Qu est ce que le bonheur ? Un grand penseur musulman soufis du 11eme siècle l imam Abu Hamid El Ghazali disait : « le bonheur n est pas dans ce que tu possèdes , mais dans le regard que tu poses sur ce que tu possèdes ..» Je trouve ça très vrai..

11 ans après mon dernier cours de philosophie je me rends compte en visualisant cette vidéo à quel point cela m’a manqué 😊

Monsieur André Comte-Sponville un brillant et excellent serviteur de la philosophie cela change des pseudos philosophes arrogants et médiocres orateurs de plateaux tv. Ce Monsieur mérite un prix Nobel.

"Une prison devient une maison quand vous avez la clé." George Sterling

Quel talent !! Merci de montrer à quel point la philosophie est concrète ❤❤❤

Si j'avais eu ce prof au lycée en philosophie j'aurais eu 20/20

J'adore le travail. Il me fascine. Je pourrais rester des heures à le contempler.

C'est vrai, je dit toujours un petit bonheur par jour ! Un moment entre amis, profitez de ses enfants, petit enfant, partager et ne courir que pour cela.

j aimerais vraiment qu on paye les gens pour leur valeur morale et leur loyauté en la vertu et le bien commun...

Dans cette société devenue hyper-individualiste, travailler n'a jamais autant été motivé par l'argent et éventuellement l'orgueil qu'octroye la reconnaissance de son métier vis-à-vis des autres individus. Il est révolu le temps du sentiment de vivre dans une société idéaliste où chacun avait l'impression de travailler pour un projet commun. Bienvenue dans le monde du travail aliéné, ayant pour finalité de gagner ce surplus d'argent que l'on a pas, pour s'acheter des choses dont on n'a pas besoin, pour impressionner des gens que l'on aime pas... Le discours de cet homme en est le triste témoignage...

Je suis dubitatif sur l'idée que fuir une souffrance est une quête du bonheur. Cela me semble polarisé. Il y a peut-être dans le suicide romantique ou chez les martyrs du djihad une quête de bonheur mais pour beaucoup, se suicider, n'à d'autres motivations que de stopper une douleur insupportable. Un grand merci pour cette vidéo. C'est la pluralité des opinions et sa dialectique qui enrichissent.

Excellent professeur, il est très didactique et d'un niveau remarquable.Un professeur digne de ce nom.

Tout le monde court après le bonheur, mais la définition du bonheur reste subjective. Le bonheur est d'abord lié à la réalisation, à l'accomplissement personnel. Ainsi quand un artiste travaille à créer une œuvre, c'est pour se réaliser, mais cela peut passer par des souffrances et n'est pas obligatoirement rémunérateur ( pourquoi l'artiste travaille à peindre ou sculpter alors que ce labeur ne lui rapporte rien ou très peu en terme de rémunération?). Lhyper actif va faire du travail une valeur en soi, car il aura besoin de s'accomplir surtout par le travail intensif. S'il travaille moins il sera malheureux ( cela peut-être vu comme un problème). D'autres travailleront pour pl'argent car être riche représente une forme d'accomplissement , un sentiment de plénitude ( cela peut-être vu comme un défaut d'avarice). D'autres ne travaillent pas parce que leur bonheur est de ne rien faire, tout en acceptant de vivre chichement ( cela peut-être vu comme un défaut de paresse)..Alors sur le fond pourquoi le travail rémunéré tel qu'on l'entend aujourdhui est il considéré comme une valeur morale? Peut-être parce qu'il permet aux gens d'être reliés entre eux ( le médecin et le malade, le vendeur et le client, l'artiste et le public, le chef et les employés, les employés et leurs collegues). Il permet à chacun d'avoir la perception d'un rôle à jouer au sein d'un tout et donc de sortir hors de lui-même pour aller vers l'autre. L'homme étant un être social et son bonheur dépendant de la société dans laquelle il évolue, travailler en vue de sa prospérité et de son harmonie peut effectivement faire alors du travail une valeur morale. Dans ce cas l'argent est un régulateur et permet les échanges car il circule. Travail, puis argent sont des moyens en vue d'une fin qui ne se limite pas au bonheur perso mais à la conscience d'un bonheur collectif sans lequel le bonheur perso ne peut-être complet.

