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Voici la 1e pièce de mon "triptyque gournaysien" : une transcription personnelle de cette fameuse passacaille du dernier acte du dernier opéra de J-B Lully (1632-1687), et aussi du librettiste Philippe Quinault (1635-1688), dansée ici sur la chorégraphie de Anthony L'Abbé de 1711 écrite en notation Feuillet (comme montrée intégralement au début de la vidéo).
Les bras que j'y ai mis sont les plus simples, c'est-à-dire exclusivement les bras "de convention" pour ces pas.
Merci à Ana Yepes de m'avoir apprise cette danse et à Claire Antonini d'avoir éclairci très patiemment cette transcription déjà copieuse.
Merci à Tomas Granet pour sa générosité, sa patience et à l'école de gournay pour le prêt du matériel.
Voici l'argument :
Le chevalier Renaud, enchaîné de force à l'amour par la magicienne Armide, est laissé aux divertissements de ses servants, les Plaisirs, pendant qu'elle va consulter ses "Enfers" car elle craint la Goire que recherche encore et toujours Renaud. Juste avant la venue des compagnons de celui-ci qui le délivreront du sortilège d'amour entraînant la déchéance d'Armide, il y a ce sommet, cet hymne à tous ces plaisirs si "lullyens", la passacaille dansée se prolonge par ce chant qui la reprend toute une seconde fois, dont voici les paroles :
"Les plaisirs ont choisi pour asile
ce séjour agréable et tranquille,
que ces lieux sont charmants
pour les heureux amants !
C'est l'amour qui retient dans ses chaînes
mille oiseaux qu'en nos bois nuit et jour on entend.
Si l'amour ne causait que des peines,
les oiseaux amoureux ne chanteraient pas tant.
Jeunes cœurs, tout vous est favorable,
profitez d'un bonheur peu durable.
Dans l'hiver de nos ans l'Amour ne règne plus,
les beaux jours que l'on perd sont pour jamais perdus."
L'éclairage faiblard sur le danseur m'a obligé à forcer le passage à la lumière, il y a donc inévitablement du bruit numérique sur la partie droite de l'image.
Luth 13 choeurs Le Luth Doré