Bonjour ! Ce que vous dites n'est pas une exégèse correcte des paroles du Christ, et vous ne trouverez aucun saint Père de l'Eglise qui interprète la phrase "L'Esprit (ou, en fait "le vent") souffle où il veut" dans un sens relativiste en termes d'ecclésiologie. St Irénée dit à juste titre : "Là où est l'Esprit-Saint, là est aussi l'Église ; et là où est l'Eglise, là aussi est l'Esprit-Saint". Et il suffit de lire le Livre III du "Contre les hérésies" pour savoir ce qu'il entend par "l'Église" et ce que signifie cette sentence. Peu importe que vous priiez au nom de "Yeshoua" ou de toute autre variante du Nom du Sauveur (dont "Sauveur" en est une !) si vous avez décidé délibérément de le faire hors du Corps du Christ, fondé concrètement par Lui au Ier siècle de notre ère. L'Esprit souffle où Il veut, et Il veut souffler la grâce déifiante dans le Corps de Celui qui l'a envoyé d'auprès du Père au jour de la Pentecôte. Sans cela vous ruinez toute l'économie du salut. Que notre Seigneur vous aide, vous bénisse et vous guide vers sa sainte vérité !

Bonjour ! Vous pouvez trouver une bonne explication détaillée dans la dernière partie de la vidéo "Introduction to Church Slavonic" d'Elena Nelson sur KZfaq. Ce sont des abbréviations en vieux-slavon d'Église.

@@foipatristique super merci beaucoup pour le partage :)

Bonjour ! D'un point de vue superficiel, vous avez raison, mais dès que l'on gratte un peu, il faut bien reconnaître que d'une part vous avez décidé tout seul (avec les milieux académiques protestants, puis catholiques-romains protestantisés) que "tous les Pères de l'Église ont vécu avant le schisme de 1054". Les Pères de l'Eglise ne s'arrêtent pas d'exister "comme par magie" avec 1054, et nous considéront tous nos saints Pères orthodoxes du second millénaire comme tout autant "Pères de l'Eglise" que ceux qui ont vécu jusqu'au VIIIe siècle (la limite arbitraire généralement choisie par les "patrologues" hétérodoxes). Cette attitude vis-à-vis de l'histoire démontre en elle-même que le Catholicisme romain n'est pas patristique, puisqu'il ne croit même pas qu'il doive toujours y avoir des saints Pères pour guider la barque de l'Église : pourquoi faire, en effet, si désormais le Pape et ses cardinaux mènent la barque à leur place ? Affirmer que notre patristique est "commune" est donc basé sur une illusion d'optique plus qu'une réalité spirituelle et concrète. Vous regardez les Pères comme des reliques du passé, nous vivons les Pères comme une continuité ininterrompue : car plus de saints Pères, plus d'Église apostolique. D'autre part vous faites un peu la même chose avec les saints Conciles œcuméniques, et vous ne semblez pas vous rendre compte qu'en avouant que "cela diverge" avec le VIIIe, vous avouez aussi que nous n'avons pas vraiment une vision commune de pré-1054, et que vous n'avez pas non plus la même vision du pré-1054 que les Latins eux-mêmes à cette époque ! C'est en effet après 1054 que Rome a arbitrairement choisi d'adopter le brigandage de 869 comme "Huitième concile", alors que ce dernier avait été solennellement cassé en 879 lors du véritable Huitième concile, ratifié aussi bien par Rome que par les Quatre Patriarcats orientaux. Que dit la définition de foi de ce Huitième concile ? Que quiconque modifie le Symbole de la foi est anathème, avec référence claire à des innovations en matière de triadologie. CQFD. Je me demande aussi s'il est honnête de prétendre que le Catholicisme romain protège et suit les Sept Conciles que nous avons soi-disant en commun (pourtant à cette époque le Catholicisme romain existait-il ?), alors que le VIIe Concile anathématise quiconque ne vénère pas liturgiquement les saintes icônes (à part vos Uniates, qui sont largement minoritaires, qui s'en sort indemne par chez vous ?), que le Ve Concile à suspendu Vigile de Rome de son office et a enseigné la vraie foi sans lui et contre son premier "Constitutum", que le VIe Concile suppose la distinction entre l'essence et l'énergie, en enseignant les deux volontés et les deux énergies distinctes du Christ (liées aux deux natures, mais pas absolument identiques aux natures elles-mêmes) et n'a pas eu de scrupule à excommunier post-mortem Honorius de Rome pour hérésie, sans pour cela avoir eu besoin de la "bénédiction" particulière Rome. Enfin les canons des Conciles œcuméniques réfutent les prétentions juridictionnelles de Vatican I. Vous pouvez donc vous illusionner sur nos "Conciles communs" si vous le souhaitez, mais les Actes de ces saints Conciles réfutent vos innovations dogmatiques... Le Catholicisme romain n'est pas la continuité de l'Orthodoxie occidentale du premier millénaire, elle en est la dégénérescence à tous les niveaux (en particulier les dogmes et les sacrements). Que notre Seigneur Jésus-Christ vous bénisse et vous fasse réfléchir plus profondément à ce que vous prenez pour acquis !