Je suis pensionné depuis trois ans après une looongue période de 50 de travail et je vis les meilleures années de ma vie 😇

Il y a deux manières de se procurer des fruits, la première consiste à travailler gagner de l’argent puis se rendre au marché et avec l’argent gagner s’offrir les fruits que l’on désire, la seconde consiste à planter des arbres fruitiers dans son jardin les aider à grandir à mûrir pour un jour les cueillir, dans le premier cas nous sommes dans le travail redistributif dans le second dans la prise de risque, dans l’espérance de ce que l’on a sois même semer, construit transmis, et l’on espère que l’arbre porteras du fruit et quand il en porte on le cueille

En soi on travaille pour vivre. Et je trouverais plus de bonheur à faire ce que je fais sans y être obligé.

Je suis heureux de vous voir développer sur le travail. Je viens d'une famille oú le travail est une mode voir un style de vie et personne ne remet en question le salaire ou les compétences et surtout le bénévolat pour la communauté. Nous sommes heureux malgré tout?

Une très bonne conférence 🎉 Je ne travaille plus depuis 5 ans, mais ça ne me manque pas ! Pourquoi ? Manque de Reconnaissance 👎 Un Management défaillant 👎 Plus d'Esprit d'Equipe👎 Je ne travaillais que pour gagner ma vie, Motivée je l'ai toujours été Force de propositions A la 🔑 : 0 Reconnaissance On est mieux à la Retraite même si l'on gagne bcp moins ! LE TEMPS ⌛️ N'a pas de PRIX Monsieur !

C'est juste génial, même quand on ne fais plus de philo.

Si c'était un bonheur de travailler, on appellerait ça un loisir.

Travailler c'est la santé Ne rien faire c'est la préservé

De courir après le bonheur par le travail ça dépend évidemment des métiers et des capacités de chacun. Quand t’as plus rien, tu prends le premier boulot, tu cours juste après l’argent pour survivre.

Le bonheur est en vous les amis, vous travaillerez pas pour être heureux, le vrais but est la survis.

Les 3 premiers points, c’est fait, progressivement depuis 4 ans - j’avais commencé cette (r)évolution bien avant de savoir que les PN existaient. Donc je suis contente d’avoir instinctivement suivi ce processus. Le dernier point est en cours de réalisation, bientôt terminé. Ma coquille protectrice devient de plus en plus solide.

Blaise Pascal disait dans ''Les Pensées de Pascal'' ceci :

Travail ou trepalium (en latin) engin de torture. Tout est dit. Ceux qui ont la thune ne travaillent pas mais font travaillent les autres le plus souvent. La recherche du bonheur est commune à tous les êtres humains mais aussi aux animaux .

Bravo Mr ..vraiment très interressant..Un vrai bonheur de vous écouter...

Merci du partage et des informations contenues dans cette vidéo! Stéph.

Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver!!!

Toujours un plaisir de vous écoutez hasnae belaid fes

Le bonheur a été troqué par l'argent. Ce besoin d'argent est devenu vital au point d'éradiquer tout sens morale en privant l'homme de sa conscience, consciente.

Évidemment que l'on court toutes et tous après le bonheur, la joie

J'ai toujours travaillé pour le plaisir, bien sûr, j'ai été privilégié car mon job de designer m'a toujours donné ce potentiel de créativité inespéré. Je n'ai jamais été plus malheureux qu'à ce jour où j'ai été privé de mon job. Le travail n'est pas uniquement la santé, c'est avant tout la vie.

