Merci 🙏 du partage.. quand j’écoute cela a l’air simple et pourtant il y a quelque chose qui manque de clarté. C’est bizarre cette sensation.. on parle aussi de cohérence cardiaque ( coeur et esprit et corps) .. c’est ça ?? Merci pour toutes réponses. 🙏😇💝

Merci 👍✨

une personne aux idées dite "errante" peut aussi être une personne créative et heureuse et active dans ses pensées ;)

​@@DAV4WSR1Bien sûr, le processus créatif implique une évasion, de l'imagination et des la visualisations qui peuvent avoir lieu spontanément lors d'une "errance". Mais lorsque vous mettez votre créativité au service d'un projet structuré, j'imagine que vos instants créatifs trouvent une pleine place dans votre vie et n'arrivent pas seulement au milieu d'une conversation avec un ami. La distinction se fait intuitivement. L'un est un processus créatif, l'autre est une fuite de l'esprit. Et bien qu'il n'y ait pas de frontière claire entre les deux, on peut facilement identifier une tendance à la fuite dont les effets sont délétères d'une créativité bénéfique. N'est ce pas ?

@@DamienMaya Je suis entièrement d'accord. Le processus mental créatif est actif et demande beaucoup d'énergie, de volonté et de concentration : on est présent à fond. Tandis que l'errance mentale est passive et s'exprime d'elle-même : on n'est plus là. Certes, l'errance mentale peut offrir des idées créatrices, mais ce n'est pas ce qui la caractérise. Même s'il s'agit d'évasion dans les deux cas, ce n'est pas la même chose.

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peut-être s'agit il plutôt de pâtes ? 😉

@@adrianastrozzi714Non. C'est un genre de cornichon, très acide. :)

Merci@@gouro3241 🙏🙏💕

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@@gouro3241c’est toujours un état de conscience et pas seulement d’intelligence Merci de nos échanges 🙏😇

Oui bien vu, c'est bien le Ventoux ;)

L'étude suggère que l'errance, en plus d'être trop fréquente pour la majorité des gens, est associée à un sentiment de mal-être, d'où ce titre un peu provocateur. Il me semble que le déroulé de la vidéo est très clair à ce propos. Ce n'est pas subjectivement négatif. On fait une observation dont la conclusion s'avère non souhaitable donc à tendance négative. Votre commentaire est troublant parce qu'il dédramatise une chose qui, au contraire, devrait être prise très au sérieux et c'est la raison même de ce titre. "Faites attention, une errance n'est pas une simple évasion de l'esprit !" "C'est une importante source de mal-etre, même si vous avez des pensées agréables à ce moment-là !" Et je comprends que ce soit gênant. Car il est pénible de reconnaître que des petites choses apparement anodines peuvent être parmi les causes les plus importantes de nos souffrances ! Seul celui où celle qui observe son esprit avec lucidité évoluera vraiment. C'est difficile à intégrer. Et c'est le propos même de cette vidéo.

@@DamienMaya mais qui n'a aucune souffrance intérieure? C'est un état d'être ni positif et ni négatif. Une évasion de l'esprit pour se couper du moment présent. Nos pensées si positives nous mènent vers l'éveil et si négative vers la déprime ou démence. Si ça arrive trop souvent, c'est un problème d'ancrage. Encore une fois...la solution est la méditation. Merci pour le sujet 🙏💫

Oui, le tout est de questionner sa fréquence et son caractère involontaire, inconscient et/ou intempestif. Je vous invite à consulter ma réponse au message de @hlodwig2209 (dans l'espace commentaire de cette vidéo) qui développe les bienfaits de ce vagabondage naturel et sain de l'esprit à travers un art de vivre hollandais qu'on nomme *Niksen* .

Oui, on parle de "Niksen" puisque les hollandais le veulent ainsi, toujours des nouveaux termes... mais ça reste une méditation consciente. Je le fais plusieurs fois par jour, ça purifie, ressource et plus encore... ça questionne aussi les personnes autour qui croient que tu réfléchis beaucoup et que tu es soucieuse...or non, c'est tout le contraire 😉😊 merci Damien

​​@DAV4WSR1 Bien sûr, le processus créatif implique une évasion, de l'imagination et des la visualisations qui peuvent avoir lieu spontanément lors d'une "errance". Mais lorsque vous mettez votre créativité au service d'un projet structuré, j'imagine que vos instants créatifs trouvent une pleine place dans votre vie et n'arrivent pas seulement au milieu d'une conversation avec un ami. La distinction se fait intuitivement. L'un est un processus créatif, l'autre est une fuite de l'esprit. Et bien qu'il n'y ait pas de frontière claire entre les deux, on peut facilement identifier une tendance à la fuite dont les effets sont délétères d'une créativité bénéfique. N'est ce pas ?

@@DamienMaya de ce point de vu en effet ;)

Ça peut changer d'une séance à l'autre... ;)

C'est tout.

