentaire !!!!! Où et par qui, selon quelle théorie, ont été formés ces praticiens pour se permettre de prononcer de telles injonctions à leurs patients ? Pensent-ils sérieusement que cela est possible, d'aller mieux en le décidant, en oubliant ce que l'enfant en nous a vécu ?? En l'abandonnant sur le bord du chemin de notre vie ? Alors à quel moment du "film" on recommence à vivre, à quel moment on se raccroche à notre histoire ? Pas le choix, il faut aller le chercher cet enfant qui continue de souffrir et de ne pas comprendre ce qu'il vit. Il faut aller lui expliquer que son parent dysfonctionne, que ce n'est pas la norme, pas acceptable, et qu'à présent on est là, adulte, auprès de lui, avec nos capacités d'aujourd'hui, et qu'on va l'accompagner pour qu'on se rejoigne, enfin, en étant en congruence avec notre histoire, pas en nous "dissociant" une fois de + pour survivre. On a besoin de reconnaître ce qu'on a vécu, les violences, les coups, les humiliations, la terreur permanente, la folie, les tentatives de se supprimer pour faire enfin cesser cet enfer quotidien. Merci Monique de me rappeler par cette audio que je ne suis pas responsable de ce que mon père m'a imposé de vivre. Il est mort depuis 2 ans, je lui ai parlé sur son lot d'hôpital, il était inconscient. Je lui ai pardonné, vraiment me semble-t-il. Cependant je me rends compte aujourd'hui qu'à moi je ne me suis rien pardonné. Comme si j'avais dû être capable de m'extraire de cette cage de folie avant ce jour, à 15 ans, où un sursaut de survie m'a fait quitter la maison. J'ai 50 ans, aucun thérapeute ne m'avait dit, jusqu'à il y a qqs jours que ce que j'avais vécu n'était pas normal, n'était pas de ma responsabilité, de manière très claire et affirmée. Oui dans l'implicite je le comprenais, mais l'entendre énoncé explicitement a "débloqué" qqch en moi, un verrou a enfin pu s'ouvrir, et aujourd'hui je peux enfin regarder en face ma rage, mon impuissance. Et essayer d'aller à ma rencontre, à la rencontre de moi, enfant, pour la rassurer et lui dire que je suis là, que sa frayeur, sa colère et ses envies de meurtre sont légitimes. Afin d'espérer enfin pouvoir libérer l'adulte que je suis devenue, de ses colères, de sa rage impuissante. Quel fondement théorique peut laisser penser qu'il est possible de faire l'économie de cette étape de "retrouvailles" avec son soi, enfant, qui a vécu ce qu'il a vécu ? Mille fois merci Monique de le rappeler ici.

Très juste et bon encore une fois. Ma vie a commencé à changer quand j'ai enfin accepté de pleurer sur mon sort au lieu de chercher encore et toujours en quoi j'étais coupable de ce qui m'arrivait. Des gens ont entendu ma souffrance. Merci

Merci , encore une fois cette vidéo tombe au bon moment.

Je vous remercie pour toutes vos vidéos.

BONSOIR, OUI je veut un rdv consultation BIENTÔT MERCI belle ÂME 🙏💛👍😉😍🖐

Merci Mao tellement vrai 💝💖💗🙏

Merci

Oui je n'avais pas tous les éléments mais mon corps m'a envoyé tellement de signaux. Je n'ai pas eu le courage de partir. Je n'ai pas compris ce que je sais maintenant que je ne connaissais pas ma valeur. Je me suis sentie valorisée reconnue.. Tout est tellement inconscient. J'ai retracé la vie de mes parents.. Je me dis que j' aurais pû éviter tout cela ! Mais comment ? Si j'avais compris que je suis une belle personne. Mais non.. Je me suis toujours déteste physiquement intellectuellement car je ne devais pas ressembler à ma mère . Déni de mon identité...

Victime des autres bourreau de soi-même, sauf pour les enfants 🧒

On est victime l espace de notre enfance, dont les conséquences ont un grand impact dans notre vie d adulte, mais se dire qu adulte on est victime de nos mauvais choix, nous permets de connaître les fragilités que l on traîne en nous, pourquoi on a autorisé ça... et nous permets d apprendre à imposer nos besoins, et nos limites ce qui nous était impossible enfant, on dépendait trop de nos géniteurs.... ce qui n est plus le cas adulte...

Merci