De la philosophie pratique, au service de tout le monde

A partir de moment ou l’on prend le travail uniquement pour un moyen ça devient compliqué. Car mené sa vie uniquement avec ce questionnement : que vais je obtenir ? Moral, argent, etc… va conduire forcément à une vie restreinte et un sens d’accomplissement limité.

Travailler pour croûter,survivre, ou travailler parce qu’on a un métier passionnant..., à mon sens le travail en lui même ne veut rien dire c'est ce qu'il offre une fois accompli qui au bout du compte nous inspire, ou pas, une considération.

Travail : L'Escroquerie Morale ou Comment l'Avarice Domine nos Vies.Le travail, souvent glorifié, est souvent mal compris. Il n'est pas une fin en soi, mais un moyen par lequel on est souvent exploité. La valeur morale réside dans des notions telles que la vertu et la morale, pas dans le simple acte de travailler pour un salaire. L'amour, par exemple, est bel bien une valeur morale bien plus significative. En honorant la vision de ce professeur de philosophie, qui sous-tend la valorisation excessive du travail dans notre société moderne. Merci processeur.

Merci monsieur, j’étais découragé.. vous m’avez aidé..

Quelle belle façon de parler. Le français est une langue formidable!

Pour être heureux apprendre à se contenter !

L'intellectuel organique du systeme dans toute sa splendeur

Ce qui nous motive a travailler evidamment ce sont nos besoins

On travaille pour être libre. Avoir un moyen de subvenir à ses besoins, c'est la seule façon de ne pas être dépendant de la providence. D'où l'intérêt de préserver les systèmes d'assurance de sécurité sociale, de retraite, de chômage.

Cet homme est extrêmement intelligent❤

L'argent et le travail ne sont que de lamentables preuves de notre égoïsme. Notre motivation première devrait être l'amour et le service rendu à l'autre, et prenant soin les uns des autres par amour et gratuitement nous n'aurions besoin ni d'argent ni de "travail". Le service rendu à l'autre ne serait pas un travail, une contrainte marchande, juste des gestes d'amour réciproques. Pas de cupidité, pas de pauvreté ou de fortunes indécentes dans un tel système. Juste des humains vivant les uns pour les autres. Mais malheureusement, nous ne sommes pas encore à ce haut degré d'Humanité. Les fourmis et les abeilles sont plus avancées que nous en somme.... Essayons donc, au moins, de voir notre travail comme un moyen de donner de l'amour.

Le salaire ne vaut rien dès lorsque l'argent ne vaut rien (imprimer toujours plus planche à billet/pas d'indexation, inflation...). L’émancipation qui est aidé par la curiosité et qui amène à la connaissance à bien plus de valeur que la monnaie, l'homme un minimum réfléchi ne peut se réduire pas à sa propre création. Laisser de côté jalousie, compétitivité salariale ou autre subterfuge inutile et profiter d'effectuer ce que vous souhaitez. Le résultat sera au final le même pour nous tous, riche ou pauvre, à savoir nous retrouver enfermé avec un bol de nouille le midi, changement de couche et dodo à 19h.

Est-ce que la méditation est un travail ? Certains hommes trouvent du bonheur à méditer...le problème d'aujourd'hui avec le travail c'est que l'on sait chaque jour que plus on prend de la peine pour gagner ( un peu) plus... l'état nous en prendra un peu plus, le malheur c'est qu'avec notre sueur et nos efforts on enrichit le gouvernement. Et on sait à quoi ça va servir malheureusement !

Merci Monsieur André Comte-sponville j'aurai être la place de vos apprentis a cet instant .

Ya ceux qui choisissent leur travail par amour et d'autres par besoin ( avoir de l'argent pour vivre) comment trouver le bonheur au travail si on l'a pas choisi par amour mais par nécessité comme la majorité des gens ??