@@foipatristique toutes les divergences que vous évoquez cela fait 1000 ans qu'elle s durent donc elles ne sont pas nouvelles. Cependant nous lisons le même Evangile (en principe) et nous adorons et prions le même Jésus. Et il nous arrive aussi de reconnaître des saints orthodoxes martyrs . Pour rappel st Paul VI et la patriarche Athénagoras ont condamné le principe de l'excommunication de 1054. Malgré les divergences des rapprochements ont lieu l'engagement oeucuménique du patriarche Bartholomée n'est plus à démontrer. Et nous avons reçu dans notre cathédrale le patriarche Alexis II et Kiril (avant les événements de la guerre russo-ukrainienne bien sûr). De toute façon faisons confiance au Seigneur lui seul sonde les reins et les coeurs et rendra à chacun selon sa conduite. Et puis la consécration de la Russie au Coeur Immaculée de la Vierge Marie en 2022 répondant enfin aux voeux de Notre Dame lors des apparitions de Fatima finira par faire triompher le bien. En union de prière sous le regard du Christ notre seul et unique Seigneur.

@@foipatristique vous savez ce qu'avait dit st Paul VI au patriarche Athénagoras ? "Laissons les théologiens débattrent seuls sur une île et nous faisons l'unité". C'est le même Jésus que nous invoquons, le même Evangile que nous entendons et méditons. Ensuite pour votre information on utilise aussi des icônes dans notre liturgie. Et je vous rappelle que la primauté du pape est reconnue dans le monde orthodoxe qui accepte de le reconnaître comme successeur de st Pierre comme nous nous reconnaissons que le patriarche de Constantinople comme successeur de st André. Ce qui bloque c'est la primauté institutionnel du pape et la question du filioque sinon nos positions théologiques sont très communes.

​@@11101vinzune citation ne fait pas la Foi Une de l'Eglise. Que savez vs de la théologie des icônes, alors qu'elles sont là , ds vos assemblées, sans qu'aucune vénération soit effective et liturgique. Votre vision des dogmes est faite de relativisme qui finit par nier les erreurs et déformations théologiques pourtant proclamée par les Pères Indivises. Il vs faudra , pour retrouver l'unité de la Foi , vivre votre propre kénosis romaine, et retrouver ainsi, humblement la pleine communion de l'oecuméné, ds la symphonie des 4 patriarcato historiques apostoliques. Pas avant cette métanoïa !

​@@foipatristique Le catholicisme ne positionne pas l'âge patristique relativement (terminus ad quem) à 1054 - c'est une blague ? Les critères ont une fonction précise en théologie catholique ("antiquité", masculinité et orthodoxie - raison pour laquelle Tertullien et Origene n'appartiennent pas stricto sensu aux "Pères"). Saint Jean de Damas clôt conventionnellement cette séquence. Par ailleurs, sur la question de la prétendue continuité (dans le schisme oriental), le catholicisme se pare de l'autorité des "docteurs de l'église". Au reste, inutile de répondre à ce disque rayé qu'est ce prétendu argument canonique (quoiqu'il soit le plus consistant étant donné l'inanité des arguments schismatiques en théologie positive et spéculative - v.g filioque, essence/énergie, primauté juridictionnelle, divorce/remariage...). Néanmoins, merci pour votre travail lorsqu'il s'adresse à L'Église indivise/Corps mystique et spécialement votre vidéo sur S. Victrice (je suis de Rouen). In Christo Rege