Heureusement que le corps conduit tout seul ;)

*Merci pour cette brillante question !* Le Niksen est un art de vivre importé des Pays-Bas. Il consiste à accepter pour un temps de ne rien faire d’utile, de faire quelque chose sans but ou intérêt particulier. On peut, entre autres, laisser l'esprit vagabonder, contempler librement sans se soucier de devoir être productif en quoi que ce soit. Il a en commun avec l'art de la méditation ce souci de ne pas être pris par le "devoir faire", le "devoir accomplir", ou le "devoir être". Dans le Niksen, lorsqu'on parle de vagabondage, on parle d'une évasion contemplative qu'on invite volontiers. Et ça ne va pas en contradiction avec l'art de vivre méditatif, qui intègre des notions telles que le "non agir", "la contemplation", ou la "marche consciente (sans but)". Le point clé est que lorsqu'on s'adonne au Niksen, on s'adonne à un vagabondage conscient, volontaire et bienvenu. On est donc présent au fait de ne rien faire, présent au fait de laisser l'esprit errer sans but, ce qui peut être vu aussi comme un acte de méditation en pleine conscience. _"Je suis présent au vagabondage de mon esprit, et ne fais que ça. Je ne fais qu'être conscient de ce vagabondage et rien d'autre."_ *C'est clairement une posture méditative.* Par contre, le propos de la vidéo et de l'étude qu'elle expose est de faire la distinction avec une autre forme de vagabondage qui est involontaire, automatique, intempestif et qui se produit alors que nous sommes occupés à autre chose. En somme, ce n'est pas tant le fait de vagabonder qui est un problème, mais le fait de vagabonder alors que nous sommes occupés à autre chose (une conversation, une tâche quotidienne, une tâche professionnelle, etc.) *La nuance est très importante.* Donc à la question qui croire, la réponse est croyez les deux ! Car ils sont compatibles et profondément cohérents. Merci pour cette question parce qu'elle me permet d'apporter une nuance vraiment utile pour ceux qui liront notre échange !

@@DamienMaya Super, je comprends mieux et effectivement ça fait sens! En très gros c’est être vraiment présent à tout ce qu’on fait et tout ce qu’on vit, et s’accorder des pauses vagabondes de temps à autre, volontairement. Merci pour ta réponse !

Merci aussi pour cette question et la réponse de Damien. Tout devient plus clair pour moi à présent sur le vagabondage de l'esprit libre et la pleine conscience dans le faire et l'être. Ouf, je peux laisser mon esprit se promener où bon lui semble, sans culpabiliser ;-)

Faire le tri sur ses propres enjeux, opinions et émotions pour rencontrer celles des autres est un défi qui échappe encore à beaucoup d'esprits.

Oui, nous avons chacun une réalité qui nous est propre. Notre réalité. Et toutes les réalités s'entrechoquent pour donner vie au monde. Je pars toujours du principe que tout le monde a raison dans sa sphère de réalité et qu'il est donc inutile d'essayer d'imposer ses méthodes ou son point de vue. Par contre, il est toujours utile de donner des clés de compréhension, sans contrepartie et avec bienveillance, afin que chacun puisse ouvrir ses propres portes intérieures à sa manière, s'il en a la volonté. C'est, malheureusement, l'expérience qui parle.

Il y a des philosophies laïques et des philosophies religieuses. Aucune n'est moins pertinente.

Vous n'êtes donc jamais vraiment là. Ce que vous décrivez donne un éclairage intéressant. Avez-vous déjà expérimenté le vide de votre esprit afin de vous focaliser sur une seule chose, quelle qu'elle soit ?

Errance (réseau par défaut) et créativité = 2 choses différentes !

@@DamienMaya Permettez moi d'affirmer en connaissance de cause ( 40 ans de pratique artistique professionnelle et conversations fréquentes avec un chercheur en neurosciences spécialisé dans les mécanismes d'apprentissage) que vous vous trompez: Si en effet la "créativité" (terme galvaudé à définir cependant) ne saurait s'y réduire, ce que vous appelez "errance = réseau par défaut" et que j'appelle "rumination sub-consciente" en est un des mécanismes essentiels: Elle met en veuilleuse l'intellect très souvent formaté par la culture selon des schémas linéaires et causaux, et favorise les rapprochements hasardeux, incongrus et déterminés par une espèce de logique naturelle que nous comprenons aussi mal que le monde véritable dont elle est probablement une sorte de reflet "second".

@@oryjen C'est fascinant ! Bien sûr, il est difficile de formuler clairement des barrières entre les notions tant les mécanismes de l'esprit fusionnent parfois les uns avec les autres. Nos modèles de compréhension sont souvent simplistes au regard de la complexité du cerveau. Peut-être y a-t-il un jeu subtil à mettre en lumière pour comprendre la nuance entre "rumination sub-consciente" non souhaitable et "évasion créative" bénéfique ?

@@DamienMaya Ce que, par conditionnement culturel, notre intellect conscient considère parfois comme "non-souhaitable" s'avère quelquefois a posteriori comme nécessaire selon un ordre plus profond, de même que le "bénéfice" peut parfois être vu sous un certain angle comme un tas de scories certes bien emboîtées mais peu fertiles. Nous apprenons les mécanismes de la pensée consciente comme, pourrions-nous dire "on prend l'accent" à force de tremper dans une région lorsque l'on est originaire d'une autre. Il s'agit bien souvent de singeries de surface qui servent avant tout à nous forger un cadre rassurant au sein duquel nous avons l'illusion de pouvoir agir sur notre destin personnel: "faire des choix" et toutes ces vessies que nous ne demandons qu'à prendre pour des lanternes. La vérité est sans doute que ce qui détermine ce que nous sommes (et sommes capables de faire) nous est inaccessible. Partant de là il faut bien se raconter certaines histoires pour être capable de monter dans le bus tous les matins... La pratique artistique (et probablement scientifique à haut niveau) peut constituer un puissant décapant et un extraordinaire outil d'exploration.

Je pense que c'est pas plus mal d'oublier vos douleurs de temps à autre