Quelle vision éculée du travail que voilà ! La grande majorité des salariés ne ressentent pas le moindre plaisir au travail. Ils n'ont le plus souvent pas assez d'énergie (ou tout simplement la paresse) pour en chercher et en trouver un autre. C'est donc la résignation (pour ne pas dire la dépression) qui règne dans le monde du travail !

J’aurais adoré avoir ce prof, néanmoins Blaise Pascal ne mentionne pas que travailler dur sert à payer uniquement ses factures et que le bonheur dans ce cas là c’est difficile à trouver ( peur du lendemain )

Comment être motiver à travailler quand les 3/4 de notre paye par dans le loyer les taxes etc.. de plus les entreprises en demandant toujours plus sans pour autant récompenser leur salariés, le problème c'est eux pas nous.

Le bonheur court vite que la plupart des gens

Nous travaillons pour survivre et payer tous ces politiciens en cravate !!

Celui qui se pend ne cherche pas à être heureux, il cherche à ne plus être malheureux.

Dès qu'on parle de travail, tout le monde déraille.

En 2022 ;tout tourne au tour de l'argent =l'instinct de survie -le bonheur 😁PS. La question centrale qui fâche pas mal 🤔SI TOUS LES HOMMES ET LES FEMMES POUVAIENT SUBVENIR A LEURS BESOINS ,COMBIEN DES COUPLES RESTERONT ENCORE ENSEMBLE PAR AMOUR DU GOUT?

Tout n'est que souffrance et cessation de la souffrance, le bonheur n'est qu'un détail ponctuel qu'on ne recherche pas, on tombe dessus, c'est tout 😉

Toujours un bonheur de l'écouter... :)

ce propos est tenu depuis la nuit des temps. par Blaise Pascal mais aussi par d'autres bien avant lui. al-Ghazālī disait ( ce ne sont pas les termes exacts) que le bonheur est l'aspiration de tout être humain et qu'on y arrive par le savoir et le travail.

Je travaille car je dois manger. Je ne veux dépendre de personne : donc je travaille. Je me force à travailler avec des gens que je n'apprécie pas, toutes les entreprises sont merdiques. La seule chose qui me fait rester dans le boulot ou je suis est que l'on ne me casse pas les couilles. Plutôt crever que de faire ça toute la vie. C'est pourquoi je compte travailler à mon compte. Forte heureusement, tout cela n'est que temporaire. Hop, une petite formation, hop, une montée en compétence et à moi la liberté. Le revenu universel est une forme d'esclavage déguisé. Tu es dépendant de l'état pour ta subsistance. Si il décide de t'injecter un poison tout les mois pour avoir le droit au revenu, tu fais quoi ?

Aujourd’hui le bonheur est une notion qui n’a plus vraiment de sens, en tous cas à mes yeux. C’est un mélange entre réalisations instantanées (j’ai faim donc je mange, mais pourquoi ai-je tant mangé?) et frustrations éternelles (je n’aurais jamais les yeux de cette couleur, pourquoi j’en rêve encore?), s’inquiéter du passé et de l’avenir en permanence… Ce n’est pas comme ci le travail et le logement étaient deux concepts qui nous encraient dans le sol pour un bon bout de notre vie ?

Remarquable d’intelligence !

Le travail, c'est la santé. Rien faire, c'est la conserver.

On peut insérer la phrase de Michel Houellebecq " N'ayez pas peur du bonheur il n'existe pas ".

La réalité c'est qu'on ne travaille pas pour nous même mais avant pour l'économie du pays

Ça commence très drôle ... Pourtant il y a tant de gens qui courent après le travail !

le travail crée de la consommation, la consommation crée du travail, la boucle est bouclé. jusqu'au jours ou vous comprendrez que perdre son temps, c'est la meilleurs façons de le gagner.

Bonjour mon Cher André je t'adore je te commente je te tutoie et je m'en explique ,dans bien des commentaires que j'ai laissé sur tes diverses interventions . Avec tout la sympathie que je te voue .Bien à toi Emmanuel

Le bonheur d'une personne fait le malheur d'une autre

Un philosophe plein de certitudes ... Quel réconfort !

