Bravo et merci pour votre vidéo ; j'ai 68 ans et je viens d'intégrer un club de kempshinkai

Vidéo très intéressante 👍🏻

Merci ! Je pratique aussi Shotokan, desde 1974 et encore aujourdhui 2 fois semaine, mais plus Kata et Khion. Aussi cardio fitness et planche isometrica abdominais. J'ai 62 ans !

Bonjour Lionel. Est ce que tu penses qu'il est possible de commencer le judo à 45 ans sans passé sportif ? 🙂

Bonjour Sensei , mais commencer un art martial à 50 ans est-ce bénéfique et possible ?

Je ne suis pas du tout d'accord. J'approche la soixantaine, le sport est une activité qui me démolit au lieu de me construire. Déjà, quand j'étais petit, j'avais des lacunes, travailleur, mais pas doué, je n'avais pas la santé, quand l'hiver commençait, je prenais mal avec des boutons d'herpès de rhume et des otites. Evidemment à l'école, comment se concentrer avec un cerveau pris comme un fromage...Mes parents ont dû sévir, je n'étais doué que pour le travail, la bonne volonté ne suffit pas toujours à compenser le manque de moyens physiques ou intellectuels. "On ne fait pas d'un âne un cheval de course." dit un proverbe basque, d'après ce que vous dites, vous aviez de remarquables possibilités pour les arts martiaux, et un don pour la boxe. En effet, il faut des os durs pour cela : je me cogne à peine, et j'ai un gros bleu, un moustique me pique, et j'ai une cloque. Donc je suis déjà tout le contraire de ce que vous êtes. Je viens de parler d'un âne,...eh bien l'âne en question est mort ! Le fouetter conduirait au même résultat. A 29 ans, j'ai été opéré d'une hernie discale niveau L4-L5 à gauche, à 47 ans rebelotte niveau L3-L4 droit, à cause du service de nuit sur Orly Centre de Tri postal, j'avais 2X2 heures de trajet pour y aller depuis Courbevoie (28 km), plus de vie privée, je ne risquais pas d'avoir le temps de venir m'entraîner. Pour mes heures de service, j'étais limite-limite, donc pas question non plus de faire des heures supplémentaires "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau." Pour moi, la maxime prend une autre tournure : "Fontaine, je ne peux t'atteindre, un ravin large de 100m, et profond de 300m, me séparent de toi avec de sérieux à-pic." Naturellement, je suis 3R, avec des dispenses, j'ai quand même atterri à la recette principale de Courbevoie à 400 m de chez moi, mais là aussi, les dirigeants n'ont pas tenu compte des recommandations du Comité Médical, et il arriva ce qui devait arriver : je suis à la renverse dans un escalier devant chez moi à 49 ans, j'ai manqué de me fracasser le crâne, je m'en suis sorti avec une fracture ouverte de l'humérus gauche, j'ai quand même frisé l'amputation. C'est vrai, j'aurais été beau et compétent pour pratiquer le karaté avec un moignon ! Vous qui êtes diplômé DEJEPS, vous vous retrouvez manchot suite à un accident, vous continuez à enseigner avec le seul bras qui vous reste ?? Et vous n'avez pas d'autre métier !! Comment allez-vous faire pour vivre ?? Alors, c'est fini, on crève ?? Vous vous servez de la méditation afin de pallier la perte d'un bras ? Et encore, c'est moins grave que de perdre une jambe, car vous pouvez toujours marcher... J'ai vu sur le web du handikaraté, des athlètes en chaise roulante affronter des athlètes valides, peut-être avez-vous été confronté à cette enrichissante expérience...Certains handicapés n'ont pas le droit d'utiliser leurs prothèses : bras ou jambes mécaniques, certaines sont soudées au corps, mais on doit pouvoir les neutraliser... Maintenant, que je demande un certificat pour pratiquer le karaté, je vais essuyer de la part de mon généraliste traitant un veto en bonne et due forme!!! En ce qui me concerne, mes parents ont mis l'accent sur les études, puisque le sport me faisait plus de mal que de bien, j'ai continué jusqu'en faculté en études scientifiques (Je déteste la législation, le droit, je suis meilleur en chimie), après le bac D, dérapage en faculté de pharmacie, de sciences, à l'IUT de chimie, à l'école des infirmiers, pourtant j'avais réussi le concours d'entrée, mais le métier ne me plaisait pas, comme le karaté, j'ai quand même réussi le concours cadre B à La Poste en 1989, et depuis j'y suis depuis 33 ans, et j'ai 59 ans. J'ai du diabète type 2, de la tension, un indice de masse corporel de surpoids de 45,2 donc très sévère, une colonne vertébrale de conception fragile et encore fragilisée par deux opérations, un bras cassé...D'ailleurs, je voulais utiliser une pince de musculation pour faire remonter le muscle qui a été entamé après trois opérations... S'ajoute un caractère inadapté, pas doué, il faut un peu trop me prendre par la main, vous voyez si vous me voulez comme élève, pour me former c'est "Mission Impossible." Vous étiez dans l'armée de l'air, mais pas pilote (...), moi j'étais dans l'ABC les chars de combat de la 2ème DB, mais j'en ai gardé que de très mauvais souvenirs, d'ailleurs, je ne m'en suis jamais remis, heureusement que j'en suis parti, parce que cela se serait terminé par un meurtre : j'aurais fini par tuer quelqu'un ou quelqu'un m'aurait assassiné. Avec le livre de Matthieu Ricard, "L'Art de la Méditation", j'ai essayé de méditer, mais je suis trop plein de ressentiment, de déception, de haine, toujours en procès avec quelqu'un ou autre chose, une famille épouvantable, un travail qui m'a esquinté, qui ne m'a rien rapporté, ni épanoui,..., je fais mieux mes affaires en restant chez moi qu'en allant travailler, je suis éviction, covid 19 et co-morbidités obligent. De plus, plus j'écoute cet ouvrage, moins je comprends. Je l'écoute, car il est lu par un comédien. La méditation marche quand je ne suis plus à mon travail, comme en ce moment, ou quand je change de service ou d'établissement.