Le travail, le contentement, le contentement du décret, le bien et le mal, sont le secret du bonheur

C'est cool les conférences

La reconnaissance aussi !! C'est un point très important dans le travail !!

Le travail c’est la santé ; ne rien faire c’est la gâcher.

Le bonheur au travail, véritable utopie du marketing capitaliste actuel, je m étonne quand même que compte sponville, valorise ça, quoiqu il soit fasse partie du côté politiquement correct de cette société.. Bien sûr, on ne va pas si possible travailler juste pour l argent, quoique 95% des gens le font, on y va également, pour se donner une utilité, un statut, et une occupation dans sa vie, et puis pour être clair, il faut bien manger, et s acheter des choses, payer son loyer, se préparer une maigre retraite, ç est la société qui nous l impose, qui nous l éduque, sous peine de culpabilité plus ou moins acceptée . Ceux qui sont logiquement le plus heureux au travail, sont ceux qui ont trouvé une adéquation entre des intérêts, voire des passions qui les animent, des compétences qu ils aiment, qu ils ont acquis et qu ils maîtrisent, et quand ils y voient un intérêt à trouver un sens à leur vie, et éventuellement à la société, pas seulement qui les emploie, mais la société humaines qui les entoure.. Travailler procure une occupation humaine et un cadre vital pour se sentir exister, et pour entrer en relation avec ses congénères pour la plupart des gens.. Mais ce n est pas une fin en soi..

Comme disait Pierre Perret un chanteur"le travail c'est la santé,ne rien faire c'est la conservé .les prisonniers du boulot ne feront pas de vieux os"

Malheureusement la majorité des gens ne sont pas heureux et de plus en plus. Beaucoup vont travailler par nécessité et non pas par envie plutôt en marche arrière

La quête du bonheur est la cause du malheur. Parole d'un sage. Nisargadhatha ... j'avais oublié son nom, c'est corrigé.

Le travail c'est une adoration donc spirituelment oui c'est une fin en fin en soi.

de quoi aimer la philo ....une sacré démonstration

Permettez moi d'ajouter que jusqu'à maintenant je n'ai travaillé que pour l'argent , en changeant régulièrement d'entreprise. Le bonheur on essaye de le trouver où on peut , moi je sais que je n'ai pas fais les efforts à l'école pour trouver ce qui me ferait rêver comme "carrière". C'est pourquoi il est vrai que la seule manière d'être heureux , c'est d'avoir un travail où l'on se sent bien , car la société comme on la connaît ne pourrait pas fonctionner sans les entreprises. Cependant il faut trouver ce fameux boulot qu'on va plus ou moins aimer et où on ne se lèvera pas tous les jours pendant 10 ans avec des problèmes de dos et des angoisses , beaucoup de gens n'ont pas la "chance" de trouver , même si on nous répète qu'il faut se bouger et faire son chemin ... Ça n'a rien de simple de connaître le bonheur , du moins peu de monde connaissent le bonheur tous les jours c'est bien normal.

J’ai jamais fait de philo ni même était au lycée mais je regrette il est lourd ce monsieur

Le travail c' est la Santé comme on le dit à Fresnes...

Je vous adore

Je suis d’accord avec ce qu’il dit, mais pour ma part le métier que j’ai choisis était à 90% pour le salaire. Moi je pense que le fait qu’on travaillent dans un métier où on veut de l’argent, nous veut inconsciemment qu’on recherchent dans tous les cas des bons cotés dans notre métier. Je m’exprime, si on aiment pas notre métier et qu’on le fait pour l’argent, inconsciemment pour le faite de ne pas déprimer, nous allons trouver des arguments et une logique pour nous dires qu’on fait notre métier car on l’aiment, or c’est faux, l’argent nous motivent et pour rester « droit et juste » de conscience, nous allons trouver bon côtés dans notre métier même si la finalité est que nous le faisons pour l’argent. En quelques sorte nous nous réconforterons inconsciemment pour continuer à croire que c’est pour une cause juste et non par « amour » de l’argent. Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre mais j’espère avoir pu faire découvrir mon point de vue.

Si la travail est source de bonheur, par deduction, l'absence du travail procure l'oppose du bonheur. C'est peut-etre dans cette perspective que la privation qui entrave et saccage la vie professionnelle est erigee en maxime universelle.

Voilà la vie👍👍 merci

En tant que philosophe et sur le dernier exemple, le suicide, monsieur Sponville a certainement négligé les travaux de l'un de ses confrères, le philosophe Durkheim sur la question du suicide. En effet pour Durkheim la majorité des suicidés sont des condamnés, des exécutés, des pondus, de là à parler de bonheur... Cela me rappelle ce fabuleux passage dans L'idiot de Dostoïevski, les derniers moments du condamné, c'est tout ce que vous voulez sauf de la joie ou la quête d'un quelconque bonheur. Aussi ce grand romancier qu'est Dostoïevski nous expliques que "Nous sommes tous responsable de tout et de tous devant tous". C'est valable pour le bonheur tout comme pour le malheur ou le suicide de chacun d'entre nous.

J'aime beaucoup.

C'est intéressant, mais incomplet malheureusement. Sans doute du au fait que le temps était compté. Mais la dimension societale qui fait du travail une valeur absolue d'intégration et se réussite, se transforme en pression. Être sans emploi est mal vu encore aujourd'hui et signe de faiblesse. La peur est aussi au cœur du sujet. Elle nous pousse à agir, bien plus que le bonheur. Nous sommes diriger par des experts de la manipulation par la peur. Car avec elle nous sommes dociles et influençables à loisir. Ce qui peut pousser à travailler ? La peur de finir à la rue, la peur d'être rejeté, la peur de ne pas gagner assez etc. Et n'oublions pas que travail veut dire : instrument de torture en latin.

Comme dirait Henri, le travail c'est la santé. Y'en a qui le travail leur court après mais il n'est pas là de les rattraper....

Beaucoup de gens restent dans leurs entreprises, non pas parce qu'ils sont heureux, mais parce qu'ils n'ont rien d'autre comme choix. Ils ont tellement galérés pour trouver une place, qu'ils y restent. Faute de grives, on mange des merles.

Le verbe provient du latin vulgaire , signifiant « torturer », on devrait alors transformer le travail en jeu?

" Le travail est bon pour le collectif mais terrible pour l'individu " . Hubert Joly

Partez lire Ecclésiaste 2 verset 22 à 24 vous allez comprendre le lien entre le bonheur et le travail, ou si vous voulez même lisez les trois premiers chapitre en entier.

« Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6, 34) Moralisation du travail tu connais pas les écritures

Pour les emplois intéressants oui...mais pour tous les "petites mains", les caissières, les femmes de ménages par exemple, nul bonheur là-dedans, mais l'unique nécessité de payer les factures et de remplir le frigo...

comme Joey Starr, je considère que le boulot m'amènera plus vite au bout du rouleau... (dans la chanson "le monde de demain" de NTM)

Une vidéo qui ne parle que du travail marchand, qui n’est pas l’entièreté du travail, et qui défend la vision bourgeoise. Le travail est d’abord une contrainte nécessaire au fonctionnement et à la survie de la civilisation. Et les travailleurs comme les classes dirigeantes ont intérêt à prendre cette contrainte nécessaire du bon côté, les premiers pour leur moral, les seconds pour que les individus consentent à travailler. Pour finir, le chef d’entreprise, qui paie lui-même les sallaires, et qui sait que l’argent ne motive pas mais rend motivable, qui sait pourquoi ses travailleurs restent chez lui, un beau cas d’école de paternaliste bourgeois qui argumente à son avantage, même si il avait raison.